Une cache proposée par ...
Cette géocache fait partie du projet "Terroir et Géocaching" dont le but est de mettre en valeur les produits du terroir.
Vous pouvez trouver plus d'informations sur le site internet du projet "
https://terroiretgeocachin.wixsite.com/terroiretgeocaching
Les rillettes sont une préparation culinaire de viande de porc ou de volaille (oie, poulet, canard) ou de poisson (saumon, thon, cabillaud, maquereau etc.), voire de crustacé (crabe par exemple), cuite longuement à feu doux dans la graisse. Ensuite, les filaments de chaise se détachent facilement et forment des «rillettes». En refroidissant, la graisse remonte.
Elles sont popularisées par la ville du MANS, (bien que leur origine soit la Touraine dès le XV ème siècle) et sont produites industriellement à partir de la fin du XIX ème siècle, par emprunt et adaptation de la recette originale tourangelle.
Pour les rillettes du MANS, il s'agit de viande, le plus souvent de porc - mais aussi plus récemment de poulet ou de canard -, cuite longuement dans sa graisse, écrasée à la main ou à la machine, assaisonnée à l'origine uniquement avec du sel et du poivre; à certaines recettes locales - surtout modernes - sont ajoutés des aromates, des épices et éventuellement du vin et autres alcools, des condiments et des arômes.
Pratiques et faciles à tartiner, les rillettes se consomment souvent en sandwish. Elles sont vendues en pot avec une fine couche de graisse en surface, ou à la coupe en charcuterie.
C'est au début du XX ème siècle qu'Albert Lhuissier achète un petit commerce qu'il transforme en charcuterie, à Conneré, près du MANS. Il va très vite, par son sens des affaires, faire de la commune la capitale des rillettes sarthoises. Les rillettes du Mans ont fait l’objet d’une demande d’IGP ; le dossier avance difficilement.
Les rillettes, préparées en fin d'automne, permettaient de conserver de la viande, en cours de risque de corruption pendant les longs mois d'hiver. Elles cuisaient pendant 7 ou 8 heures, puis étaient conservées dans des jarres en grès que l'on finissait de remplir avec une couche de saindoux de 3 ou 4 cm . On les conservait ainsi plusieurs mois, voire une année dans une cave. Cette méthode de préparation et de conservation assurait l'innocuité partielle du produit. Tous les germes étaient tués à la cuisson à l'exception des bactéries sporulées. La couche de saindoux protectrice empêchait l'oxydation.
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