L'église L'abbé LACURIE indique l'église paroissiale de Saint-Vivien de ROUFFIAC comme datant du XIe siècle. Dans les articles de CONNOUÉ sur les églises de Saintonge, l'église Saint-Vivien de ROUFFIAC passe pour être un édifice du XIe siècle dont il ne reste que l'abside. Elle n'offre, en fait, que quelques vestiges du XIIe siècle et sa façade, sans doute reconstruite à la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, est composée de quatre pilastres plats supportant une corniche d'une lucarne aveugle sous le tympan. Le portail simple montre une porte moulurée avec au-dessus une petite baie. Le mur nord latéral de la nef présente un intérêt particulier car le contrefort droit marque l'emplacement de l'ancienne façade.
SUR
La stèle du Docteur Jean La stèle érigée en 1985 et sculptée par Jack BOUYER fait honneur au Docteur JEAN. Selon le registre des naissances, 'Le 24 novembre 1861, sur les 19 heures du soir, à son domicile, à Saint Césaire, de Victor JEAN, propriétaire, élevé de 27 an, et de Adélaïde Magdeleine PRÉVAUDEAU, son épouse, âgée de 21 ans, est né Jean Anathase JEAN ... '.
Ce nouveau né devient un célèbre médecin de campagne. Il pratique son art à ROUFFIAC et sillonne les terres environnantes. Médecin des pauvres, le Docteur JEAN est immortalisé par Jack BOUYER, lui aussi issu de Saintonge. Il sera élu maire de ROUFFIAC de mars 1913 à février 1925. Il est aussi fin connaisseur de l'âme du monde rural. Dans sa demeure, près de la Charente, il écrit "La Mérine à Nastasie". La première de la pièce de théâtre fut donnée dans les chais du château de Mauléon. Devant l'insistance de ses amis, le Docteur JEAN eut l'opportunité de jouer à Paris, dans la salle LANCRY, près de la place de la République, le 4 décembre 1902. Elle y connut un joli succès.