Le Trésor des Korrigans
La légende raconte que des Korrigans, des êtres mi-gnome mi-lutin, vivaient sur les terres de Claude de MARBOEUF, le riche Seigneur de Laillé.
Depuis plusieurs années les Korrigans, pour tuer le temps, s'amusaient à dérober quelques pièces d'or au Seigneur dès que l'occasion se présentait. Le Seigneur fermait les yeux sur ces petits larcins pour conserver la quiétude sur son domaine.
En 1652, lorsque la construction du moulin du Boël commença, les Korrigans virent une nouvelle occasion de s'amuser. Ils se mirent alors à effrayer les ouvriers avant qu'ils n'arrivent sur le chantier.
Très agacé par le retard de la construction, le Seigneur décida de chasser les Korrigans de ses terres. Ces derniers résistèrent quelques temps mais ne purent faire grand-chose lorsque le Seigneur fit appel à des Mousquetaires du Roi puissamment armés. Ils décidèrent alors de soigneusement cacher les pièces d'or dérobées au Seigneur avant de fuir vers Bruz.
Le moulin terminé, les Korrigans voulurent récupérer les pièces d'or... Mais le Seigneur fit garder le moulin et ses alentours en permanence de peur que les Korrigans viennent effrayer les meuniers. Les Korrigans ne purent donc jamais récupérer leur trésor et, depuis, il reste caché en attendant que quelqu'un le découvre...
Le Boël
Le Boël est un vaste site naturel et touristique de 300 ha qui offre d'innombrables possibilités de randonnées et de magnifiques panoramas sur le fleuve de la Vilaine. La diversité botanique et écologique y fait apparaître une succession de landes, installées sur des falaises abruptes ou des affleurements rocheux, et de boisements constitués de chênes pédonculés, châtaigniers et conifères. Ce lieu-dit est situé à une quinzaine de kilomètres au sud de Rennes, entre les communes de Bruz et Guichen et à proximité du bourg de Laillé.
Une partie du Boël est protégée par deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique. On y trouve de nombreuses espèces d’oiseaux, parfois rares comme le pouillot siffleur.
Le Moulin du Boël a été construit en 1652 sur la Vilaine et sa première écluse date du XVIe. Muni de solides contreforts et de deux roues à aubes, aujourd’hui disparues, il revêt une forme d’étrave de navire fendant le courant.
Pour Claude de MARBOEUF, seigneur de Laillé, le moulin construit sur ses propriétés était une source de revenus, par l’obligation qu’il faisait à ses vassaux de l’utiliser. En 1886 il devient la propriété d’un meunier. On continua d’y moudre le blé jusqu’à la guerre de 14-18.
En 1962, une violente tempête endommagea le site. La Municipalité s’attacha alors à sa reconstruction en partenariat avec une association bruzoise, "Le Moulin des Apprentis", puis "Les Amis du Boël".
Sources : Wikipédia et Ville de Bruz.
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