Les différents panneaux officiels d'identification des digues de Saint-Michel-en-l'Herm. Cette initiative a été prise dans la foulée de la tempête Xynthia, qui a rappelé à tous l'importance des digues.
Alain Ardouin, président de l'association, et Bernard Pinaud, auteur du livre Quand la mer voudra, ont découvert, le panneau centralisateur des digues de la route des prises, au lieu-dit le communal, route de la mer.
Les huit autres panneaux s'en sont suivis : Jean-Marie Ricard, président du syndicat de défense de la côte, a dévoilé la 1re plaque « digue des habitants (XVII°) », longue de 7 km.
Puis, Régis Gogeon, adjoint au maire, a présenté la « digue des Limousins (1760-1782) », longue de 12 km, et protégeant 1 400 ha.
Claude Gaudin, président de l'Asa des prises, a découvert la « digue de Jabée et de Cartelée (1801) », longue de 2 800 m, protègeant 190 ha et Louis Guinet, ancien maire, la « digue de Grâlée (1822) », qui mesure 2 700 m, et protège environ 205 ha.
Christian Chauvet, responsable de l'agence routière départementale du Sud Vendée, a dévoilé la « digue de Gros-Jonc (1836) », qui mesure 4 200 m et protège 180 ha, et Monique Bouron, vice président du parc interrégional du Marais Poitevin, la « digue de Malakoff (1856) », qui mesure 3 100 m et protège environ 140 ha.
Joël Bory, maire de Saint-Michel, a présenté la « digue du Maroc (1912) » longue de 3 800 m, protège 281 ha.
Dominique Souchet, vice président du Conseil général, a découvert la 8e et dernière plaque, la « digue des Polders (1965) », longue de 4 400 m et qui protège des terres de Saint-Michel et L'Aiguillon. Il se dit « très content de l'enthousiasme des bénévoles, qui oeuvre pour garder la mémoire de ces travaux colossaux. Après la tempête du 28 février 2010, ces ouvrages sont devenus une priorité départementale et nationale ».