Au numéro 2 de la rue Robert et Fénelon Guidicelli, une peinture moderne représente une femme sans tête, habillée d’une robe beige sur un fond de paysage champêtre, qui tient de sa main gauche une lanterne.
C’est l’oeuvre de Richard Campana qui a participé à l’histoire du quartier en rénovant cette ancienne peinture datant de 1885. Cette fresque dite de « femme sans tête » est sujette à de nombreuses légendes urbaines :
.... Au dessus d’un ancien bar, la patronne eut la tête coupée par une hache qui était accrochée au dessus de la porte et tomba malencontreusement sur elle. Comme les canards, elle finit de monter les marches et s'écroula dans le bar, sans tête....
.... Autre histoire selon laquelle David Dellepiane, enfant du quartier, aurait pris comme modèle pour l'enseigne de ce bar, la maîtresse du patron, mais ce dernier, voulant éviter tout commérage, aurait effacé la tête de cette jolie femme pendant la nuit …
Symboliquement, la renommée (« fama » que l’on peut traduire « renommée/réputation » en latin) avait la tête dans les nuages, pour signifier qu’elle était au-dessus des contingences, à ce que les autres peuvent penser de vous.