L’emplacement actuel de Saint Pierre des Corps est l’endroit où les Turons (une peuplade celtique) brûlèrent leurs morts pendant l’époque gallo-romaine. Au IXe siècle, apparaît pour la première fois le nom de la ville sous sa forme latine : « Sanctus Petrus de Corporibus ».
Au Moyen-Âge, les champs appartenaient alors à l’Abbaye de Saint-Loup qui les louait ou les affermait, développant l’activité agricole. Les terres, submergées par les crues de la Loire et du Cher, s’enrichissent des dépôts des deux cours d’eaux. Dès lors, de nombreux maraîchers s’y installèrent. Ils vendaient leurs produits sur les marchés de Tours. Réputés, les produits de la Varennes étaient même exportés à Paris pour assouvir les besoins royaux. Cette habitude a perduré jusqu’au XVIIIe siècle.
Saint Pierre des Corps était donc jusqu’à la seconde guerre mondiale, une ville de maraichers. Sur 24 exploitations maraichères présentes en 1945, Il n’en reste qu’une, la voici !
Le Maire a souhaite garder comme témoin de l’activité maraichère, le grand réservoir d’eau qui servait pour l’arrosage des cultures et les rails sur lesquels on poussait les wagonnets de légumes.
L’urbanisation et le développement du chemin de fer ont obligé les maraichers à cesser leurs activités et à s’installer plus loin sur les commmunes de Saint Martin le Beau ou de Montlouis sur Loire.
Pour la survie de la cache, merci de votre discrétion...
