Il était une fois, dans le Far West, un chien nommé Rantanplan. Ce n’était pas n’importe quel chien, mais le chien le plus maladroit et le plus rêveur que l’on puisse imaginer. Un jour, alors qu’il se promenait, il aperçut un spectacle qui fit briller ses yeux : un tas d’os abandonnés, scintillant au soleil comme un trésor caché.
Rantanplan s’approcha lentement, la langue pendante et le nez frémissant d’excitation. "Oh là là, des os ! Quelle aubaine !" pensa-t-il. Mais en s'approchant, il se rendit compte qu'il y avait tant d’os, chacun plus appétissant que le précédent. Il hésita, se grattant la tête avec une patte. "Est-ce que je dois en prendre un ou deux ? Quoi faire ?"
Il regarda les os, puis il leva les yeux vers le ciel, cherchant une réponse dans les nuages. "Peut-être que le vent a un avis là-dessus !" se dit-il. Il se mit à écouter attentivement, espérant entendre une voix venue d'ailleurs. Mais tout ce qu’il entendit, c’était le doux murmure de la brise et le chant des oiseaux, indifférents à son dilemme.
Rantanplan se mit alors à imaginer ce que serait sa vie avec deux os. "Je pourrais en enterrer un pour plus tard, et mâcher l’autre tout de suite !" s’exclama-t-il, tout excité à l’idée. Mais une petite voix dans sa tête lui disait de ne pas être trop gourmand. "Et si je ne pouvais pas les porter ? Ou si un autre chien arrivait et les prenait ?"
Il se mit à faire les cent pas autour du tas, les yeux rivés sur ces trésors. "Peut-être qu’un seul os suffira. Oui, juste un !" Mais quand il se pencha, il se rendit compte qu’il ne pouvait choisir. Chaque os semblait lui murmurer : "Prends-moi, je suis le meilleur !"
Finalement, après un long moment d’hésitation, Rantanplan prit une décision. Avec un grand soupir de soulagement, il attrapa deux os, tout fier de sa prise, il se mit à trottiner vers un coin tranquille pour les savourer.
Mais tout en marchant, Rantanplan trébucha sur une pierre, et dans un mouvement désastreux, il laissa échapper ses deux précieux os. Ils tombèrent au sol avec un bruit sourd, roulant en direction du tas. Rantanplan, les yeux écarquillés, se figea sur place, réalisant l’ampleur de sa maladresse.
"Oh non, pas ça !" s'écria-t-il, courant d'un os à l'autre, mais il était trop tard. Les os avaient disparu, comme s'ils avaient décidé de s’échapper. Rantanplan, le cœur lourd, se mit à chercher désespérément, maudissant sa propre maladresse.
Et c'est ainsi que Rantanplan, le chien le plus maladroit du coin, se retrouva à contempler le vide laissé par ses deux os, prouvant que parfois, même les meilleures intentions peuvent se heurter à la malchance… et à un peu trop d’imprudence !
Rantanplan ne se rendit pas compte, mais les deux os qu’il avait laissé tomber avaient, avec les autres reformé un nombre beaucoup plus grand. Lequel?
Un conseil: ne faites pas comme Rantanplan, ne vous promenez pas avec les os; il suffit simplement d’en positionner deux à un autre endroit.
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