Vous êtes sur la place Abbé Desnoyers.
Avant, pendant ou après la découverte de la cache, prenez quelques instants pour découvrir deux bâtiments importants d’Orléans ainsi que deux curiosités.
Hôtel des Créneaux, à l’Est :
Situé au cœur de la ville médiévale, l’hôtel des Créneaux fut le premier hôtel de ville d’Orléans. A partir de la Révolution française, il devint le siège du Tribunal, puis de 1825 à 1981, il abrita le Musée des beaux-arts.
Les corps de bâtiment furent édifiés en plusieurs étapes, pour l’essentiel de 1445 à 1513, tout d’abord accolés à l’intérieur du rempart primitif, puis à l’extérieur, sur des terrains nouvellement acquis.
La façade de la rue Sainte-Catherine date du XVI° siècle. D’un point de vue architectural, elle est remarquable par son alternance de styles gothique (illustré par les lucarnes couronnées de fleurons et les échauguettes) et Renaissance (illustré par la corniche ornée de coquilles).
Le passage du saloir (àgauche de la façade) tient son nom du grenier à sel qui le borde.
Maison Sancier et Maison de la Pomme, au Sud :
Les deux façades de ces maisons ont pour particularité d’avoir été déplacées. La première se trouvait jusqu’en 1931 au 41 rue du Poirier. La seconde, avant 1923, était située au 43 rue Sainte-Catherine.
Si le cabinier Sancier date du XVI° siècle, ses ornements les plus remarquables sont ultérieurs (ils furent ajoutés pour commémorer le passage du roi Henri IV en 1601). Un écusson porte ainsi son monogramme, surmonté de son profil et d’une devise : Pax huic domui (Paix à cette demeure) qui célèbre la fin des guerres de Religion.
Construite en briques rouges, la façade de la maison de la Pomme est d’époque Renaissance. Elle appartint sans doute à la demeure d’un riche marchand, ainsi que le suggère ses vastes ouvertures. Elle doit son nom à la pomme sculptée en bas-relief dans un cartouche, au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée.
Hôtel Cabu, à l’Ouest :
Cet hôtel d’époque Renaissance est attribué à l’architecte Jacques 1er Androuet Ducerceau. Il fut construit pour Philippe Cabu, avocat au Châtelet. Sa façade donnant sur la place Abbé Desnoyers n’était pas à l’origine l’entrée principale, qui se situait rue Charles Sanglier.
La façade sur cour s’organise sur trois niveaux. Ses ordres superposés désignent clairement le style Henri II dont c’est la première manifestation à Orléans. Elle est flanquée de deux avant-corps : le droit contient de petites salles qui servaient à entreposer des marchandises précieuses, le gauche un escalier à vis desservant les étages et une aile à galerie aujourd’hui disparue. La façade, construite pour masquer cet arrachement, a pris pour modèle l’avant-corps droit.
C’est actuellement le Musée historique et archéologique de l’Orléanais.
The cache is in a beautifull yard with lots of very old buildings. Take some minutes to admire the magnificient facades. See description (in french, sorry) above.
