La microcache ne se trouve pas ici, mais à un kilomètre; pour
obtenir ses coordonnées, trouvez les deux indices suivants : "AA" =
le numéro de la maison qui se trouve face au parking, devant
laquelle se trouve l'angle de la route, "B,B" = en regardant cette
maison , sur la gauche, le nombre présent sur le panneau de
limitation.
Les coordonnées de la cache sont : (N45°2.AA2' , W
0°(35,787+B,B)')
Park you car at the geocache's coordinates. Enjoy this peacefull
place and the enigmatic sunk chip on the Margaux Island.
Microcontainer isn't located right here but within a kilometer.
Just check the two following hints : "AA" = road number of the
house which is front of the parking, at the angle of the road,
"B,B" = while looking to this house, on the left, the decimal
number on the signalitic indicator
final coordinates are : (N45°2.AA2' , W 0°(35,787+B,B)')
« L'Alligator » a été coulé pendant la seconde guerre mondiale
par les Nazis, certainement afin de rendre inaccessible la
circulation en Gironde. Il semblerait qu'afin de consolider les
rives, en particulier de l'Ile Margaux (14 hectares de vigne d'un
cru du Médoc...), il ait été décidé de laisser « L'Alligator »
échoué.
Petite histoire
Ce bateau fait partie d'une famille de 4 bateaux double-coques
de 50m, en béton armé : « Le Caméleon », « Le Crocodile », «
l'Alligator », et «la Salamandre». Leur construction est
directement inspiré d’une invention présenté à
l’exposition universelle de Paris, en 1855, en l'occurence
une simple barque pour le transport de denrée (Le sel en
particulier pour les morutiers).
La pénurie des matériaux de la fin de la première guerre
mondiale conduit l'armateur a utiliser non plus l'acier, mais le
béton armé. C’est en 1918 que la Compagnie Bordelaise de
Construction Maritime Moderne rachète à Bourg sur Gironde
l’ensemble de la citadelle, château, bâtiments, vestiges de
bastions anciens, carrières souterraines et prairies pour y
installer un chantier de bateaux en ciments.
En France, c'est ainsi plus de 100 péniches de rivière et
chalands de haute mer jaugeant jusqu’à 1000 tonnes seront
lancés.
« Le Caméleon » fut lancé le 22 février 1920. Sa fabrication
intrigua la population locale, et il y eut beaucoup de monde pour
assister à sa mise à l’eau. Mais le bateau refusa de glisser
vers l’élément liquide, ce qui amusa l’assistance qui
l’appela « le reste à terre ». Il prit la mer sans difficulté
le 21 mars 1920. La technique de mise à l’eau fut
reconsidérée pour la construction du second, «le Crocodile » . Mais
cette nouvelle opération devait s’avérer problématique et
l’apport de puissant vérins stoppa net la rumeur, il glissa
dans l’eau le 28 mars 1920.
Durant la même année, deux autres unités furent construites,
baptisés « l’Alligator » et « la Salamandre », cefurent les
derniers.
« l’Alligator » fut volontairement sabordé en face de
Macau surement lors du départ des allemands comme un certain nombre
d’autres épaves pour obstruer l’entrée du port de
Bordeaux.
La Salamandre aurait fini en mer Noire, quelque part le long des
côtes de Crimée.
Le Caméléon servit, durant l’entre deux guerres, au
transport de poteaux de mines. Il fut réquisitionné par les
allemands pendant la guerre sans doute pour servir d’entrepôt
à charbon (??) et fut remorqué vers le bassin d’Arcachon.
Devant l’agitation des passes et la puissance des vagues, les
élingues de l’ensemble remorqué se cassèrent et le Caméléon
vint s’échouer sur la plage, au pied de la Dune du Pyla. Il
apparaît dès 1941 sur les photos aérienne, il est fort probable que
son échouage date de fin 1940. Là il eut une deuxième vit, le jour
il était un point de pêche pour taquiner le Bar, la nuit il servait
de dépôt aux contrebandiers (des cigarettes principalement
d’après les dires). L’érosion maritime et éolienne
aidant, celui-ci glissa peu à peu vers les fonds. Il se présente en
3 parties gaillard avant et arrière séparé du reste de
l’épave, il git entre 22 et 26 m. de fond et fait aujourd'hui
le bonheur des plongeurs.