LES MOULINS DU VIDOURLE II
J’entame la seconde série des Moulins du Vidourle. Celle-ci débutera de la source présumée de ce fleuve jusqu’à SOMMIERES.. J’ai complété la première série de quelques autres que j’avais volontairement délaissés lors de la première série.
Mais parlons un peu de ce fleuve : Il est, en effet, impensable d’évoquer les Moulins du Vidourle s’en s’attarder un petit peu sur ce fleuve si particulier. Respecté dès les premiers ages de l’antiquité, baptisé par les volques arécomiques du nom d’un dieu gaulois « Vitousurlus « c’est un curieux cours d’eau, né d’une source imprécise il continue sa route parfois aérien, parfois souterrain, jusqu’à la mer, sans avoir créé une véritable embouchure.Ces crues, terrifiantes, brutales, quelques fois meurtrières, sont si célèbres qu’ elles ont donné naissance au susbtantif de « Vidourlades « , enfin son tracé, délimitant , sur son plus grand parcours, les départements du Gard et de l’ Hérault, est à l’origine d’ une discussion qui n’est pas prête de s’éteindre : en effet les uns prétendent qu’il est la véritable frontière entre le Languedoc et la Provence, les autres préférant celle du Rhône, son grand voisin oriental .A l’appui de ces deux thèses pas mal d’arguties sont avançées, aussi interessantes les unes que les autres ;
Mais ce n’est pas l’objet de ce papier.
Bonne nouvelle promenade.
Le moulin de Graveresse.
Seul survivant des quatre moulins de Sommières. On peut le dater de 1406, grâce à la confirmation de propriété au profit de Pierre Gauselin, damoiseau de Sommières. C’était un moulin bladier, puis foulon qui fonctionnait avec une roue à aubes. Au XVI° siècle il appartenait à la communauté de Sommières qui le vendit avec ses trois autres moulins au marquis de Montpezat vers 1669. En 1882 il devient moulin à huile et farine. Ce moulin fonctionna jusqu’en 1972, date de sa conversion en maison d’habitation