Introduction:
Ville royale, siège d'un évêché depuis le V e siècle, Tournai
est fondée au début de notre ère.
Située au centre d'un vaste noeud routier et au bord d'une voie
navigable d'importance, l'Escaut, la cité aux cinq clochers connaît
un rapide essor économique et urbanistique.
Tournai est entourée pour la première fois d'une enceinte à
partir du III e - IV e siècle.
Elle veut se protéger des peuplades germaniques qui franchissent
les frontières du Rhin et du Danube et envahissent l'empire romain
à cette époque.
Par la suite, la ville se développe et connaît bien des conflits
et des sièges, qui l'obligent à réédifier ou à perfectionner
plusieurs fois ses défenses.
C'est la cas au Moyen Age et à la Renaissance, avec l'enceinte
épiscopale, les deux enceintes communales et la forteresse d'Henri
VIII, mais aussi au XVII e siècle sous Louis XIV et au début du XIX
e siècle sous le régime hollandais.
Bien que démantelées à partir de 1863, les fortifications
tournaisiennes conservent de nombreux témoignages de leur existence
dans la cité scaldienne.
Restaurés pour la plupart, ceux-ci se découvrent au détour d'une
rue ou d'une place.
La citadelle française :
Construite en 1668 sur les plans de l’ingénieur français
Deshoulières et sous la conduite de Mesgrigny,
directeur des fortifications de Flandre et ami de Vauban la
forteresse se présentait comme un pentagone régulier muni d’
épaisses courtines.
Flanquée de bastions, elle entourait des casernes et une
église.
Prise en 1709 par les Hollandais, la citadelle fut fortement
endommagée lors du siège conduit en 1745 par Louis XV.
Ses ruines furent démolies à la fin du XVIII ème siècle, lorsque
les Autrichiens entreprirent de reconstruire une nouvelle
forteresse. Les travaux furent poursuivis sous le régime
hollandais. Cinq nouvelles casernes remplacèrent alors les
anciennes.
Dés 1868, la citadelle fut démantelée, à l’exception de la
cour pentagonale avec les casernes hollandaises qui forment
l’actuel quartier Ruquoy.
La porte royale :
Sur le boulevard du Roi Albert se trouve une esplanade avec le
plus imposant témoin monumental de la citadelle : la porte
royale. Derrière la courtine herbues qui l’encadre
subsistent encore des casemates qui donnent accès à tout un réseau
de galeries souterraines s’étendant loin sous le
voisinage.
La cache:
Parking pour votre véhicule en N 50.36.005 et E
03.23.644
Traversé ensuite l'esplanade en direction de la porte royale, la
cache se trouve à une cinquantaine de mètre de celle çi.
Cache en N 50.35.996 et E 03.23.519
Ne pas tenir compte du panneau: " Domaine militaire" ... il y
a bien longtemps que le terrain a été abandonné par l'armée
!
Bonne chance !
Leonas