Le Chantier maritime
Le Chantier maritime de Saint-Laurent est la plus importante industrie de la municipalité pour le moment. Les activités de construction navale s’y déroulent de 1908 à 1967. La construction, la réparation et l'hivernage des goélettes constituent ses principales activités. D'abord connu pour ses navires à voiles, le chantier ajoutera au fil des ans la construction de goélettes. On y développe différents types de navires à propulsion mécanique, en bois ou en acier. Le chantier est également renommé pour la fabrication de ses réservoirs, ses pièces usinées tels les arbres de couche, ainsi que ses hélices. La disparition graduelle des petits caboteurs entraînera malheureusement sa fermeture.
Le Parc maritime
Le Parc opère depuis 1990 sur le site de l'ancien chantier maritime de Saint-Laurent. Sa mission consiste en la conservation et la mise en valeur du patrimoine marin. La chalouperie et le centre d'interprétation dévoilent l'importance des activités de l’époque. Le Parc témoigne de la tradition maritime des insulaires et vise à la faire connaître par sa thématique « La construction navale d'hier à aujourd'hui ».
Les chalouperies
Au 19e siècle, les premiers chaloupiers s'établissent au village de Saint-Laurent. Les chalouperies s'étendent vers l'est du côté sud du chemin Royal tout près de la grève. On y construit des embarcations non pontées qui n’offrent aucune protection aux marins, aux passagers et aux marchandises. Elles atteignent une longueur de 13 mètres et sont utilisées pour les déplacements sur le fleuve, notamment lors de visites aux marchés agricoles de Québec. Grâce aux retombées économiques qu'elles engendrent, les chalouperies sont importantes pour la municipalité. Puis au 20e siècle, les chaloupes ne font plus que 4,5 mètres de longueur. Elles sont dorénavant utilisées comme embarcations de sauvetage à bord des goélettes, navires, et pour le loisir