Attention:
Ne dérangez pas trop nos charmantes petites chauves-souris si
utile.
La présence de chauve-souris indique un très bon milieu sans
pollution.
Prévoir: Lampe, bonne chaussure par temps humide.
Le poste
de commandement de la FLAK
d'Amy/Roye
Les structures, radars, bâtiments de communications, habitations,
technique, étaient éloignés des uns des autres pour limiter les
dommages lors des bombardements et éviter d'être facilement
identifiable par la reconnaissance photographie alliée.
Le bâtiment est semi-enterré pour éviter des dégâts en cas de
bombardement. Les murs constitués de briques, mais une dalle de
béton pour la toiture.
A proximité, un réservoir d'eau pour la protection incendie ou un
puit, des vestiges de tranchées.
Suivant les renseignements d'un habitant ayant connu l'époque de la
guerre, l'aérodrome n'ayant pas d'avions, les alvéoles de
protection étaient utilisées pour les canons de la Flak.
Ce bâtiment servait de poste de liaisons entre :
- la station radar PUDEL située au alentour de Roye ou
Chaulne,
- les canons de la flak,
- le poste de commandement à Péronne.
1914-1918
Le bois des loges a été le lieux de grandes batailles lors de la
première guerre mondiale.
Une stèle rappelle les faits d'armes des valeureux
combattants.
La Grande Guerre à Beuvraignes
Voici un extrait de l'ouvrage
de Maxime de Sars consacré à la commune de Beuvraignes :
Beuvraignes n'était
plus qu'un immense brasier au soir du 5 octobre. Les allemands
transformèrent les ruines de l'église en une forteresse d'où ils
tiraient sur nos troupes. Il fallut achever à coups de canon sa
destruction ; seul, un pan de mur se dressa longtemps vers le ciel.
Les français tenaient solidement Tilloloy et l'ennemi ne put jamais
y pénétrer. Après trois s emaines de combats acharnés, le front se
stabilisa à la lisière de Dancourt et de Popincourt, à l'entrée du
parc de Tilloloy et dans la partie occidentale de notre village ;
notre infanterie occupait le hameau du Cessier et le bois des
Loges. La ligne inclinait ensuite vers le sud de Lassigny et
Ribécourt. « Modestes demeures de paysans, » écrit
l'auteur des Allemands dans la Somme, « somptueuses
habitations de familles historiques, reliques d'époques créatrices
de beauté, écoles modernes, orgueil des temps nouveaux, mêlent leur
poussière dans un même anéantissement. »
../..
Le sacrifice total du florissant village de 1914,
courageusement accepté, et la belle attitude de ses habitants au
milieu de la mitraille méritaient d'être exaltés devant l'armée et
le pays tout entier. Le ministre de la guerre André Lefèvre l'a
compris en décernant la croix de guerre avec palme, par arrêté du
30 octobre 1920, à cette commune et à huit autres du Santerre :
Situées, écrivait-il, en pleine zone de feu pendant la
guerre, ont été totalement détruites tant par les combats acharnés
dont elles ont été les témoins en 1914 et 1918 que par de violents
bombardements. N'ont cessé de montrer dans les épreuves et sous les
obus, les plus belles qualités morales, méritant ainsi la
reconnaissance du pays.
A la frontière nord de
l'Oise, le lieu-dit le Bois-des-Loges devait accueillir une
décharge d'ordures ménagères. C'est finalement des déchets
d'amiante du nord de la France qui devraient être stockés sur ce
site historique.
C'est le quotidien Le Parisien qui
le révèle en Mars 2007. Le Préfet de Région Michel Sappin aurait
signé le 28 février 2007 un arrêté additionnel décidant de
l'accueil de déchets ultimes sur le site du Bois-des-Loges et plus
précisément de déchets d'amiantes issus du nord de la France.
Déjà très décrié, un arrêté de 2004
avait soulevé beaucoup de critiques. Il prévoyait la création à cet
endroit d'une décharge d'ordures ménagères et industrielles
banales. Devenu un site à déchets nettement plus sensibles, cette
décision alarme François-Michel Gonnot, député UMP de
Compiègne-Nord. "Comme il n'existe pas de décharge d'aminate au
nord de Paris, la préfecture de la Somme, la Ddass et la Drire
m'ont expliqué que le site du bois-des-Loges convenait tout à
fait" indique l'élu UMP.
Des déchets
sensibles
Tôles ondulées en fibrociment,
canalisations, etc. les déchets contenant de l'amiante soulèvent
plus de problèmes que des simples déchets ménagers. Les risques
d'envol de poussières d'amiante hautement cancérigènes inquiètent.
Ainsi, les camions qui transportent ce type de déchets doivent être
recouverts d'un film plastique. Ils doivent également être stockés
dans des casiers dédiés couverts quotidiennement, le déversement à
la benne étant interdit.
La décharge devrait être exploitée
par Onyx-Valnor pour Veolia Environnement, pour une période de 25
ans. La capacité d'enfouissement du site est estimé à 1,8 million
de m2.