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de bonnes chaussures pour y accéder.
Une multi car il n'était
impossible de créer une cache sur la batîsse
LA HAMAÏDE
Son Histoire
. Ce bâtiment a été construit vers 1650, comme «
Maison Seigneuriale » par Jean de La Hamaide, à l’époque
Seigneur de Chéreng, qui mourut en 1668. Du fait des trop
nombreuses dettes, les héritiers refusèrent la succession.
Pendant plus de dix ans, les biens de la succession furent gérés
par un Curateur pour la défense des intérêts des créanciers et
finalement furent vendus en 1679.
A partir de ce moment, la maison fut louée à divers locataires
successifs et ce, jusqu’en 1898. Depuis cette époque elle est
régulièrement habitée par son propriétaire.
Entre temps, en 1672, à l’instigation du Curateur répondant
au souhait de l’administration Royale, le Bâtiment était
devenu le siège du Relais de la Poste Royale aux Chevaux de
Pont à Tressin, sous le nom de « l’Auberge du Soleil
».
Cette activité prit fin vers 1850 du fait du développement des
transports par Chemin de Fer. Ensuite, et jusqu’en 1969, la
maison fût occupée par un Négoce de Grains et Engrais.
Enfin, en 1969, Monsieur et Madame MEILLASSOUX actuels
propriétaires firent l’acquisition de cette propriété pour un
usage familial.
La tradition rapporte que le roi Louis XIV aurait dormi dans
cette maison lors de l’un de ses passages en Flandre.
D’après les recherches effectuées par Monsieur MEILLASSOUX
aux archives départementales sur les mémoires de Michel Ange de
Vuorden (1629-1699) Seigneur de Chéreng, il est précisé que le Roi
fit un voyage avec les grands de sa cour en 1680 pour leur montrer
la Flandre et que le cortège s’arrêta pour manger à midi au
Pont à Tressin (donc la Hamaide) le 03 Août 1680.
Le droit de
vinage
Ce lieu-dit Pont à Tressin est lui-même lié au
droit de vinage (ou péage) s’appliquant sur les ponts de la
Marque. Ce droit est plus ancien que la maison et on en a trace dès
le début du 14 ème siècle. Au Moyen-Age, la Marque coulait dans un
lit mal creusé qui formait de vastes marais et rendait la région
difficilement franchissable par les cavaliers et les voitures.
Aux quelques rares points de resserrement étaient établis des ponts
pour le passage des routes : ainsi nous connaissons Pont à Marque,
Pont à Bouvines et Pont à Tressin.
A cette époque, à défaut de « Service des Ponts et Chaussées »,
c’étaient les seigneurs locaux qui faisaient à leurs frais,
construire les Ponts et paver les chemins, avec aussi l’aide
des « corvées » demandées aux habitants des lieux ;
- Les péages instaurés sur les ponts et les routes devaient
permettre aux seigneurs d’être dédommagés des frais de
construction et d’entretien et ils étaient perçus avec
l’autorisation de l’administration royale.
C’est ainsi que fut créé, dès les temps très anciens, le
Péage sur les ponts à Tressin sur La Marque.
Au 18 ème siècle fut créé le « Service des Ponts et Chaussées » et
de grands travaux furent réalisés : le creusement du lit de la
rivière pour canaliser l’eau et réduire les inondations,
l’assèchement des marais pour gagner des terres cultivables,
drainage, etc … donnant au paysage local sensiblement son
aspect actuel.
Le Droit de Péage sur les ponts à Tressin sur La Marque fût
supprimé par l’Administration de la République en 1790 dans
le cadre des lois relatives à l’abolition des
privilèges….
Sa grande cheminée
>p> Elle est l’élément historique le plus important de
la maison.
Son mystère : elle est plus ancienne que la maison.
D’après ses recherches et les éléments qu’il
possède, Monsieur MEILLASSOUX pense pouvoir affirmer que les pièces
de la grande cheminée ont été reprises dans l’ancien château
féodal construit par les La Hamaide vers les années 1400, quand ils
sont devenus seigneurs de Chéreng.
Cette cheminée de 2,15 m sur 2,50 m en pierre de Tournai est
caractérisée par le style bourguignon et possède trois écussons
:
Les armes de France, les armes des de la Hamaide et les armes de
Jean Sans Peur qui fut duc de Bourgogne de 1404 à 1419. Au centre
de ce blason le Lion des Flandres, surajouté par le duc qui aurait
hérité de cette province par sa mère, permet de situer la cheminée
entre 1404 et 1430.
Sa restauration
En observant les photographies on peut remarquer
les travaux de restauration de la façade, entrepris par
l’actuel propriétaire.
- Au 1 er étage :
En 1977 : suppression de la porte en bois qui servait à rentrer les
sacs de grains. Elle est remplacée par une fenêtre semblable aux
autres.
- Au rez-de-chaussée :
Remplacement de 2 châssis à gauche de la porte
d’entrée.
- Enlèvement des enduits et rejointoiement complet de la
façade.
- Retrait des volets en bois qui cachaient certaines
sculptures.
En 1994 : les pierres atteintes par « la maladie de la pierre »
sont remplacées. Le cartouche portant un soleil a été repeint.
Cette restauration a valu à Monsieur et Madame MEILLASSOUX , un
prix décerné par l’Association des vieilles maisons
françaises.
Enfin, en 2003, d’autres pierres ont été remplacées et toutes
ont été couvertes d’un enduit les protégeant de la
pollution.
Dernièrement, à la demande de la Municipalité, les installations
EDF ont été enterrées et la maison a bénéficié de la pose
d’un joli trottoir pavé avec illumination nocturne de la
façade, qui mettent le bâtiment en valeur.
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