LE CIMETIERE DU CRET DE ROCH
Jean Guitton, philosophe stéphanois a écrit un jour " Saint Etienne
est pour moi la ville des morts car elle est entourée par les
cimetières. "
Le plus célèbre d’entre eux est bien sûr le cimetière du Crêt
de Roch situé sur une des 7 collines qui entourent la ville. Fondée
en 1802, cette nécropole qui surplombe la gare Chateaucreux et le
Zénith, se distingue par la beauté poétique des tombeaux et
sculptures qui en font le Père La chaise stéphanois (lequel père La
Chaise, ceci dit au passage, est né au château d'Aix en
Forez).
Le cimetière
du Crêt-de-Roc est le premier cimetière " moderne " de la ville. Il
est créé pour remplacer ceux qui existent autour des deux églises
paroissiales de Saint-Etienne : la Grand Église et
Notre-Dame.
Le choix du
site s'est fait en fonction des nouvelles normes en matière
d'hygiène publique promues à cette époque : un site à l'extérieur
de la zone urbanisée et aéré. Ici, le site est balayé par les vents
froids.
Le plan
initial est dessiné par Pierre-Antoine Dalgabio mais son projet,
quatre carrés et deux triangles tronqués, est refusé.
Le plan
définitif est donné par Jean-Michel Dalgabio, neveu du précédent.
Il reprend son idée tout en y apportant quelques modifications,
notamment l'ajout d'une chapelle ronde donnant à ce lieu un aspect
monumental.
Toute l’histoire de l’ancienne Armeville défile à
travers ses allées. Nombre de maires, industriels du ruban ou de
l’armement, d’artistes locaux, hommes
d’église… reposent en ces lieux. On peut y voir des
tombes de non chrétiens et de franc-maçon, des mémoriaux en hommage
aux résistants, aux victimes de la Shoah (une urne de marbre
contient des cendres d’Auschwitz), un monument aux pieds
noirs…
En 1825, il
faut déjà agrandir le cimetière. Ce projet est concrétisé en
1829.
En 1840, la
ville devient propriétaire de 42 000 m² de terrains pour agrandir à
nouveau le cimetière selon l'aménagement paysager du pépiniériste
Louis Vermorel. Ces travaux et les agrandissements suivants
respectent la répartition de surface, créée dès son ouverture : des
fosses communes gratuites, des concessions payantes et des
sépultures catholiques, des sépultures protestantes et non
catholiques. On fait face à une véritable urbanisation du cimetière
avec des monuments et des chapelles qui bordent ses
allées.
En 1875, il
faut à nouveau augmenter la surface du cimetière suite à l'annexion
des communes survenue 20 ans plus tôt. En 1876 et en 1909, la ville
acquiert ainsi 2,5 hectares de terrain au nord puis 8 000m² au sud.
Lors des travaux, la chapelle sépulcrale édifiée en 1818 est
démolie car devenue trop vétuste. C'est à cette période que l'on
doit l'édification des plus beaux monuments du cimetière qui
abritent de nombreuses personnalités de la ville.
Les amoureux de symbolisme y trouvent leur compte, anges, caducées,
mains, étoiles diverses, prophètes, citations latines à foison,
outils (tenailles, marteaux…) animaux réels ou
mythologiques… Pour finir et sans doute le plus émouvant, un
espace du cimetière est réservé aux petites tombes des
enfants.
Départ :
Point de départ au portail :
(MinDec) N 45° 26.630 E004°
23.438
·
Allez
sur le monument de Gérentet N45°26.593
E004°23.521et relevé le nombre de pics sur la barrière =
A
·
Allez
sur le monument du « souvenir français »
N45°26.563
E004°23.620 et passez derrière cet imposant monument ou il y a une
chaine. Comptez le
nombre de maillons à la chaine =B
·
Toujours sur
ce même monument, à
combien de poteaux sont reliés à cette
chaine =C
·
Rendez vous
sur le monument de la famille Robin-Châteauneuf N45°26.557
E004°23.544. Une splendide vierge est posée sur le toit et elle
possède une auréole particulière. Comptez le nombre d’étoiles sur
l’auréole = D
·
Après
cette petite balade, allez-vous désaltérer N45°26.574
E004°23.536. Vous trouverez un nombre peint sur cet
objet,
Prenez les
deux chiffres et multipliez les entre eux = E
Passons à l’adition !!