Dernier barrage du genre de la région, l'ouvrage à aiguilles de la Robertsau/Wacken, au pied du Palais des Droits de l’Homme, date de 1842.
Constitué de rideaux de madriers verticaux en bois (principalement du pin pour cette construction) appelés "aiguilles", ce type de barrage est l'invention de l'ingénieur français Charles Antoine François Poirée en 1834: le système d'aiguilles permet une régulation fine du courant en pivotant les aiguilles (manuellement par leur manche au sommet) ou plus globale en pivotant plus ou moins automatiquement les fermettes. Le système de blocage des aiguilles (radier sur le fond ou heurtoir) permet en outre un passage aisé des eaux en cas de crue.
Le système à aiguilles nécessitant une exploitation minutieuse et dangereuse (preuve en est la ligne de vie à laquelle doivent s'accrocher les exploitants) et son entretien devenant coûteux, seuls quelques barrages de ce type subsistent en France. Celui de Strasbourg n'est pas inscrit au registre des Monuments historiques.
Afin de découvrir la cache, il vous faudra vous rapprocher du barrage et dénombrer:
- AB : nombre de fermettes du barrage
* Les fermettes sont des éléments de charpente mobile servant de support à un ensemble d'aiguilles; on les distingue, pour leur partie émergée, comme étant des échelles verticales, parallèles au courant, présentes en aval du barrage.
Profitez ensuite de la vue, lointaine, sur le barrage et les institutions depuis la cache en:
N 48°3(B-A+B-A).(B-B)(A/A+B/B)(A+A-B)
E 007°4(B-A/A).(A+B/B)(A+A-B)(A+A+A+A-B)
