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Saint Félix - La castastrophe du 24 novembre 1912 Traditional Cache

This cache has been archived.

Repassaire: Bonjour,

Merci de me contacter si cette cache peut être réactivée. En attendant, elle est archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,

Repassaire - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

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Hidden : 10/1/2012
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


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Le 24 novembre 1912 à 1 heure du matin les sirènes d'alerte de la mine à l'entrée du village réveillaient les Saints Martinois.
Un dégagement d'acide carbonique venait d'endeuiller la commune.


24 mineurs de la mine de Saint-Félix venaient de trouver la mort


Le 23 novembre 1912 au soir, un tir fut effectué à l'étage 260 occasionnant un éboulement en cloche qui fit tomber une dizaine de tonnes de charbon.
Dans la même nuit, le 24 novembre, à 1 heure du matin, à l'étage 208 à 34 mètres au-dessous du niveau de la mer, alors que le poste de nuit s'apprêtait à remonter, un dégagement se produisit dans le traçage, projetant 400 tonnes de charbon.
L'acide carbonique envahit les galeries voisines, et descendant les plans inclinés, surprit 24 hommes dont les lampes s'éteignirent et qui ne purent se sauver dans l'obscurité.
L'enquête attribua l'accident à une insuffisance de la charge d'explosif ayant servi au tir de la veille au soir.
La secousse, en provoquant une cloche, avait préparé le dégagement sans le provoquer au moment choisi.

Dès que la nouvelle de la catastrophe fut connue, une imposante délégation se forma autour de la mine de Saint Martin.
Le 40 ème bataillon d'infanterie stationné à Alais mit en place un cordon de sécurité autour du puits par lequel le gaz continuait à s'évacuer. Les ventilateurs d'aération avaient été poussé à la plus forte puissance.

Monsieur Bureau, directeur, décida de descendre sur le lieu de la catastrophe pour essayer de sauver des survivants. Il était accompagné de quatre personnes, mais ils remontèrent assez vite, ressentant eux-mêmes des débuts d'asphyxie. Il fallut attendre quelques heures, pour qu'une équipe de quinze sauveteurs descende dans la mine. Ceux-ci remontèrent 22 victimes dans des linceuls qui furent placés dans des cercueils ; toutefois, deux restèrent introuvables.

Le 26 novembres, jour des obsèques, dès neuf heures, les cloches de l'église de Saint-Martin sonnèrent le glas. De nombreuses personnalités étaient présentes, en particulier tous les directeurs des mines voisines. La cérémonie débuta à douze heures trente par l'arrivée d'un corbillard attelé à deux chevaux, accompagné d'une trentaine de gendarmes à cheval. Le ministre des Travaux Publics, le préfet du Gard, les Sous-Préfet d' Alais et le directeur des mines avaient pris place au début du cortège.
Après les discours officiels qui eurent lieu à proximité du carreau de la mine, une foule énorme estimée à 25000 personnes se dirigea vers l'église. Le trajet dura près d'une heure et le cortège arriva devant un immense catafalque mis en place devant l'entrée de l'église.

La plus jeune des victimes avait 20 ans, la plus âgée 50. Cette catastrophe venait de faire 51 orphelins.

Le lendemain, les sauveteurs retrouvèrent les deux victimes manquantes, dont la cérémonie religieuse eut lieu à la cathédrale d'Alais.

Les installations minières s'étendaient face à la stèle vers l'ouest, au-dessus des commerces de l'autre côté de la route. On remarque encore les grands murs de soutennement du carreau de Saint-Félix.

Article de presse

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Additional Hints (Decrypt)

"Ar cerarm cnf zn cynpr" Ornhpbhc qr qvfpeégvba Fic

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)