Le parc Bois de Belle-Rivière souhaite la bienvenue aux Géocacheurs
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Bon Géocaching !
Histoire de Mirabel, Partie 3 : Les censitaires
Je ne suis pas historienne, mais j’ai lu un livre que j’ai adoré: Mirabel en histoires. Cela fait plusieurs années que je demeure à Mirabel, et je savais que Mirabel avait eu une histoire riche en évènements. Je me suis donc inspiré de ce livre afin de vous faire découvrir la colonisation et le développement de nos paroisses de la grande Ville de Mirabel. Je ne mentionne qu’une infime partie de notre histoire, car il y aurait tant à dire encore, que ce soit sur le temps des moulins, Belle-Rivière et son église protestante, le massacre de Saint-Benoît, le notaire Jean-Joseph Girouard, Sainte-Scholastique, alors chef-lieu de comté, l’exposition agricole, l’affaire Cordélia Viau, le train à Sainte-Scholastique, Arthur et Paul Sauvé, et naturellement l’expropriation à outrance pour l’aéroport de Mirabel, et j’en passe.
Tous mes textes de cette série de caches, ont été tirés du livre : Mirabel en Histoires de l’auteur Gilles Boileau, malheureusement décédé en décembre 2010.
Je profite des nouvelles caches que j’ai installées au Bois de Belle-Rivière, éditées le 28 avril 2011, pour vous faire connaître une page d’histoire de Mirabel. J’ai décidé de créer une page d’histoire différente par cache. Alors bonne lecture et bon géocaching!
À partir de 1780, les Sulpiciens concédèrent beaucoup de leurs terres de la seigneurie à des pionniers illettrés et ordinairement, ces actes étaient passés directement à l’étude des notaires devant 2 notaires. Mais, pour certains, dont un dénommé M. Charbonneau, ce ne fut pas le cas. Il dut se rendre dans la ville de Montréal, dans les lieux des Sulpiciens, signer devant 2 représentants de MM. Les Sulpiciens et 2 notaires. Ils ont concédé à M. Joseph Olivier Charbonneau une terre de 3 arpents de front par 25 arpents de profondeur, sise en la côte Sainte-Marie.
-Le preneur (le censitaire) et ses héritiers avaient beaucoup de contraintes à respecter. Les seigneurs ayant été obligés de construire un moulin pour les censitaires, ceux-ci devaient faire moudre leur grain au moulin de la seigneurie et devaient de plus payer pour service reçu.
-Tout censitaire avait une année pour prendre feu et lieu de son lopin de terre et, à chaque année occupée de la terre, il devait payer au seigneur « 10 sols et un demi-minot de bled froment » pour chaque superficie de 20 arpents.
-Les jours où le procureur se trouvait au manoir de Belle-Rivière, le censitaire devait aller porter en argent sonnant, ainsi que son blé. Le blé devait être de bonne qualité, puisque celui-ci était revendu à Montréal et que les gains allaient directement dans les poches du seigneur.
-Le seigneur pouvait reprendre la terre au censitaire n’importe quand, même s’il avait quelques règles à respecter, il n’était pas obligé de donner une compensation au censitaire qui avait perdu sa terre.
-Comme les seigneurs étaient les gestionnaires de leur territoire, ils devaient parfois faire des travaux de construction et, pour ce faire, ils demandaient à leurs censitaires de leur fournir le bois de charpente, pierre à chaux, et sables nécessaires pour le bâtiment à construire.
-Le seigneur obligeait le censitaire à réserver un arpent en bois de chauffage.
- Le censitaire devait faire un mur mitoyen entre les terres octroyées aux censitaires.
- Le censitaire devait travailler les chemins que le seigneur jugeait à propos pour l’utilité publique.
- Le censitaire devait travailler et cultiver la terre, la maintenir en bon état et valeur, et plusieurs autres droits que le seigneur s’octroyait, tels que : prendre, occuper ou couper des terres, creuser des canaux pour faire passer les eaux pour bâtir moulins, presbytères et églises.
Une petite cache un peu difficile à trouver….
Précision GPS entre 4 et 9 mètres.
Bon Géocaching!!!