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BBR #27 - Histoire de Mirabel : Saint-Janvier Traditional Cache

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NoNameX03: Merci de votre visite. [:)]

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Hidden : 4/25/2011
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Le parc Bois de Belle-Rivière souhaite la bienvenue aux Géocacheurs.
 
SVP, ne pas oublier d'acquitter vos frais d'entrée au comptoir de l'accueil, le parc est une corporation pour la
protection de l'environnement à Mirabel, sans but lucratif. Le parc encourage le géocaching, encourageons le parc.
 
 
Histoire de Mirabel,Partie 8 : Saint-Janvier
 
Je ne suis pas historienne, mais j’ai lu un livre que j’ai adoré: Mirabel en histoires.  Cela fait plusieurs années que je demeure à Mirabel, et je savais que Mirabel avait eu  une histoire riche en évènements.  Je me suis donc inspiré de ce livre afin de vous faire découvrir la colonisation et le développement de nos paroisses de la grande Ville de Mirabel. Je ne mentionne qu’une infime partie de notre histoire, car  il y aurait tant à dire encore, que ce soit sur le temps des moulins, Belle-Rivière et son église protestante, le massacre de Saint-Benoît, le notaire Jean-Joseph Girouard, Sainte-Scholastique, alors chef-lieu de comté, l’exposition agricole, l’affaire Cordélia Viau, le train à Sainte-Scholastique, Arthur et Paul Sauvé, et naturellement l’expropriation à outrance pour l’aéroport de Mirabel, et j’en passe.
 
Tous mes textes de cette série de caches, ont été tirés du livre : Mirabel en Histoires de l’auteur Gilles Boileau, malheureusement décédé en décembre 2010.
 
Je profite des nouvelles caches que j’ai installées au Bois de Belle-Rivière, éditées le 28 avril 2011,  pour vous faire connaître une page d’histoire de Mirabel.  J’ai décidé de créer une page d’histoire différente par cache.  Alors bonne lecture et bon géocaching!
 
À la différence des autres paroisses, Saint-Janvier ne faisait pas partie de la seigneurie du Lac-des-Deux-Montagnes, mais plutôt de celle de la seigneurie des Mille-Îles qui a été octroyée en 1683 à Michel Sidrac du Gué, sieur de Boisbriand.  Celui-ci a failli à ses obligations de seigneur et s’est vu dépouillé de son territoire au profit de ses 2 gendres en 1714.  Lorsqu’un des gendres mourut, la veuve et la sœur se partagèrent la seigneurie.  L’une des deux épousa Jean- Baptiste Céloron de Blainville en 1730 et c’est alors que la seigneurie prit le nom de la seigneurie de Blainville.  En 1768, madame veuve de Blainville fit de sa fille la gestionnaire de la seigneurie.  On commença à développer le sud de la seigneurie et un premier moulin fut érigé à Sainte-Thérèse en 1780.  Des colons venus de Terrebonne s’installèrent dans la partie nord de la seigneurie.  On a donné à ce territoire remarquable le nom de « pays fin ». Aujourd’hui encore, on ne sait pas trop pourquoi, certains prétendent que c’était la fin de la colonisation, et parfois on peut entendre dire « pays fini ».
 
En 1775, tous les habitants voulaient avoir leur paroisse. Le projet d’instaurer une paroisse dans le bas de la seigneurie à mi-chemin entre Sainte-Thérèse et Saint-Eustache ne faisait pas l’affaire du Curé Paquin de Saint-Eustache, qui se verrait alors départir d’une partie de sa population.
 
Pendant qu’en bas de la seigneurie on se chamaillait, les colons des « pays fins » étaient déjà assez nombreux pour réclamer leur paroisse.
L’évêque de Montréal vint constater lui-même en 1807 si le rapport émis en 1805 par le curé de Sainte-Anne-des-Plaines était véridique.  L’évêque constata alors que l’état des chemins entre le nord et le sud n’étaient pas aussi pires que ce qu’on lui avait dit.  Les habitants au nord de la seigneurie n’étaient pas contents car ils n’auraient pas leur église.  Les autorités, en plus de les ignorer, ternissaient leur réputation en les insultant parfois grossièrement.  Jusqu’au nouveau curé de la paroisse de Sainte-Anne-des-Plaines qui, ne voulant  pas avoir de ces gens dans sa paroisse,  les traitait d’ignorants et d’imbéciles.
 
Les années passèrent et ce ne fut qu’en 1845 que les colons eurent leur paroisse au « pays fin ».  Le 29 décembre 1845, l’évêque de Montréal permettait le détachement du « pays fin » pour créer la nouvelle paroisse.  L’amputation des paroisses de Saint-Jérôme, Sainte-Anne-des-Plaines et de Sainte-Thérèse-de-Blainville a permis de faire naître une nouvelle paroisse.
 
Précision GPS 4 à 9 mètres
 
Bon Géocaching!!!

 

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