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Du cimetière Saint Denis à nos jours ... Mystery Cache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour,

Merci de me contacter directement si cette cache peut être désarchivée. En attendant, elle est archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

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Hidden : 6/3/2011
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:

Les coordonnées GPS ne sont pas celle de la cache ... mais celle de la statue du Général Leclerc. Retrouvez l'énigme en fin de description

Le cimetière Saint-Denis

Le cimetière du prieuré de Saint-Denis situé en dehors de l'ancienne enceinte de la ville et dépendant de l'abbaye de Marmoutier, ordre de Saint Benoit, devint de bonne heure le cimetière principal et général de la ville d'Amiens.

Successivement agrandi dans le courant des XIIIe et XIV siècles aux frais de la ville, il fût entouré vers la fin du XVe et dans le courant du XVIe, sur l’initiative de la confrérie des Trépassés, d'un immense et magnifique cloître

Vue de l'intérieur
 
L'entrée vue de l'extérieur et de l'intérieur.

Élevé à l'aire des aumônes des bourgeois, ce cloître fut l’œuvre d'un certain nombre d'artistes Amiénois. Comme on le sait par ce qu'il reste de leurs ouvrages, ceux-ci étaient alors de grande valeur.



Le cloître était accompagné de plusieurs chapelles et particulièrement la grande et belle chapelle Saint-Jacques, enrichie de fondations et desservie par six chapelains qui devaient y célébrer chaque jour l'office canonial au complet. Plusieurs confréries y avaient leur siège.

Des processions et des prédications se faisaient dans le cimetière. On y entendit notamment le célèbre carme fr. Thomas Couette en 1429, et en 1530, fr. Etienne Paris, une des gloires de l'ordre de Saint-Dominique.

En y entrant, on éprouve un frémissement involontaire. Les curieux regrettent que le mausolée de la famille Hémart soit mutilé, et que des pièces de bois dérobent aux regards les beaux restes de ce chef-d’œuvre de Blasset.

Le crucifix devant lequel se trouvait la statue du vénérable évêque Msg Delamothe, était placé près de la muraille semi-circulaire que l'on découvre vers le milieu du cimetière.

On lit encore ces mots que le prélat (dignitaire ecclésiastique) y avait fait tracer :

"Il m'a aimé .... il s'est livré pour moi" *.

* C'est en cet endroit qu'eut lieu, le 14 avril 1825 la plantation de la croix de la Mission. Tout ce que les cérémonies religieuses présentent de plus pompeux, était réuni à celle-ci. M Guyon, l'un des missionnaires, y rappela les vertus du P. Firmin que la faux révolutionnaire frappa, lors des malheurs de la France et qui fût inhumé contre l'un des piliers du cloître par lequel on entre dans le cimetière.

Le grand cloître offre un aspect mélancolique. Les divers inscriptions qu'on y voit pénètrent l'âme d'un sentiment religieux. On chercherait aujourd'hui très inutilement dans ce cimetière la peinture de la surprise d'Amiens : elle a disparu depuis longtemps, et la tradition ne nous en a gardé que le souvenir ; mais on doit aux soins d'un antiquaire de cette ville, la conservation de la pierre des trois clercs *; condamnée injustement par la bailli Geoffroi de Milly.

* Elle est déposée dans l'avant-cour de la bibliothèque. Anciennement le maire d'Amiens allait faire amende honorable sur cette pierre, le cou serré d'une corde. Plus tard un cordon de soie remplaça ce sinistre emblème.

C'était au centre de cet antique dépôt des générations passées que les élèves de rhétorique (hypokhâgne et khâgne) venaient autrefois déclamer le jour de la Toussaint des odes ou ballades à la louange des Trépassés, et que les Rois de France touchaient les habitants d'Amiens attaqués d'écrouelles. Louis XIII les y toucha le 15 mai 1652, en présence des cardinaux Richelieu et de Lyon.

On y considère maintenant avec intérêt le caveau d'où furent exhumées les cendres du chantre de Ver-vert * : honneur insigne et dont il a seul jouissance entre plus de 300000 morts qui ont obtenu la sépulture dans ce vaste enclos.

* M. Natalis Delamorlière composa une pièce de vers sur la translation des restes de ce poète à la cathédrale : "La translation des cendres de Qresset". Cette pièce remporta le prix de poésie décerné par l'académie d'Amiens, qui, peu de temps après, reçut l'auteur au nombre de ces membres,

Quelques épitaphes fort singulières contrastaient jadis avec la tristesse de ce lieu. En voici quelques-unes, propres à faire connaître l'esprit du temps où elles furent composées.

On lisait celle-ci, sur la tombe
d'une fille majeure de 79 ans :

Ci-gît Mayon Fourré
Qui garda sa virginité
Tant l'hyver que l'été
Requiescul in pace.

Ailleurs on voyait celle de :

... Janotin Epifane
Qui toudis battait fort sa femme,
Il n'avait d'autre vice en lui,
Pour ce, Dieu lui fasse merci.


Et plus loin, celle de :

Jacques Hémart boen varlet,
Toudis armé et toudis prest,
Avec bonnet sur sa caboche
Et des éprons à ses galoches.
L'an 1500 et un quartron,
Il fût tué par un Bourguignon.

 

Ce bref résumé ne peut donner qu'une idée très imparfaite des innombrables et très curieux renseignements fournis par les archives sur ce cimetière d'autrefois dont il ne reste plus que de rares débris.

Abandonné au moment de la Révolution, puis petit à petit démoli, le cimetière est fermé en 1791, les cloîtres démolis l'année suivante. Les derniers vestiges disparaissent en 1840.

La Place Saint-Denis

Conçue en 1839 par l’architecte Auguste Cheussey, cette place fût aménagée à l’emplacement du cimetière Saint-Denis.


En parcourant la rue de Noyon, Jules Verne nous parle de deux institutions qu’il fréquentait.

« Je traversai la place Saint Denis […] Enfin je me précipitai comme une avalanche dans la rue de Noyon. Là s’élevaient deux hôtels que je ne connaissais pas, que je ne pouvais pas connaître. 

D’un côté, j’aperçus l’hôtel de la Société industrielle, avec ses bâtiments déjà vieux, rejetant par une haute cheminée les vapeurs qui faisaient mouvoir, sans doute, les admirables métiers -compositeurs d’Edouard Gand- rêve enfin réalisé de notre savant collègue. De l’autre côté se dressait l’hôtel des postes, superbe édifice qui contrastait singulièrement avec la boutique humide, obscure, où, la veille, après vingt minutes d’attente, j’étais parvenu à retirer une lettre, à travers l’un de ces étroits guichets si propices aux torticolis ! ».
Extrait de « Une ville idéale » 

C’est dans les salons Saint Denis créés en 1855 sur la place du même nom (détruits par un incendie en 1904), que Jules Verne donna en 1877 un bal travesti sur le thème de son roman De la Terre à la Lune. Il accueillit ainsi 700 invités, tous costumés, dont le célèbre photographe Nadar. 


« Quand on vit avec les provinciaux, il faut hurler avec les provinciaux. Le bal en question a été magnifique, en le donnant, je savais que je faisais le plus grand plaisir à ma femme…

Et ma femme n’a pu y assister ! Vous voyez d’ici le crève-cœur !! Vous savez bien pourquoi, en partie je suis à Amiens.

La vie de Paris avec ma femme, telle que vous la connaissez, était impossible. Eh bien, j’ai hurlé avec les loups, mais il n’y a pas lieu de s’en repentir ».* 
Lettre envoyée à son éditeur Pierre-Jules Hetzel au sujet de ce bal.

* Honorine Verne atteinte alors d’une pleurésie ne peut participer à cette soirée. C’est sa fille aînée, Suzanne qui la remplace dans le rôle de la maîtresse de maison

Place et Square René Goblet

GOBLET René est né à Air-sur-la-Lys en 1828 et mort en 1905 à Paris.

Avocat à Amiens, il fut maire et député de la Somme de 1871 à 1889, puis député et sénateur de la Seine. Ministre de l'instruction publique en 1885, Ministre de l'intérieur, puis Président du Conseil en 1886-1887, Ministre des affaires étrangères en 1888.

On peut retrouver la statue de René Goblet (inaugurée le 6 octobre 1907) dans la contre-allée du boulevard de Belfort.

Il y a peu de temps, l'espace piéton a été élargi et cette place fait maintenant partie de la nouvelle zone piétonne agrandie. Alors qu'il y a encore quelques années de nombreuses voitures pouvaient encore traverser cette place, aujourd'hui leur nombre est nettement réduit, ce qui rend ce lieu d'autant plus agréable. C'est aussi sur cette place que le très grand sapin de Noël de la ville est généralement installé, juste devant la très remarquable façade d'un des bâtiments de la place, constituée d'une architecture particulière et de sculptures murales remarquables.

La cache

ATTENTION !!! L'endroit a bien changé depuis le cimetière et le calme et l'intimité ne sont plus de rigueur.

Il y a par conséquent énormément de moldus … mais la cache peut se faire sans problème à n'importe quelle heure.

SOYEZ DONC DISCRET !

Il s'agit d'une nano noir magnétique que vous trouverez avec cette énigme :

Merci de bien remettre la nano au même endroit et
de loguer uniquement dans une case avec vos initiales
si votre pseudonyme ne tient pas.


Additional Hints (Decrypt)

(SE) Wr ercbfr ra cnvk à yn qebvgr qr Puneyrf (TO) Erfg va crnpr gb gur evtug bs Puneyrf

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)