FRANCAIS
Nous sommes à la confluence du Cher et du ruisseau de Senelles, les confluences restent des lieux privilégiés pour les caches, évidemment personne n'avait pensé à celle là, le ruisseau de Senelles vivant sa vie dans le plus profond anonymat.
Mais revenons en arrière, à l'époque ou la fée électricité n'était pas née, à l'époque ou on faisait de l'écologie à l'insu de son plein gré, ou l'énergie hydraulique était LA source d'énergie pour alimenter les moulins à farine, à tan, aux foulons, les scieries, les forges, les producteurs d'huile, etc...
Ce petit ruisseau malgré son aspect un peu triste alimentait une dizaine de moulins en partant de Céré la Ronde, sur une quinzaine de kilomètres de parcours, les moulins étaient alimentés via des biefs de rétention d'eau qui en fonction de leur capacité de stockage donnaient quelques heures de fonctionnement à la roue des moulins, une fois le bief vide, le moulin en aval stockait à son tour l'eau du ruisseau et pouvait l'utiliser, et ainsi de suite jusqu'au dernier moulin avant le Cher, la même eau avait permis le fonctionnement de l'ensemble des moulins, étonnant non !!!