La guerre froide est la période de tensions et de confrontations idéologiques et politiques entre les deux superpuissances que furent les États-Unis et l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et leurs alliés entre 1947 et 1991, année de l'implosion de l'URSS et de la dissolution du Pacte de Varsovie.
Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les relations entre les Américains et les Soviétiques se dégradent. L'URSS affirme vouloir garantir sa sécurité en s'entourant de pays alliés le long de ses frontières. L'Armée rouge ne se retire pas des pays qu'elle a libérés du nazisme et, contrairement aux engagements pris à la conférence de Yalta, n'y organise pas d'élections libres.
Au centre de la guerre froide se situent les questions nucléaires. Il semble que celles-ci, grâce à leur capacité de destruction inégalée, soient en grande partie responsables de l’absence de conflit à grande échelle entre les deux blocs, ce qu'on appelle l'« équilibre de la terreur » par la dissuasion, une peur du nouveau conflit mondial sous peine de la « destruction mutuelle assurée », à partir du moment où les superpuissances ont admis que l’usage des armes nucléaires doit être restreint au minimum. Ainsi la menace de conflit nucléaire aura désamorcé la crise des missiles de Cuba, ainsi que la crise du canal de Suez, limitant les conflits aux théâtres régionaux ou locaux.
La formation des blocs s’explique en partie par l’arme nucléaire que les États-Unis possèdent, mais pas l’URSS (qui l’aura bientôt cependant). Chaque État se range donc sous la protection de l’une ou l’autre des superpuissances : c’est le « parapluie nucléaire ». Un bloc se définit donc comme un ensemble de pays sous le parapluie nucléaire d’une superpuissance. Très vite, le monde se divise en deux blocs.
C'est en août 1957 que le Canada et les États-Unis créent le Commandement de la défense aérienne de l'Amérique du Nord, le NORAD (pour North American Aerospace Defense Command), d'abord sur une base provisoire.
Détecter, intercepter et détruire, tel est le mot d'ordre du NORAD. Un réseau de radars terrestres, de détecteurs et d'avions de chasse, installé sur diverses bases militaires au Canada et aux États-Unis, lui permet de remplir sa mission.
Tout au long des années 1950, le Canada et les États-Unis se dotent d'installations pour la détection aérienne. Ainsi, le long du 50ième parallèle, il y a eu la ligne CADIN-PINETREE. Quant à celle longeant le 55ième parallèle, elle portait le nom de McGILL FENCE.
A).. Trouvez la racine numérique du nom de la dernière ligne de défense aérienne qui a été installée dans le grand nord canadien le long du 77e parallèle.
B).. Trouvez la racine numérique de la ville de l’Abitibi qui a vu s’implanter une station de radar en 1950 dans le cadre du réseau PINETREE ?
En 1954, l’Armée canadienne a établi à Val d’Or une station pour ses avions de chasse qui avaient pour tâche de protéger, entres autres, la région de Montréal et de la vallée du Saint-Laurent contre les bombardiers soviétiques. Surprenant n’est-ce pas ?
Il y a plus encore, ces avions supersoniques étaient équipés d’armes nucléaires de type AIR-2 Genie.
C).. On fait référence à quel modèle d’avion de chasse ?
• T-33 SHOOTING STAR (6 )
• CF-104 STARFIGHTER (4 )
• CF-101 VOODOO (1)
• Aucune de ces réponses (8)
Dès le début de la guerre froide, la RCAF souhaite remplacer ses appareils vieillissants. Elle émit ses exigences à Avro Canada pour un nouvel appareil qui devait remplacer le CF-100 Canuck.
L’appareil proposé, le CF-105 Arrow, devait dépasser Mach 2, atteindre une altitude supérieure à 18 000 m, et exécuter un virage à 2 G sans perdre ni vitesse ni altitude. La satisfaction de ces spécifications apparaissait impossible à la plupart des observateurs.
Toutefois, le développement de l'appareil commença en 1953, pour aboutir à un avion de grande taille doté d'une aile delta en position haute. Le CF-105 Arrow a été le premier avion au monde équipé de commandes de vol électriques. De plus, il peut voler deux fois plus vite que le son, soit 2 240 km/h, ce qui en fait l'avion de combat le plus rapide jamais construit.
Le premier CF-105 Arrow sortit de l'usine le 4 octobre 1957. Cela aurait pu être un très grand évènement mais, le même jour, les Soviétiques lançaient Spoutnik 1, qui vola évidemment la vedette dans les médias.
D).. Le premier vol qui dura 35 minutes, eut lieu le 25 mars 1958. Quel pilote d’essai en était aux commandes ?
• Bill Arnold (2)
• Januz Zura Zurakowski (9)
• Keith Morgan (6)
• Aucune de ces réponses (7 )
E).. Quel était le numéro d’immatriculation de cet appareil ?
• PU-001 (2)
• RB-788 (8)
• RL-202 (4)
• Aucune de ces réponses (6)
Le 20 février 1959, le premier ministre du Canada de l'époque annonça à la Chambre des Communes l'annulation du projet Arrow. Officiellement, les arguments étaient que le projet était trop coûteux et qu'il ne répondait plus aux exigences après l'apparition des missiles intercontinentaux.
L'Arrow étant incapable de faire face à cette nouvelle menace, il valait mieux confier la défense à des missiles sol-air BOMARC américains qui étaient efficaces à la fois contre les bombardiers et les missiles.
Le projet fut donc totalement abandonné, alors que 37 appareils étaient déjà sur les chaînes de montage sur le point d'être finalisés et que 82 % des pièces avaient déjà été manufacturées pour les 87 appareils suivants.
Pire, le gouvernement ordonna de détruire tous les prototypes, tous les plans et données.
Du jour au lendemain, 60 000 employés furent licenciés, dont 13 000 chez Avro, le reste étant ceux des 660 compagnies sous-traitantes.
F).. Quel est la racine numérique du nom de famille du premier ministre canadien qui a mis fin à l'existence du ARROW ?
COORDONNÉES FINALES:
N45 28.CAD
W073 24.EBF
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