Le calcaire présent à
Fontaine-Henry est connu sous le nom de pierre de Creully,
d’Orival ou de Reviers. Plus grossière que le calcaire de
Caen, cette roche a été intensément exploitée comme pierre de
taille, pour la construction du château de Fontaine mais aussi pour
tout le village. Après une exploitation à ciel ouvert, le calcaire
a été extrait de multiples chambres et carrières souterraines, dont
les entrées sont bien visibles tout au long du chemin que vous
allez empruntez. Certaines galeries s’étendent parfois sur
plusieurs kilomètres.
![Photo1](http://img.geocaching.com/cache/7e5e4bc7-e2e3-417f-b745-578fa051e28d.jpg?rnd=0.7760737)
Il existe très peu de documents
historiques sur l’utilisation de la pierre sur le site de
Fontaine-Henry. Quelques traces témoignent de l’exploitation
de la pierre sur ce site avant la conquête de la Gaulle par les
Romains. Dès le XIème siècle, de nombreuses petites carrières
seront ouvertes.
A Fontaine-Henry, la construction
au XIIème siècle du château et de l’église est à
l’origine de la mise en exploitation des carrières proches.
Celles-ci vont directement profiter de l’ère industrielle
durant laquelle se construisent de vastes bâtiments agricoles, de
plus la plupart des habitations sont
agrandies.
![photo2](http://img.geocaching.com/cache/8633cb94-4eb9-470a-9efa-fe6f6eb8d926.jpg?rnd=0.1440512)
Les activités de ces carrières vont
évoluer au XXème pour produire de la chaux, puis elles vont cesser
leur activité, car concurrencées par les ciments et bétons. La
constance de la température et du taux d’humidité de ces
carrières permet ensuite leur reconversion en champignonnières.
Pendant la seconde guerre mondiale les carrières ont tour à tour
été utilisées pour le stockage des munitions des Allemands, pour
assurer le sommeil des habitants durant la bataille du
débarquement, et enfin, pour abriter des Canadiens en période de
repos. En 1990, la culture hors sol du champignon de Paris sous
hangar provoque une fermeture définitive pour les dernières restées
en activité.