Abancourt - Le Petit Chêne Mystery Cache
Abancourt - Le Petit Chêne
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Difficulty:
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Terrain:
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Size: 
(small)
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Abancourt - Le Petit Chêne
Les premières campagnes de prospection aérienne ont montré depuis les années 1960 que la Picardie était très peuplée dans l'Antiquité. Ses terres fertiles étaient exploitées par de grandes fermes appelées à l'époque sous le terme latin de villa.
Des centaines de villae ont pu être photographiées d'avion grâce à la remontée dans les labours hivernaux de la craie utilisée pour les fondations des bâtiments et des murs de clôture.
Entre 3200 et 4000 villae auraient existé dans le département avec parfois un confort remarquable.
Dans les années 1990, de grands travaux de fouilles ont confirmé l'existence de ces villae et ont de plus permis de mettre en évidence que la plupart d'entre elles avaient succédé à un établissement gaulois qui s'est transformé progressivement en se romanisant.
Initialement édifiés en bois et torchis reposant sur des ossatures de poteaux plantés ou des sablières basses. La pierre et la maçonnerie ne font qu'une courte apparition, généralement à partir du IIe et souvent jusqu'à la fin du IIIe siècle.
Les invasions germaniques de la seconde moitié du IIIe siècle ont porté un coup très rude à la prospérité des campagnes picardes.
A : Première cour (pars urbana).
B : Habitation principale.
C : Deuxième cour (pars rustica).
D : Mur de clôture.
E : Petit édifice carré : portail de communication entre les deux cours.
F : Seconde habitation (probablement la demeure du régisseur).
G : Nombreuses dépendances s'ordonnant de part et d'autre de la cour.
X : Quelques constructions désordonnées repoussées à l'extérieur, probablement pour les ateliers nauséabonds et dangereux.
Abancourt
Abancourt (qui signifie "jardin abandonné") a fusionné avec Warfusée (qui signifie "corps de garde détruit") pour donner Warfusée-Abancourt jusqu'en 1974 où une nouvelle fusion avec Lamotte en Santerre donne l'actuel Lamotte-Warfusée.
Le Petit Chêne
Venez sur le lieu d'une grande villa occupée du Ier siècle après J.-C. au IVe siècle.
Elle s’organise autour de deux cours rectangulaires. L’imposante résidence de plan linéaire avec pièces projetées aux deux extrémités de la galerie façade est isolée de la cour rustique par un mur à portique interrompu par deux imposants bâtiments-porches (dispositif rarissime). Les bâtiments de la pars rustica sont parfaitement alignés et leurs façades sont reliées par un mur continu. La cour est fermée par un mur de clôture interrompu en son centre par un grand bâtiment-porche. La cour est vide, à l’exception d’un petit édicule et de deux voies qui longent les bâtiments. Quatre grands bâtiments de plans différents sont répartis à des intervalles variés, de chaque côté de la cour et de façon symétrique. Il est à noter que de nombreux bâtiments extérieurs sont dispersés (sans organisation apparente) au nord, ce qui donne à ce site une extension totale de 6 ha.
La cache
Pour trouver cette cache, vous devrez trouver qui était le célèbre photographe qui a pris les photos aériennes qui ont permis de découvrir toutes ces villae picardes et qui a pris la photo ci-dessus.
Soit X le nombre de lettres de son nom de famille.
Soit Y l'année de sa mort.
Les coordonnées de la cache sont :
N 49° 52.7[(X x 5) + 2] E 002° 35.[Y-1531]
Additional Hints
(No hints available.)