*Le code QR est un type de code-barres en deux dimensions (ou code matriciel datamatrix) constitué de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc. En anglais, QR est l'abréviation de Quick Response, signifiant que le contenu du code peut être décodé rapidement. Attention à le lire dans le bon sens!
Point de départ, La chapelle Saint-Roch, le QR qui y est dissimulé vous donnera la 1ère partie des coordonnées de la cache finale, et les coordonnées du WayPoint C2.
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La Chapelle Saint-Roch: De nombreux édifices religieux du XVéme au XVIIéme siècles, époque de grandes épidémies, sont dédiés à Saint Roch. Né vers 1340 à Montpellier, ce fils de consul, orphelin très jeune, distribua une fois adulte ces biens aux pauvres. Après avoir guéri de nombreux pestiférés, il fut à son tour atteint par la maladie en Italie. Il se retira dans la forêt de Plaisance où seul un chien vint le secourir en lui apportant du pain dérobé à la table de son maître. Très populaire dans les campagnes, il est invoqué contre les maladies contagieuses. On le représente avec un bâton de pelerin et un chien.

La chapelle du Dieu de pitié dite « des Anglais »: En effet, après la bataille de Poitiers en 1350 où le roi de France Jean Le Bon fut fait prisonnier par Édouard III roi d'Angleterre, les garnisons composées de soldats étrangers, surtout allemands qu'Édouard avait appelée sous ses drapeaux étaient mécontentes et mal payées. Devenues inutiles, elles se formèrent en bandes qui prirent le nom de « grandes compagnies ».Ces bandits se choisirent des chefs et se mirent à ravager la France. L'un d'eux, le chevalier Eustache d'Aubrecicourt, général anglais, fut attaqué le 13 juin 1359 devant la ville de Nogent-Sur-Seine à la porte du faubourg Béchereau non loin de la chapelle du Dieu de Pitié, par Brocard de Fénestrange, chevalier lorrain au service du Régent de France. Le combat fut des plus meurtriers et les Français allaient succomber quand Henri de Poitiers, Évêque de Troyes, instruit du danger dont la ville était menacée accourut avec les habitants armés, puis invoquant le Très-Haut, il s'écria "O mon Dieu ayez pitié de nos gens" (d’après une tradition populaire, c’est de cette exclamation que provient le nom de la ville : Nogent – « Nos gens »). A cet instant même le ciel jusque-là très couvert s'éclaircit du côté de la ville et se chargea d'épais nuages sur la route de Bray où se trouvaient les Anglais. Cet événement permit à Brocard de rallier ses soldats et avec l'aide des habitants de Nogent il gagna la bataille et fit prisonnier le général anglais..

La motte féodale sur laquelle domine le musée Dubois-Boucher et les vestiges des remparts de la forteresse. En 1902, deux sculpteurs célèbres, Alfred Boucher et Paul Dubois, le premier élève et ami du second, unissaient leurs efforts pour proposer à la ville de Nogent-sur-Seine la création d’un musée dédié principalement à la sculpture contemporaine. Ces deux artistes étaient nés ou avaient vécu à Nogent-sur-Seine qui comptait déjà la présence d'un autre sculpteur reconnu, Marius Ramus, d'obédience néo-classique, originaire d'Aixe-en-Provence et qui s'était fixé à Nogent-sur-Seine depuis son mariage avec une nogentaise. À l’origine, la collection était constituée par des œuvres d'Alfred Boucher et de Paul Dubois, à quoi venaient s’ajouter des œuvres d’autres sculpteurs proches et amis, des céramiques, des tableaux, des dessins et des gravures. Le local choisi, une maison bourgeoise construite au sommet de la motte féodale, en lieu et place de l’ancien château médiéval, figurait sur un tableau peint par Alfred Boucher en 1881.

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