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Velléda la druidesse par Chateaubriand
La jeune fille s' arrêta non loin de la pierre, frappa trois fois des mains, en prononçant à haute voix ce mot mystérieux : "au-gui-l' an-neuf !" à l' instant je vis briller dans la profondeur du bois mille lumières; chaque chêne enfanta pour ainsi dire un gaulois ; les barbares sortirent en foule de leurs retraites : les uns étaient complètement armés ; les autres portaient une branche de chêne dans la main droite, et un flambeau dans la gauche. à la faveur de mon déguisement, je me mêle à leur troupe : au premier désordre de l' assemblée succèdent bientôt l' ordre et le recueillement, et l' on commence une procession solennelle.
Chateaubriand Les Martyrs, Livre X Lire plus ..
Chateaubriand passa une partie de sa jeunesse à Plancoët. De ses promenades solitaires et de ses reveries, il s' inspira pour écrire. Voir "François René Chateaubriand à Plancoët - GC3JF99"
Châteaubriant a fait de Velléda l’héroïne des livres IX et X des Martyrs.
L’action se déroule sous le règne de Dioclétien vers 284-305 lors des persécutions chrétiennes. Velleda est une druidesse gauloise et Chateaubriand a inventé le personnage d’Eudore dans le but d’élaborer une intrigue amoureuse.
Ce jeune Romain devenu gouverneur de la province armoricaine suite à ses nombreux succès face aux Bretons surprend Velléda en train de présider une cérémonie druidique. Elle rappelle aux Gaulois leurs anciennes victoires sur les Romains et les encourage à se rebeller. Pour contrer cette révolte, Eudore emprisonne Velléda et son père. Mais la jeune fille tombe passionnément amoureuse du chef romain qui finit par céder à ses avances.
Le père de la druidesse, pensant que la virginité de sa fille a été violée, entreprend de se venger mais il est tué par les soldats d’Eudore. Rongée par la culpabilité, Velléda se donne la mort à l’aide de sa faucille d’or.
En suivant le sentier et les panneaux vous arriverez à la roche Velléda (aux coordonnées) après 15 mn.
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