Le 22 mars 1997, un policier à cheval remarquait en contrebas du pont surplombant la ligne de chemin de fer Paris-Bruxelles à la rue Emile Vandervelde à Cuesmes neuf sacs poubelles noirs. De l'un d'eux sort une main. L'enquête avait rapidement révélé que les sacs contenaient des morceaux de corps humains, de trois femmes différentes, découpés à la scie à métaux ou au scalpel. Aucun tronc ni aucune tête n'avaient été retrouvés.
Deux jours plus tard, une autre découverte
Le 24 mars 1997, un autre sac contenant le tronc d'une femme avait été découvert au Chemin de l'Inquiétude, à proximité de la Cité Administrative de Mons. Le 18 avril 1997, trois sacs étaient découverts au chemin de Saint-Symphorien à Havré, près de Mons. Un des sacs contenait la tête de Nathalie Godart, disparue le 16 mars. Le 24 avril, un suspect était interpellé, Léopold Bogaert, dernier petit ami de Nathalie Godart. Après analyses, M. Bogaert avait été disculpé et relâché le 9 mai 1997.
Un point commun : le quartier de la gare
Les cinq victimes, toutes attribuées, aujourd'hui, au "dépeceur de Mons", avaient ce point commun qu'elles fréquentaient le quartier de la gare de Mons. La justice montoise et les enquêteurs, regroupés dans la cellule "Corpus", n'ont jamais pu établir l'identité du meurtrier. Près de treize ans après les faits, l'affaire avait connu un soubresaut avec l'arrestation, le 21 janvier 2010, d'un médecin boussutois Jacques Antoine pour l'agression d'une femme dans un centre médical de Boussu. L'homme avait été accusé par son propre fils d'être le dépeceur de Mons. Cette piste n'avait mené à aucune inculpation. L'enquête est donc toujours en cours.