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Le réseau hydrographique - An hydrographic network EarthCache

Hidden : 12/21/2012
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:

Le réseau hydrographique du PNJC (English follow)


La grande majorité du territoire du parc national est contenue dans le bassin versant de la Jacques-Cartier. Ce bassin de 1 515 km2 est situé sur le versant sud du massif des Laurentides et s’écoule donc vers le fleuve Saint-Laurent jusqu’à Donnacona. La rivière Jacques-Cartier prend sa source dans la réserve faunique des Laurentides, à 853 m d’altitude, dans les lacs Grand-Pré et Nadreau à l’est du Grand lac Jacques-Cartier. La rivière franchit un parcours de 177 km avant d’atteindre le fleuve. Elle s’écoule d’abord sur le plateau jusqu’au km 140 environ. De là, jusqu’au km 110, la rivière dévale le corridor structural de la vallée passant de 750 m à 250 m d’altitude, à la sortie du parc. Puis, elle s’écoule plus doucement dans la plaine du Saint-Laurent jusqu’au fleuve, à Donnacona.

La rivière Jacques-Cartier est accompagnée d’autres rivières qui circulent aussi dans des vallées profondes, telles que les rivières Sautauriski, à l’Épaule, Cachée et Cook. Le cours de ces rivières est orienté par le réseau de fractures secondaires qui entrecoupent la vallée principale avec un angle aigu. La Jacques-Cartier et ses principales rivières affluentes évacuent le trop-plein d’eau du massif sur le parcours particulièrement escarpé des fractures des vallées profondes. Parfois, les fractures se croisent à angle droit comme on peut l’observer au nord de la vallée de la Jacques-Cartier où celle-ci rencontre la Cavée, le Taureau et le Malin.

Le territoire du plateau est traversé par un grand nombre de cours d’eau permanents. Ces rivières présentent un tracé en baïonnette caractérisé par la multiplicité des angles sur leurs parcours. Les rivières empruntent différents vallons. Chaque coude localise un croisement où la rivière abandonne un vallon pour s’engager dans un autre, prenant ainsi une autre direction. Même la rivière Jacques-Cartier présente un coude (60 o) dans le secteur du Scotora où s’articule une jonction entre deux fractures d’orientation différente. En bref, tous les cours d’eau empruntent le réseau en quadrillé des vallons et des fractures du massif. Ce type de réseau hydrographique en baïonnette est caractéristique des régions accidentées possédant un socle de roches cassantes comme le massif des Laurentides.

Une quantité considérable de lacs viennent compléter le réseau hydrographique du parc. On a dénombré 216 plans d’eau sur les 670 km2 du parc. La nette majorité des lacs se situent sur les plateaux à des altitudes supérieures à 600 m, exploitant le moindre surcreusement du réseau de vallons responsable du modelé disséqué du plateau. Plusieurs lacs démontrent l’influence du relief sur le réseau hydrographique par leur allongement marqué de l’ordre de 3 pour 1 (3 fois plus long que large). Leur largeur est limitée par les versants des vallons dans lesquels ils sont emprisonnés. Il s’agit des lacs Sautauriski, Archambault, à la Chute, à l’Épaule, Ruban et de plusieurs autres.

Tout cours d'eau fait partie d'un réseau hydrographique qui est un système d'écoulement linéaire de l'eau, habituellement hiérarchisé (arborescent) ou structuré, assurant le drainage d'un bassin versant. Sauf dans certains cas vus plus bas, les cours d'eau d'un réseau hydrographique doivent pouvoir se suivre sans discontinuité de leur tête (source) à leur embouchure (exutoire).

Il existe divers types de réseaux hydrographiques (Gagnon, 1974). Les principaux réseaux hydrographiques sont illustrés schématiquement sur les figures a,b,c,d,e,f,g,h et i, représentés ci-bas. Dans un même bassin versant, les cours d'eau suivent habituellement un de ces types mais peuvent en suivre plusieurs si le contexte géologique ou géomorphologique est varié.

Nomenclature des principaux réseaux hydrographiques


a) Réseau hydrographique dendritique

Ensemble de cours d'eau ramifiés comme les branches d'un arbre (arborescence). C'est le réseau de base le plus fréquent dans un milieu d'érosion uniforme normal (ex. : région appalachienne).

b) Réseau hydrographique angulaire

Ensemble de cours d'eau arborescents, mais à angles droits. C'est le réseau le plus fréquent en milieu rocheux fracturé (ex : Bouclier canadien).

c) Réseau hydrographique parallèle

Ensemble de cours d'eau parallèles et rectilignes sur des surfaces rocheuses ou de dépôts meubles imperméables uniformes et homogènes à pente régionale constante dans unmême sens. C'est un réseau fréquent dans les plaines côtières (ex. : sud-ouest de la baie James).

d) Réseau hydrographique annulaire

Ensemble de cours d'eau disposés en anneaux, souvent avec de nombreux cours d'eau secondaires perpendiculaires de faible longueur. C'est le réseau le plus fréquent dans les structures géologiques en dôme où des roches de différentes résistances à l'érosion forment des anneaux concentriques (ex. : mont Mégantic).

e) Réseau hydrographique radial

Ensemble de cours d'eau divergents à partir d'un point central. C'est le réseau le plus fréquent sur les montagnes de forme circulaire ou conique.

f) Réseau hydrographique dichotomique

C'est en fait un réseau hydrographique dendritique inversé. Plutôt que d'amener les eaux vers un collecteur, les divers embranchements arborescents distribuent les eaux à partir d'un collecteur. C'est un type de réseau qu'on ne trouve que sur les deltas ou les cônes alluviaux (ex. : delta du fleuve Mackenzie).

g) Réseau hydrographique désordonné

Ensemble de cours d'eau et de plans d'eau d'orientations diverses dans les milieux rocheux ou de dépôts glaciaires imperméables à topographie peu contrastée (ex. : centre nord de l'île d'Anticosti).

h) Réseau hydrographique karstique

Ensemble de cours d'eau et de petits plans d'eau d'orientations diverses en milieu calcaire (voir fiche eau intermittente pour la répartition des régions calcaires du Canada). La particularité de ce réseau est lié au phénomène de dissolution du calcaire qui se traduit par des dépressions fermées, dont certaines sont remplies d'eau, et des cours d'eau dont certaines parties s'écoulent de façon souterraine (à partir d'une perte) et ne sont donc pas visibles en surface (ex. : centre nord de l'île d'Anticosti). En milieu faiblement karstique en surface, indépendamment du type de réseau hydrographique, il peut arriver que seulement une faible portion de cours d'eau soit souterraine sans que l'ensemble du réseau ne présente un caractère karstique.

i) Réseau hydrographique thermokarstique

Spécifique aux régions périglaciaires (voir section 4.2.1- ), le réseau thermokarstique est caractérisé par un ensemble de petits plans d'eau, résultant de la fonte différentielle du pergélisol, et reliés par des segments de petits cours d'eau sinueux d'orientations diverses. On emploie le terme thermokarstique pour caractériser le phénomène de fonte dont le résultat ressemble à celui de la dissolution en milieu calcaire (ex. : régions pergélisolées du Nord canadien).



Afin de réaliser cette cache de la terre, vous devez répondre à ces quelques questions :

1- À l'aide du schéma ci-bas, identifiez de quel type de réseau hydrographique s'agit-il ? (Réseau hydrographique d’une partie du versant sud du massif des Laurentides, PNJC)


2- Quels sont les éléments qui compose un réseau hydrographique?

3- Nommez 3 cours d'eau d'importance dans le Parc National de la Jacques-Cartier?

4- Identifiez le cours d'eau à la coordonnée N 47 10.533 W071 22.192?

5- Quelle est la largeur de la rivière (en mètre) à cet endroit?

6- Identifiez un endroit ou on peut retrouver une réseau hydrographique parallèle?

7- Optionnel : Prenez une photo avec votre GPS à la coordonnée N 47 10.533 W071 22.192.

Note : Une tarification d’accès au parc est exigée (Voir tarifs ici). S'il vous plaît, veuillez vous présenter au centre de découverte et de services au km 10, afin d'acquitter vos droits. Un permis de jour ainsi qu'un carton de stationnement vous seront remis. Pour connaître les heures d'ouverture du parc et du centre de service (l'accueil). Cliquer ici

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Hydrographic network (PNJC)

Most of the land of the national park is contained within the Jacques-Cartier drainage basin. The basin covers 1,515 km2 and is located on the southern slope of the Laurentian Highlands; it therefore flows out toward Donnacona on its way to the St. Lawrence River. The headwaters of the Jacques-Cartier river are up in the Laurentian wildlife reserve, at 853 m of altitude, in lakes Grand-Pré and Nadreau, east of Grand lac Jacques-Cartier. The river cuts a path 177 km long before emptying into the St. Lawrence. First, it flows out onto the plateau until approximately km 140. From there and until km 110, the river rushes down the valley’s structural corridor, plumetting from 750 m to 250 m of altitude upon leaving the park. Then, it flows more leisurely along the Saint-Lawrence Plain until it flows into the sea-going river at Donnacona.

The Jacques-Cartier river is accompanied by other rivers that also make their way through these deep valleys, such as the Sautauriski, à l’Épaule, Cachée and Cook. The course of these rivers is oriented by the network of secondary fractures that intersect the main valley at sharp angles. The Jacques-Cartier and its principal tributaries drain the overflow of water from the highlands along the extremely steep path it takes through the fractures of the deep valleys. At times the fractures criss-cross at right angles as can be seen in the northern section of the Jacques-Cartier valley where it meets the Cavée, Taureau and Malin gorges.

The terrain of the plateau is crossed by a high number of permanent waterways. These streams and rivers take a bayonet-curved route characterized by the multiple angles on their journey, and travel through different valleys. Each bend indicates a crossroad where the river leaves one valley to flow into another, and thereby taking another direction. Even the Jacques-Cartier has a bend (60o) in the Scotora sector where there is a junction between two fractures of different orientations. In short, all the rivers use the grid network of the valleys and fractures of the highlands. This type of bayonet-shaped hydrographic network is characteristic of hilly regions with a bedrock of brittle rocks such as the Laurentian Highlands.

All watercourses belong to a hydrographic network-a linear water drainage system that is usually dendritic or structured-carrying the runoff of a drainage basin. Except under certain circumstances we shall examine later, all watercourses in a hydrographic network must be able to flow without interruption from their headwaters (sources) to their mouths (outlets).

There are various types of hydrographic networks (Gagnon, 1974). The principal hydrographic networks are illustrated schematically in figure a,b,c,d,e,f,g,h,and i, depicted under the text. Within a given drainage basin, watercourses usually adhere to one of these types, but several may be present when the geology or geomorphology is variable.

Main hydrographical network type

a) Dendritic hydrographic network
A set of branching watercourses with a tree-like structure. This is the most common type in environments characterized by uniform erosion (e.g. the Appalachian Region).

b) Angular hydrographic network
Watercourses with a dendritic structure and with the further characteristic that they intersect at right angles. This is the most common type in environments characterized by fractured rocks (e.g. the Canadian Shield).

c) Parallel hydrographic network
A set of parallel and straight watercourses flowing over rocky surfaces or impermeable, uniform, and homogeneous unconsolidated deposits with a constant and unidirectional gradient. This is the most common type in coastal plains (e.g. south-western James Bay).

d) Annular hydrographic network
A set of watercourses laid out in rings, often with many short secondary perpendicular watercourses. This is the most common type in environments characterized by dome-shaped geological structures where rocks with varying resistance to erosion form concentric rings (e.g. Mount Megantic).

e) Radial hydrographic network
A set of watercourses diverging from a central point. This is the most common network among circular or cone-shaped mountains.

f) Dichotomous hydrographic network
This is, in fact, a reversed dendritic hydrographic network. Rather than gathering the water into a collector, the branches carry water away from the main channel. This is the type of network found in deltas and alluvial fans (e.g. Mackenzie River delta).

g) Unordered hydrographic network
A set of watercourses and waterbodies with varying orientations located in rocky environments and impermeable glacial till that is topographically uniform (e.g. north-central Anticosti Island).

h) Karstic hydrographic network
A set of watercourses and small waterbodies with varying orientations overlying limestone bedrock (c.f. intermittent water fact sheet for the distribution of karst in Canada). A unique feature of this network is enclosed depressions-some of which are filled with water-created by the dissolving of limestone, and watercourses that partially run underground (along a gradient) and so cannot be seen from the surface (e.g. north-central Anticosti Island).
Regardless of the hydrographic network, in regions that are only slightly karstic a small proportion of the watercourses may lie underground while the network as a whole does not reveal karstic features.

i) Thermokarstic hydrographic network
Specific to periglacial regions (cf. Section 5.2.1), the thermokarstic network is characterized by many small waterbodies that are created by thawing permafrost and linked by short, sinuous watercourse segments with varying orientations. The name thermokarstic reflects the phenomenon of thawing, which yields a relief similar to that of dissolving limestone (e.g. permafrost regions of the Canadian north).



To achieve this earth cache, please answer these questions :

1- Using the diagram below and, identify what type of drainage is it? (Drainage network of a portion of the southern slope of the Laurentian Highlands, PNJC)


2- Which are the principals elements who make up an hydrographic system?

3- Name three major rivers in the "Parc National de la Jacques-Cartier"?

4- Identify the river at the coordinate N 47 10.533 W071 22.192?

5- Which is the width of the river (in meters) at this location?

6- Identify a location (Quebec) where you can find a parallel drainage?

7- Optional : Take a picture with your GPS the coordinate : N 47 10.533 W071 22.192.

Note: An entry fee to the park is required (see rates here). Please, go to the discovery center at km 10, in order to discharge your rights. An access day permit and parking pass will be given. To know the opening hours of the park and the service center,please click here

Additional Hints (No hints available.)