Soiron (2) 100 ans le 4 août 2014 Traditional Cache
Soiron (2) 100 ans le 4 août 2014
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Difficulty:
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Terrain:
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Size: 
(regular)
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Soiron (2) 100 ans le 4 août 2014
Le 4 août 1914 vers 16 h 15, une colonne de 7 à 8000 hommes des troupes de Guillaume II venant de Slassin descendirent vers le beau village de Soiron. Les soldats envahirent le village et firent halte dans les rues menant vers Olne, Xhendelesse, et le reste des versants allant de Sclassin vers Fays.
Les soldats prirent position pour s’y reposer et passer la nuit. Ce fut un moment de vive émotion et de stupeur dans tout le village.
Le château du baron H. de Woelmont leur fut livré, toutes portes ouvertes et la grande cour reçut son plein de soldats, de chevaux et de canons. Les communs et toutes les dépendances furent également remplies de tout ce monde, harassé par leur marche, se mettant à l’aise, se lavant à grande eau et préparant son gîte..
Dans le village, les chefs organisèrent l’installation des soldats chez l’habitant.
Des sentinelles furent placées à tous les chemins et le camp ainsi formé prépara son repas du soir.
Après le repas et la soirée, un calme relatif, mais combien précaire, on n’allait pas tarder à le savoir, s’étendit sur le village non endormi, mais muet dans la crainte et l’angoisse.
Soudain, un coup de feu éclate sec et net, et instantanément une fusillade lui répond comme si l’étincelle avait mis le feu aux poudres. Les soldats entamaient une fusillade contre leurs compagnons d’armes que, dans la nuit et l’affolement de la surprise, ils prenaient pour des ennemis. Ils s’envoyèrent des balles même d’un versant à l’autre pendant plus de vingt minutes. Quatorze tués et quarante-sept blessés, tel était le bilan de cette tragique méprise dont les habitants devaient redouter les conséquences.
Il y eut une enquête activement menée par les officiers dans un va-et-vient fiévreux.
Vers deux heures, le bourgmestre M. Gerkens fut emmené et fait prisonnier (il n’est rentré que bien des mois après).
Les soldats, pour se venger, fusillèrent trois hommes du château vers 1 h du matin.
Les blessés furent soignés par des habitants, dont M. Jean Decloux qui le lendemain devait, en manière de récompense, être lâchement assasiné par d’autres soldats dans sa maison à proximité du château de Sclassin.
L’intérieur de l’église fut un lieu de rassemblement et de soins. Après le départ des blessés, l’église présentait un tableau indescriptible : les nappes d’autel avaient été arrachées pour servir de pansements et le mobilier bousculé et brisé.
Vers 4 heures du matin, toutes les troupes se mettent en marche vers Olne et un détachement est laissé dans le village, pour procéder à l’inhumation des morts.
A une entrée du parc, étendus sur le gazon, sous un soleil brûlant, les trois hommes fusillés la nuit formaient un groupe affreux. C’étaient le garde–chasse, le jardinier du château et un des ouvriers qui travaillaient régulièrement dans la propriété du château.
Une pensée pour nos aïeux ……
Une tombe à leurs noms, est dans le cimetière de Soiron.
Léon GILLARD, Joseph HANNON, Léonard PIRARD assassiné château du Village.
Jean DECLOUX assassiné à Sclassin.
En souvenir de ces évènements, je me permets de faire une cache à cet endroit qui me semble assez discret et à l’abri des regards.
Je vous suggère de garer votre véhicule sur la place devant l’église, car les rues internes sont en excepté circulation locale.
Bien replacer la boite, et soyez discret.
Merci.
Additional Hints
(Decrypt)
Zhe