A l’issue d’une réception dans le château de la Glestière, le docteur Lenoir est trouvé assassiné.
Le cadavre à été traîné au pied de l’escalier menant à la cave.
Le château de la Glestière :
Le château de la Glestière (inscrit Monument Historique) est constitué d'un logis, de communs au nord-est, d'une ferme, d'un grand et d'un petit colombier au nord-est.
Le logis porte la date 1655, les armes de Bretagne et des Gardin.
Il est représentatif de l'architecture noble du milieu du 17e siècle : corps central et ailes en légère avancée couvertes de toit en pavillon. Aux angles de la façade est, deux tours d'escalier en pan de bois mis à nu, couvertes de toit à l'impériale couronné d'un pigeonnier. Les deux façades ouest et est sont ordonnancées en cinq travées régulières, à deux niveaux, couronnées de lucarnes. Les piédroits harpés des fenêtres se prolongent dans les pleins des travées, ce qui, avec les bandeaux horizontaux, est caractéristiques du style Louis XIII.
Notes de l’interrogatoire :
A une heure du matin, après une réception animée, on trouve au pied de l'escalier menant à la cave, le corps du Dr LENOIR. Le praticien a été assassiné entre minuit et 1 heure. Les domestiques ont quitté la villa à 23 heures. Seuls les invités, des intimes du mort, peuvent être suspectés.
Madame PERVENCHE a entendu le chien de garde aboyer vers minuit 10. Elle était dans le petit salon où, par désœuvrement, paraît-il, elle s'était enroulé autour du poignet le cordon des tentures qui s'était cassé ! S'en est-elle servi pour tuer ? Impossible : le professeur VIOLET bavardait avec elle à ce moment-là ! à moins qu'ils ne soient complices, évidemment ?
Mademoiselle ROSE accuse le Dr OLIVE, ruiné par des spéculations malheureuses, de « viser » le cabinet de son confrère et... néanmoins ami mortel (sic). Mais cette accusation tombe : le Dr OLIVE portait bien un 6,35 mais ne s'en est pas servi.
Au fait, que faisait-il dans le bureau avec le colonel MOUTARDE qui, lui, soupesait un lourd chandelier à son entrée ? Un chandelier, n'est-ce pas l'instrument contondant par excellence ? L'autopsie le dira.
Madame LEBLANC est allée se rafraîchir dans la cuisine. Or Mademoiselle ROSE s'y trouvait déjà qui nettoyait un couteau, soi-disant pour se couper une tranche de rôti froid. Mais elle est passée par la salle à manger où elle aurait pu trouver de quoi se sustenter. La table n'avait pas été débarrassée...
Des brins de tabac blond, coupé gros, ont été remarqués sur le veston du mort. Seul le colonel MOUTARDE fume de ce tabac. On sait aussi qu'il a traversé le hall pour aller à sa voiture prendre un objet : ne serait-ce pas une clef anglaise ?
Un inspecteur a trouvé dans le studio, dissimulé sous un fauteuil, une petite matraque de sac à main. Elle appartient à Madame LEBLANC qui ne s'en cache pas d'ailleurs ! Elle prétend l'avoir égarée... tout simplement. Au reste, a-t-elle ajouté en riant : « j'oublie tout, même vos soupçons à mon égard... ».
En résumé l'assassin ne vient pas du dehors. Les invités se haïssent... cordialement. Personne ne peut présenter un alibi en « béton ». Le crime ne profite à aucune des personnes présentes.
C'est le crime presque parfait : on ne sait pas qui l'a commis, avec quelle arme, et dans quelle pièce du château.
Après une enquête minutieuse, vous pensez avoir découvert le coupable. Vous réunissez l’ensemble des suspects au château pour les confronter. Mais au milieu de votre démonstration, la lumière s’éteint et une ombre s’enfuit…. Il vous faudra la rattraper…. C’est à vous de jouer !
Les suspects :
Colonel MOUTARDE / Dr OLIVE / Prof. VIOLET
Mme PERVENCHE / Mlle ROSE / Mme LEBLANC
Les armes :
Revolver / Corde / Clef anglaise
Matraque / Poignard / Chandelier
Les lieux du château :
Véranda / Petit salon / Salle à manger
Bibliothèque / Grand salon / Bureau
Hall / Cuisine / Studio
Vos premiers indices :
Informations :
Cette histoire est une fiction.
Le parcours fait environ 10 km (2h30 à 3h de marche), il suffit de suivre le balisage jaune (voir plan joint).
Attention, le parcours comporte deux traversées de la D 288, route très fréquentée : soyez prudents !
Par temps humide, prévoir impérativement des bottes !