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Au commencement ... Traditional Cache

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Quanlau: plus de cache, plus de temps.... :/

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Hidden : 10/25/2013
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:



Au commencement ...


La naissance de Saint-Pierre-des-Corps est intiment lié à l’histoire de la paroisse.

L’église Saint-Pierre, simple oratoire élevé dans les premiers temps du christianisme, devint le siège de la paroisse. Un premier témoignage au IX siécle, en ferait l’église la plus ancienne de Tours à avoir conservé son vocable1. Oui, Saint-Pierre-des-Corps à d’abord appartenu à Tours.
3 autres églises, aujourd’hui disparue, portait le nom de Saint-Pierre quelque chose. Pour l’identifier par rapport aux autres « Saint-Pierre », on lui attribua le nom de Saint-Pierre-des-Corps.
A l’emplacement de la Gare du canal2, les romains brûlaient leurs morts dans un « ustrinum »3. Tout près, au IX siècle, dans le cimetière gallo romain de Saint-Jean-des-Coups4, furent entassés les corps des vaincus lors de la défaite contre les Normands. La présence de ces deux sites funéraires contribuèrent à ce choix.
Le nom complet de la paroisse n’apparut qu’en 1280. Coupée en deux aux XVI et XVII siècles par la construction d’une nouvelle enceinte fortifiée, terminée en 1685, la paroisse Saint-Pierre-des-Corps devint alors une entité territoriale différente, l’essentiel des maisons et l’église demeurant à l’intérieur des remparts. Les paroissiens « extra-muros » ne pouvaient toujours fréquenter  la messe qu’en l’église Saint-Pierre. Elle resta église paroissiale pour les habitants de Saint-Pierre-des-Corps devenue commune en 1792 et jusqu’à la construction de la chapelle de la médaille : Consacrée en 1908. Le cœur de notre commune ne sera donc plus en bord de Loire, mais où nous la connaissons aujourd’hui.

1 Vocable est le nom du saint auquel une église doit son appellation.
2 Voir sur le plan de tour la rue du quai de la gare du canal
3 L'ustrinum est l'endroit dans la Rome antique où l'on brûlait le corps. Il semblerait ainsi que l'ustrinum fut un terrain public servant à brûler les corps, et où étaient portés par leurs parents ou amis les corps des personnes qui n'avaient pas été assez riches pour acquérir à cet effet un morceau de terre près de leur tombeau.
4 Parc Mirabeau aujourd’hui

 

Eglise Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (XXe)

L’église de Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse fut bénie le 28 mai 1908, jour de l’Ascension, par monseigneur Renou, archevêque de Tours. La cloche Marie-Louise-Théophile est à l’extérieur.
Le premier curé, Paul Pay, né à Luynes, est installé à la Médaille Miraculeuse le dimanche 26 juillet 1908. Démissionnaire pour des raisons de santé en septembre 1950, il c’est éteint à Tours en 1958. Un paroissien le dépeint ainsi : « Cultivé, homme de goût, populaire et autoritaire ; collaborer avec lui était un art difficile. » Il développe les œuvres, groupes sportifs, cinéma, colonie de vacances, mais les rapports avec la municipalité communiste sont inexistants : on s’observe.
Le dégel s’amorce avec son successeur, l’abbé Le Blay. Un petit groupe de Fils de la Charité (une congrégation spécialisée dans l’apostolat en milieux populaires), furent aux premières loges de la rivalité entre les "cocos" et les "cathos" dans la cité cheminote pendant les décennies ayant suivi leur arrivée en 1950. Plusieurs prêtres-ouvriers travailleront alors dans des usines de Saint-Pierre et œuvreront par la même occasion à la normalisation des relations entre les différentes "paroisses" de la ville. Saint-Pierre, fut longtemps le "Petit monde de Don Camillo". Il n’y avait pas vraiment de dialogue entre les uns et les autres, plutôt de l’affrontement. On se regardait en chiens de faïence." En juin 1963, à la mort du pape Jean XXIII, le drapeau tricolore est mis en berne au fronton de la mairie.

Non loin de l’Hôtel de ville, Notre Dame de la Médaille Miraculeuse est d’aspect modeste, sans clocher elle est constituée d'une simple nef rectangulaire prolongée par un chevet plat. Les vitraux ont été exécutés par les ateliers LOBIN, de Tours. Elle accueille environ 200 fidèles chaque dimanche. Le double, voire le triple, au moment des fêtes religieuses.

Eglise de l’Assomption

A la Diablerie, au 28 avenue Lénine s’élève « l’église de l’Assomption » qui n’est autre qu’une chapelle.
En 1952 une souscription lancée auprès des paroissiens permit d’acheter le terrain au prix de 3 millions de francs de l’époque.
Au départ, la première salle réalisée servit de patronage puis, agrandie et aménagée, devint une chapelle. Une église devait lui succéder mais elle n’a jamais vu le jour.
Plus petite que celle du centre, l’église de l’Assomption n’a pas plus de clocher, mais possède une prairie ombragée où il fait bon se reposer.

Allusion à la tradition cheminote de la ville, un lutrin de l’église de l’Assomption représente un mécanicien téléphonant à la sortie d’un dépôt pour demander la voie libre. Cette réalisation est l’œuvre d’un artiste local, Alexandre Marpeau, ancien mécanicien de route du dépôt de Saint-Pierre-des-Corps.

J’ai choisi de placer la cache à l’église de l’assomption car il faut s’y arrêter pour la découvrir, contrairement a Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse qui peut se voir depuis la route et que je vous invite également à découvrir.

Source : blog les epines forte,  site des clocher de la France, livre les vielles fermes de SPDC.

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