Situé au fond de la vallée de l'Alagnon, bordée par des orgues basaltiques et traversée par une rivière, Blesle, riche d'un passé exceptionnel, était connue dès le Haut Moyen-Âge. Son isolement l'a préservée des affres du temps. Vers le milieu du IXème siècle, sur le site d'une ancienne villa gallo-romaine "villa Blasilia", Ermengarde, comtesse d'Auvergne, fonda une abbaye bénédictine de femmes siècles maîtresse de Blesle et ne dépendait que de l'autorité du Pape. Les chanoinesses n'étaient pas cloîtrées et vivaient dans leur maison particulière. Les Seigneurs de Mercœur, très puissants dans la région furent pendant longtemps les vassaux de l'abbesse, jusqu'au moment où le monastère dut reconnaître leur droit de justice.
C'est autour de ces deux pôles, monastère et château, que se développa la ville..
Vue d'ensemble du chateau des Mercoeur.
.
Le XIIIème siècle vit le début du développement de la cité. Vers 1240 l’agglomération était assez considérable pour que Saint-Louis, lors de son passage à Brioude, accorde la permission de tenir des assemblées sous le nom de corps commun. La ville fut alors entourée de murs fortifiés dont on trouve encore une courtine et quatre tours sur le Vallat et, dominant le bourg, à l’est, la tour de guet du Massadou. Les remparts virent passer les routiers de la guerre de Cent Ans. A l’abri de leurs murs, venaient se réfugier les habitants des faubourgs...
Grâce à la volonté de habitants, quarante-trois maisons à pans de bois et à portes sculptées, des tourelles et des pignons ont été rénovés et remis en valeur.
Blesle est aussi le village préféré de notre "instit" national : Gerard Klein.
Un autre Gérard : "Jugnot" cette fois-ci , y a séjourné un moment, car Blesle fut le lieu de tournage d'une des dernières versions de "La guerre des boutons".
... On peut d'ailleurs y voir quelques photos devant l'épicerie ...