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Ecaussinnes-Carrières Multi-Cache

Hidden : 8/19/2013
Difficulty:
3.5 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Balade dans les anciennes exploitations de "petit granit" ou pierre bleue d'Ecaussinnes. Roundtrip in the old quarries of Blue stone in Ecaussinnes.



Trou Barette.© MJX

Cache adoptée en mémoire Pailloux.

Ecaussinnes ainsi que Soignies sont très connues pour leur exploitation de pierre de taille.
L'exploitation du "petit granit" a connu un essor considérable couvrant, dans le Hainaut, un bassin industriel qui s'étendait de Maffle à Ligny.
Le "petit granit", appelé aussi pierre d'Ecaussinnes ou pierre bleue est une roche sédimentaire de l'étage Tournaisien du Carbonifère. Elle contient essentiellement du carbonate de calcium, parfois sous forme de cristaux blanc de calcite. On peut aussi y trouver du sulfure de fer (pyrite) et du fluorure de calcium (fluorite).
Son appellation de "petit granit" porte à confusion, puisque le granite (avec un e final) est une roche magmatique plutonique composée de feldspath, de quartz et de mica, cependant la grande quantité de fossiles cristallisés, les encrines, donne à cette roche un aspect scintillant analogue à celui du véritable granite.
D’autres fossiles sont également observables : Asteractinella (appelé communément « pas de loup ») , Caninia , Fenestella et Michelinia (des coraux) , Seringopora ( un autre corail appelé communément « brins d’soris – caca de souris ») , Spirifer , Straparollus ,…
Vous pourrez découvrir ces minéraux et fossiles sur les pierres qui parsèment non seulement le village, mais la Belgique entière, et même l’Europe. Elles ont effectivement servi à faire des monuments funéraires et autres , des encadrements de portes et fenêtres, des soubassements de maison, mais aussi, des châteaux, des hôtels de ville, des trottoirs (la plus grande dalle se trouve à Bruxelles, en face du Parlement) , des pavements de rue,…

L'exploitation de ce "petit granit" a commencé, à Ecaussinnes, par des carrières situées dans le village même.
Ces exploitations sont aujourd'hui abandonnées sans aucune exception, mais elles ont formé dans l'agglomération un relief artificiel de "trous" et de "tiennes", de gouffres ennoyés et de collines plus ou moins boisées où on amassait les terres de couverture et les « raches »(les mauvaises pierres).
Malheureusement, tous ces vestiges sont soit disparus ou en voie de disparition, soit dans des propriétés privées avec bien entendu interdiction d’entrer sans autorisation.

Je vous propose une multicache qui vous donnera un petit aperçu de ce qui reste observable. Cette balade peut se faire en voiture ou mieux, en vélo ou à pied pour les plus courageux (6.5km si vous ne faites que les WP). Les éléments non visibles seront indiqués (NV).

Le point de départ est le parking de la gare d’Ecaussinnes. (P1)(N50 33.730 E4 09.455)

La gare a été reconstruite en 1971 sur l’emplacement de l’ancienne gare d’Ecaussinnes-Carrières. Un quai et une voie étaient dédiés à la ligne 106 Ecaussinnes-Carrières – Lembeek par Ecaussinnes-Nord (une autre gare) et la vallée de la Sennette. De l’autre côté des voies, on peut distinguer un ancien atelier de tailleur de pierre (« la granitière » , actuellement Marbrerie Gaudier-Rembaux).
En WP01, (N50 33.734 E4 09.415), notez en A l'unité de l'année de construction.

Prenez vers le Nord l’avenue de la Déportation. Elle est bordée de quelques grandes maisons ayant appartenu à de riches maîtres de carrières. Non loin de la poste (N50 33.791 E4 09.605), trouvez la maison d’Ernest Martel, bourgmestre d'Ecaussinnes-d'Enghien de 1921 à 1929, député permanent de la Province de Hainaut, secrétaire national de la Centrale de la Pierre, président de la commission administrative de l'Ecole Industrielle. Pas de plaque commémorative, mais un indice : une gloriette en béton et un magnolia ; ou prenez les coordonnée du parking et ajoutez (32*A) à la latitude et (114*A) à la longitude.
En WP02 ( ?) notez en B la moyenne des 2 numéros de la maison .

Continuez vers le Nord-Est en prenant la rue Ernest Martel. Sur la droite, se situe le « trou Barette » (N50 33.835 E4 09.864) et au loin sa « tienne » (N50 33.851 E4 10.046). Il sert de réserve d’eau potable à l’ancienne CIBE, actuellement VIVAQUA.
En WP03, (N50 33.898 E4 09.728), notez en C le numéro de la ligne de bus.

En (N50 34.022 E4 09.975) se trouve l’ancienne école industrielle où on formait les tailleurs de pierre. La plupart des travaux des élèves, qui ornaient le jardin ont été récupérés par le musée d’histoire locale (voir plus bas).

Continuez vers le Nord-Est par la rue de la Haie jusqu’au rond point où se trouve la locomotive « Marie-Henriette » qui servait au transport des pierres.
En WP04, N50 34.091 E4 10.139, notez en D la date de construction de cette vieille machine.

De l’autre côté de la rue se trouve une marbrerie, installée sur un ancien atelier de tailleur de pierre. Il en reste 4 sur le territoire de la commune.
En WP05, N50 34.081 E4 10.149, notez en E le numéro inscrit sur la boîte aux lettres.

Continuez la rue de la Haie. Sur la gauche, en allant au bout du parking du grand magasin, vous pourrez apercevoir entre les arbres ce qui reste de la carrière des 12 Bonniers en (N50 34.114 E4 10.054).
En WP06, (N50 34.162 E4 10.057), notez en F le nombre de poteaux servant de base au kiosque.

En N50 34.211 E4 10.293, se trouvait la carrière Sirjacq (NV). Elle a été comblée par des immondices. C’est maintenant un jardin d’enfants.

Prenez la rue St-Roch vers l’Ouest.
Empruntez sur quelques mètres un petit chemin sur la gauche, (N50 34.261 E4 10.211), où on peut observer le « trou de la carrière Saint-Roch »(N50 34.237 E4 10.203) et sa « tienne » (N50 34.303 E4 10.120). En WP07 (N50 34.317 E4 10.172) Notez en G le numéro de la case où se situe Cochan sur la carte.

Profitez-en pour visiter l’ancien cimetière tout proche (N50 34.417 E4 10.190)(traversez le nouveau cimetière). Il est rempli de pierres tombales en petit granit.

Puis revenez sur vos pas et prenez la rue des Otages jusqu’à la Grand-Place d’Ecaussinnes d’Enghien (N50 34.182 E4 10.526) où se trouve la maison communale (belle construction en briques et pierres bleues ouvragées) et le monument aux morts.
En WP08, N50 34.182 E4 10.526 , notez en H la date de construction de la maison communale.

Prenez la rue des Places et la Place des Comtes Van der Burch et dirigez-vous vers le Château-fort. (N50 34.114 E4 10.597).
L'éperon rocheux sur lequel a été édifié du XIème au XVème siècle cet important bâtiment est un affleurement de calcaire argileux, friable, à structure schisteuse, riche en fossiles du Tournaisien supérieur. Il correspond aux « cliquantes » des carriers. Cette pierre tendre de couche superficielle fait contraste avec les moellons durs dont est fait le château et qui proviennent d'une carrière voisine, le "trou Bodge" (N50 33.983 E4 10.557)(NV).
En arrière plan du château, un pont traverse toute la vallée.
En WP09, (N50 34.121 E4 10.602) Notez en I le nombre de morts glorieux en plus du Comte Yves Van Der Burch.

De là, vous pouvez vous rendre au musée de la vie locale (N50 34.250 E4 10.827) , qui rassemble notamment des souvenirs de l’exploitation des carrières (ouvert sur rendez-vous, s’adresser à l’Abbé Jous) et à l’église d’Ecaussinnes-Lalaing (N50 34.256 E4 10.846).

Vous pouvez aussi vous rendre par la rue de Seneffe puis la rue de Scoufflény aux carrières de Scoufflény. Elles comprenaient la carrière du Levant (N50 33.516 E4 10.970) et les carrières de Payelles et de Scoufflény (N50 33.390 E4 11.696). L’entrée monumentale se situe en (N50 33.616 E4 11.537) (NV).
Les carrières de Scoufflény se sont arrêtées subitement en 1984 suite à une grève et un lock-out. Très vite, l’eau a envahi les installations et, un temps, a fait le bonheur des plongeurs jusqu’à une mort par noyade. Depuis quelques temps les nouveaux propriétaires, les carrières du Hainaut et Holcim, étudient une possible réouverture de la carrière, peut-être en 2015…2016 ? 2017 ? 2018 ? 2019 ? 2020 ? 2021 ?

Retournez sur la Grand-Place, et prenez sur quelques mètres la rue de la Marlière pour passez derrière la maison communale. En (N50 34.139 E4 10.479) le “Spartiate”, une statue en pierre de Scoufflény, commandée par les Allemands au cours de la guerre 14-18 est honteusement cachée au fond d’un clos arboré dont le nom vous rappellera que vous avez aperçu un pont aux nombreuses arcades, appelé parfois « pont des soupirs » et qu’Ecaussinnes organise chaque année à l’Ascension le célèbre « goûter matrimonial ». Ce pont, au départ prévu pour un tram, a été utilisé pour le transport de pierres de la carrière de Scoufflény à la gare d’Ecaussinnes-Carrières.
En WP10, N50 34.139 E4 10.479 Question : notez en J le nombre de lettres de ce que tient le Spartiate dans ses mains (2 objets).

Revenez sur la Grand-Place et prenez vers le Sud le Boulevard de la Sennette puis la rue Beaugrand jusqu’au bout.
En (N50 33.620 E4 10.063), se trouve l’entrée de la carrière “Rivière”( N50 33.592 E4 10.275)(NV). La carrière qui appartient également à la CIBE (actuellement VIVAQUA) est reliée par une conduite souterraine au trou « Barette » et sert de réserve d’eau potable.
En WP11 (N50 33.620 E4 10.063), Notez en K le numéro de la maison du garde CIBE.

Au Nord de la rue Camille Duray se situe la « tienne » correspondante (N50 33.669 E4 10.102), appelée « petit maquis ». Elle a été transformée en parc du souvenir de résistants de l’« armée secrète - groupe G ».
En WP12 (N50 33.629 E4 10.179), Notez en L le nombre de ceux qui n’ont jamais douté de la victoire du droit.

A partir d’ici, vous pouvez vous rendre à Mâlon-Fontaine, par la rue Noire-Terre et la rue de Mons. Là se trouve deux anciennes carrières creusées dans un calcaire tournaisien à cherts (concrétions siliceuses noires) qui ne pouvait servir qu’à fabriquer de la chaux. Ce sont les carrières Huart-Druart (N50 33.373 E4 09.954)(NV) et Hamaide (N50 33.359 E4 10.089)(NV) , toutes deux ennoyées.

Dirigez-vous vers l’Ouest en prenant la rue Camille Duray. De part et d’autre de la rue se situent 2 des derniers tailleurs de pierre de la commune.
En WP13, N50 33.653 E4 09.777, Notez en M les trois derniers chiffres de son numéro de téléphone.

Prenez la rue Thiarmont (passez sous le chemin de fer).Elle longe au Sud les anciennes carrières du hameau de Thiarmont, avec les trous « Lenoir » (N50 33.486 E4 09.471 )(NV) et « Goffart » ( N50 33.474 E4 09.230 )(NV). Ces carrières ennoyées appartiennent également à VIVAQUA et servent de réserve d’eau potable.

En prenant la rue Stiernon, on longe la tienne d’anciennes carrières aujourd’hui disparues, à l’emplacement d’une moderne maison de repos. Cette tienne, côté Est a recouvert un sentier transformé en tunnel en (N50 33.631 E4 09.432).
En WP14 (N50 33.612 E4 09.259) ce sentier est appelé « rue du tunnel ». Notez en N le nombre de maisons de cette « rue ».

En WP15 (N50 33.624 E4 09.070) se trouvent les anciens bureaux des carrières. Ils ont été transformés en maison d’habitation. Notez en O le nombre de fenêtres à l’étage en façade.

Prenez la rue de l’Industrie, puis la rue du Flou pour aller à l’église du Sacré Cœur (N50 33.688 E4 09.128)(fermée pour l’instant). C’est un édifice d’art néo-roman en brique et en pierre bleue de 1892. Il est au fond de la Place Cousin, un des donateurs, maître-carrier. A l'intérieur, le petit granit écaussinnois est très présent. On le retrouve aussi bien dans les colonnes que dans les socles de statues ou encore dans le maître-autel et la chaire de vérité. Le sol est entièrement recouvert de pierres bleues.

Prenez la rue Arthur Pouplier, anciennement rue des Rivaux sur laquelle se trouvait une voie de chemin de fer allant de la carrière de Restaumont à la gare, puis la rue Blondeau et la rue Formahon.
En WP16, (N50 33.780 E4 08.729) se trouve l’entrée de cette carrière. Notez en P le numéro du sentier.

La carrière de Restaumont cessa ses activités de taille de la pierre en 1982. Mais elle fut reprise par une société hollandaise NOCARCENTRE pour s’agrandir et produire des concassés pour béton et travaux routiers jusque fin 2004. Vous pourrez observer ce qui reste de cette carrière en N50 33.674 E4 08.664 : trou ennoyé au Sud (son eau est traitée et pompée vers le zoning de Feluy) et tienne au Sud-Est.
En WP17 (N50 33.751 E4 08.690) se trouve les anciens bureaux. Notez en Q le nombre d’outils de carriers sur le médaillon dans le mur du fond.

La cache se trouve comme suit : Prenez les coordonnées du parking et retranchez (A+B) à la latitude et (2*C+D+2*E+2*F+2*G - H+2*I+J+K+L+M+N+4*O+2*P+Q) à la longitude.

Tout récemment (en 2006) une nouvelle carrière s’est ouverte en partie sur le territoire de la commune, au lieu dit « Tellier des Prés » (N50 33.734 E4 07.334). Une nouvelle histoire commence…

Si vous avez quelques difficultés avec certaines réponses, je suis à votre disposition par mail.

(Pailloux) Laetijohn.

Références :
http://www.cmpb.net/fr/carrieres_ecaussinnes.php
http://www.cmpb.net/fr/tournaisienb.php
http://www.cmpb.net/fr/ restaumont.php
http://www.ecaussinnes.be
Historique des carrières d'Ecaussinnes - L. Baguet - Annales du cercle archéologique du canton de Soignies - Tome XXXI - 1985.

Additional Hints (Decrypt)

Cbhe cyhf qr cynvfve, fhvirm yn qrfpevcgvba qr yn pnpur ! Qnaf ha qrf ngryvref qr gnvyyrhef qr cvreer - Va bar bs gur fgbarphggre jbexfubcf.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)