La Chapelle St Roch
Sur une grande parcelle de terrain est élevée cette chapelle communale.
Pendant l’épidémie de choléra qui sévit en 1849, ce sont les habitants eux-mêmes qui ‘ont cru devoir réclamer le secours de la religion en faisant bâtir une chapelle en l’honneur de Saint Roch, afin de les tranquilliser dans leur crainte continuelle’.
Le fléau, sans aucun doute, était ‘envoyé de Dieu’, et le conseil municipal la fit construire sans autorisation, à l’apogée de l’épidémie, pour la somme de 1.739,59F.
Détruite à la première guerre, elle fut également restaurée par Mr Emile Bernard (voir Calvaire), et c’est Mr Adolphe Poulain, en mai 1950, qui la relèvera après la seconde guerre, pour la somme de 8.886,35F cette fois.
Remarquable par ses grandes dimensions et par sa façade néoclassique, la sobriété de l’ordre toscan y est fidèlement traitée.
L’autel repose sur une estrade de bois, la table s’appuie sur deux pieds en façade et un panneau plein au fond. Une statue de Saint Roch, haute de 1m23, est placée au-dessus du tabernacle.
Les processions du Saint Sacrement se déroulaient le jour de la Fête Dieu et le dimanche qui suivait.
L’itinéraire partait de l’Eglise et empruntait 8 rues alentour avant de revenir à l’église.
Avant la seconde guerre, des reposoirs étaient installés au calvaire et aux chapelles Notre Dame de Grâce (ruinée par un incendie en 1940), à Sainte Anne et à Saint Roch.
Le 15 août, la procession suivait le même itinéraire mais on sortait la bannière de la Vierge et on portait Notre Dame de Lourdes, tandis que d’autres représentations étaient réalisées grâce à des costumes confectionnés par les paroissiens.
Attention cette cache ne contient pas de crayon