Le Pin
Cette ville tire son nom du latin pinus, celui d'un pin que Charles III de Taillebourg offrit à sa femme lors de leur mariage.
La première mention connue de l'existence du village date de 1126. Au XIVe siècle, la seigneurie est la propriété de Miles de Dormans puis est acquise par la famille d'Orgemont. Elle reste en leur possession jusqu'au XVIe siècle. Elle passe ensuite aux mains des Angennes.
François d'Angennes fait édifier un château, détruit après la Révolution. Un nouveau château est bâti au cours de la première moitié du XIXe siècle au même emplacement mais fut lui-même rasé en 1971. Pendant la guerre de 1870-1871 la commune est comme toute la région dévastée et pillée.
À partir du milieu du XXe siècle, le village devient progressivement une commune urbaine avec l'extension de l'agglomération parisienne. Les exploitations agricoles les plus modestes disparaissent et sont reconverties en logements, des lotissements sont construits et des infrastructures sont créées ou modifiées. La Francilienne traverse le territoire de la commune depuis les années 1980.
Église Saint-Antoine du XVIIème siècle
L'église est construite à l'emplacement d'un ancien sanctuaire offert aux chanoines de l'abbaye de Chaage avant 1177, par des seigneurs laïcs. Ils y installent un prieuré qui est actif jusqu'à la Révolution. La paroisse du Pin relève du diocèse de Paris. Lors de la reconstruction de l'édifice au XVIIe siècle, des éléments de l'édifice ont dû être réemployés. L'église est, à l'origine, dédiée à saint Sulpice, et saint Antoine n'est que le second patron. La cloche est fondue en 1650, date à laquelle Pierre Cahenier est maître d'école. Deux autres cloches existent jusqu'à la Révolution. Elles sont alors réquisitionnées et fondues pour les besoins de la guerre. la fin du XXe siècle il ne subsiste plus que trois exploitations agricoles encore en activité.
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Cette Cache ne se trouve pas dans le bénitier, mais vous n'aurez pas à rentrer dans ce sanctuaire...