Le musée du Noyonnais
Histoire du musée du Noyonnais:
En 531, Saint médard transfère le siège épiscopal du Vermandois à Noyon et son palais au sein du camp militaire gallo-romain.
Différents logis aujourd'hui disparus ont précédé le palais actuel.Au sud-est la "Tour Roland", datant du XIIe siècle, et rabaissé en 1680, abritait la chambre de monseigneur. Appuyée sur la muraille antique et communiquant avec la chapelle, s'étendait la grande salle construite par l'évêque Renaud, dont il ne subsiste plus que deux baies géminées.
Au début du XVIe siècle, Charles de Hangest érige le logis Renaissance en brique et pierre adossé à la tour et flanqué d'une élégante tourelle. Les frises végétales et l'encadrement de la lucarne, véritable dentelle de pierre, témoigne encore du style gothique flamboyant.
Le corps de bâtiment principal est une reconstitution des années 1920 sur les ruines du XVIIe siècle, reprenant son parti classique avec pilastres et chapiteaux ioniques. Vendu à la révolution, le palais a abrité différentes institutions sociales et culturelles avant de devenir un musée en 1948, puis une école, et enfin le musée du Noyonnais, en 1970.
De nos jours:
L’ancien palais épiscopal abrite le musée du Noyonnais. Musée d’art, d’archéologie et d’histoire, il propose de découvrir la ville, sa formation et son évolution, depuis la période gallo-romaine (1er siècle avant JC) à nos jours.
Evocation de la vie quotidienne gallo-romaine (objets metalliques, céramiques, stèles funéraires…), affirmation d’une élite brillante (très rare jeu d’échecs du XIe siècle), éléments lapidaires de la cathédrale.
Les coffres de la fin du XIIe au XVIIe siècles provenant du trésor de la cathédrale constituent un ensemble exceptionnel. A noter également une riche collection de peintures orientalistes de Joseph-Felix Bouchor (1856-1937).