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La Forêt de Sharewood Traditional Cache

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Hidden : 2/13/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:

Cache Traditionnelle

Ayant déménagé, je ne sais plus m'occuper de cette cache mais vu son engouement, je la laisse en place et vous demande d'en prendre soins ... pourriez vous, lors de votre prochaine visite, vous munir de 2 colsons pour refixer la cache qui semble avoir bougé. d'avance merci à vous


C'est un racourci entre l'avenue de la fauconnerie et l'avenue des dryades.

Ce petit bout de "foret" fut surnommé « foret de Sherwood par mon fils quand il avait 5 ans.

Coïncidence troublante, Walt Disney, dans sa version de Robin des Bois, à dépeint Robin sous les trais d’un renard.

Les Renards* fréquentant justement beaucoup ce petit "bois" ; mais n’ayez crainte, ils ont plus peur que vous ! Et vous n’approcherez pas des terriers en cherchant la cache.  Boitsfort est très peuplé par ces quadrupèdes et il y a de forte chance que vous en croisiez dès le soir tombé, même en ne vous éloignant pas de rues.

 

En haut, sur l’avenue des Dryades, vous pourrez voir les dernières maisons construite par « Le Logis », ainsi que les petits blocs et un building. Un petit parc récréatif pour les enfants (comportant bac à sable, bascules, toboggan, pont, et divers modules) se trouve un peu plus loin sur l’avenue des dryades.

 

*Renard est un terme ambigu qui désigne le plus souvent en français les canidés du genre Vulpes, le plus commun étant le Renard roux.

Le renard présente une remarquable faculté d'adaptation qui se manifeste à travers le choix de son habitat, son régime alimentaire, son organisation sociale, son occupation de l'espace et son taux de reproduction. La faculté d'adaptation de ce canidé explique en partie l'augmentation spectaculaire de sa densité de population, sa colonisation récente de nouveaux habitats (littoral, zones urbanisées, ... ), l'extension de son aire de distribution, ainsi que son caractère anthropophile.

Choix de l'habitat

Le renard occupe les milieux naturels les plus divers : côtes, régions boisées, landes, montagnes, déserts,... Dans nos régions, il marque une préférence pour les milieux semi-ouverts (régions de bocage, lisières, taillis, ... ). Traditionnellement considéré comme rural, le renard est aussi devenu, en l'espace de quelques décennies, un hôte de plus en plus familier des villes et surtout de leurs banlieues. Il a conquis un bon nombre de grandes cités européennes : Londres, Paris, Amsterdam, Bruxelles, Oslo, Copenhagen, Madrid, Budapest,...

Cette colonisation des villes est assez récente et a coïncidé avec un nouveau type de civilisation urbaine. Lorsque les grandes cités se sont étendues aux zones rurales périphériques, est apparu un tissu suburbain lâche et constitué principalement de quartiers résidentiels. Ces derniers sont généralement caractérisés par des propriétés individuelles avec jardin.

Ces zones résidentielles sont en outre parsemées d'espaces verts à vocation récréative (parcs, golfs, bois, ...) ou non (zones agricoles résiduelles, cimetières, terrains vagues, talus de voies ferrées, zoning industriels ou commerciaux ). Au sein de ce "nouveau" type de milieu, relativement peu dense en habitations, le renard dispose d'une nourriture abondante, souvent d'origine anthropique, tout en bénéficiant d'un couvert végétal suffisant.

Plusieurs études ont montré une grande variabilité des sites d'implantation des terriers de reproduction.

En général, ils sont situés dans un talus, dans un bosquet, un bois (le plus souvent en lisière), un taillis ou une haie. Ils peuvent également être implantés à découvert, par exemple en pleine prairie.

Certains endroits, considérés par le grand public comme "inattendus", méritent d'être soulignés. C'est le cas des terriers "artificiels" aménagés dans des canalisations désaffectées, des terriers situés dans des jardins particuliers (bien souvent à l'insu des propriétaires!), sous un tas de bois, dans les talus d'autoroute et de chemins de fer ou encore dans les sablières.

Régime alimentaire - De la nourriture à profusion !

Le renard est un généraliste opportuniste. Son régime est donc très varié et constitué de proies vivantes, de charognes, de végétaux et de déchets ménagers. La composition de ce régime varie selon le biotope, la période de l'année et également, au cours de l'existence du renard, selon son âge, ses habitudes de chasse, ses besoins nutritionnels et ceux de sa portée.

Le renard est très friand de rongeurs et particulièrement de campagnols des champs. Les invertébrés (lombrics, coléoptères) et les végétaux (baies, fruits) représentent également une part importante de son régime.

En zone rurale, prairies, champs fanés et chaumes constituent ses terrains de chasse de prédilection. En zone suburbaine, les ressources alimentaires du renard sont presque illimitées. Vu l'existence d'espaces semi-naturels (bosquets, prairies), le renard peut trouver une nourriture végétale et animale que l'on pourrait qualifier de "classique" (rongeurs, insectes, fruits, etc). En outre, il tire parti de certains milieux artificiels. Les nombreuses étendues de pelouses (jardins, golfs, parcs, ... ) constituent un réservoir inépuisable de vers de terre, de petits rongeurs et de lapins. L'extension et la modernisation du réseau routier, ainsi que l'augmentation du parc automobile, ont multiplié le nombre de victimes de la circulation automobile (chats, hérissons, batraciens, ) dont le renard, en tant que charognard, profite largement.

Enfin, l'essor d'une population humaine citadine, consommatrice et de plus en plus privée d'espaces verts, a engendré quelques phénomènes particulièrement favorables à l'installation du renard:

* le "retour au vert" s'est par exemple traduit par un regain d'intérêt pour les petits élevages (poulaillers, oiseaux d'ornement, etc.), qui, lorsqu'ils ne sont pas rigoureusement protégés, constituent de réels garde-manger. Il en est de même pour ce qui concerne les plantations d'arbres fruitiers;

* une grande quantité de déchets ménagers sont mis à la disposition des animaux sauvages (volontairement ou non). Le renard "fait" donc les poubelles, individuelles ou publiques, et visite les dépotoirs;

* la diminution du petit gibier (faisan, perdrix) dans des milieux naturels étranglés ou dégradés a engendré le lâcher d'animaux d'élevage. Peu adaptés à la vie sauvage, ces animaux représentent des proies faciles pour le renard. Dans ce cas, la loi du moindre effort pour un meilleur résultat est pleinement appliquée.

En conclusion, le renard, ainsi que d'autres espèces omnivores, a trouvé des conditions fort avantageuses pour prospérer, notamment grâce aux modifications que l'homme a apportées au milieu.

Reproduction

Le renard se reproduit une fois par an dès l'âge de 10 mois. La période de gestation dure une cinquantaine de jours. La mise bas d'une moyenne de 5 renardeaux (3 à 8) a lieu en mars. Le taux de renardes fertiles et le nombre de jeunes par portée varient en fonction de la disponibilité alimentaire. Le terrier de reproduction héberge habituellement une portée, mais, comme déjà mentionné, deux femelles d'un même groupe peuvent élever leur progéniture dans un même terrier. Dès la troisième semaine, les renardeaux commencent à consommer de petites proies. Le sevrage s'achève lorsque les jeunes atteignent l'âge de 6 semaines. Ils sortent alors du terrier et commencent leur apprentissage à proximité.

 

Déplacements

Vers la fin de l'été, les jeunes renards quittent le territoire parental et se dispersent en quête d'un nouveau territoire ou d'une place vacante dans un groupe social. Les déplacements des renards mâles sont en général plus importants et varient entre 5 et 25 km, rarement au-delà de 30 km. Certaines femelles peuvent rester dans le territoire parental et occupent alors une position subalterne dans la hiérarchie du groupe social.

Répartition géographique - un colonisateur

Parmi les mammifères sauvages terrestres, le renard roux est l'un de ceux qui possède l'aire de répartition la plus vaste. Son expansion géographique a d'ailleurs été favorisée par l'homme. Actuellement, il est présent sur presque l'ensemble du continent Eurasien, à l'exception de quelques îles, du sud de l'Inde et de la péninsule indochinoise.

Cette espèce se rencontre également en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et dans la vallée du Nil. Enfin, introduit en 1870 dans l'état de Victoria, en Australie, à des fins cynégétiques, le renard a depuis colonisé la quasi totalité de ce continent.

Organisation sociale et occupation de l'espace - La vie en "communauté"

Selon la capacité d'accueil du milieu, le renard peut être solitaire ou social, et son statut peut également évoluer au cours de son existence. Dans les milieux pauvres en nourriture, les renards sont généralement solitaires, à l'exception de la période du rut, durant laquelle les contacts entre individus sont fréquents. Dans les milieux plus favorables, ils vivent en couple toute l'année. Enfin, lorsque les ressources alimentaires sont abondantes, ils adoptent un mode de vie communautaire et peuvent former un groupe social hiérarchisé, constitué d'un mâle, d'une femelle dominante reproductrice et de plusieurs individus de rang subalterne. Ces renards dominés sont le plus souvent des femelles non reproductrices qui participent au ravitaillement et à l'élevage des renardeaux. Lorsque la disponibilité alimentaire est particulièrement élevée, il arrive que plusieurs femelles d'un même groupe social (ex: une mère et sa fille) se reproduisent.

La population de renards se compose de deux catégories d'individus : les résidants territoriaux (solitaires ou en groupes, dominants et dominés) et les itinérants, non définitivement fixés, mais prêts à occuper une place dans un territoire dès qu'elle se libère.

Les renards résidants occupent un domaine vital ou territoire qu'ils marquent et défendent. L'étendue du domaine vital dépend directement de la quantité de nourriture disponible. Au plus les conditions sont favorables, au plus la superficie du territoire se restreint.

En conclusion, il est permis de se demander si le "renard social" ne serait pas tout simplement une évolution nouvelle résultant de l'exploitation des milieux naturels par l'homme ? Non seulement l'espèce s'est adaptée aux modifications de son environnement, mais elle en a encore tiré parti pour mettre en place des groupes sociaux.

Causes de mortalité - La voiture est l'ennemi n. 1

Le renard connaît peu d'ennemis naturels. Chez nous, le hibou grand-duc est susceptible d'exercer une prédation occasionnelle sur les renardeaux.

La circulation routière constitue probablement la plus importante cause de mortalité de l'espèce. Les principales victimes sont les renards juvéniles et les jeunes adultes en dispersion. Ces derniers sont encore inexpérimentés lorsque, quittant le territoire parental, ils doivent parcourir un réseau dense d'axes routiers.

Le nombre croissant de chiens, notamment en zone suburbaine, représente un facteur important de limitation de la population vulpine. La présence de chiens est surtout néfaste durant la période de reproduction et peut agir de deux façons : soit directement, par la prédation exercée sur les renardeaux, soit indirectement, par l'occupation de certains espaces ou la concurrence de mêmes ressources alimentaires.

La destruction volontaire de renards par l'homme (chasse, piégeage) et dans certaines régions, la rage et la gale sarcoptique, constituent les autres principales causes de mortalité pour l'espèce. Localement, les hivers rigoureux peuvent faire périr des individus par affaiblissement et malnutrition.

La rage

En Europe, le renard est vecteur de la rage, maladie virale mortelle pour l'homme. Un problème préoccupant de santé publique, même si, comme la plupart des autres pays européens, la Belgique peut s'enorgueillir de ne plus déplorer de cas de mortalité humaine. Toutefois, il convient de signaler qu'en 1989, dans notre pays, pas moins de 1.300 personnes ont subi un traitement "curatif' (vaccinations successives) suite à un contact avec un animal enragé ou suspecté de l'être. Cette maladie constitue également une menace permanente en matière de santé animale: animaux de production et de compagnie en sont victimes. Enfin, il faut également considérer l'effet de détérioration provoqué par la rage sur la faune sauvage, même si celui-ci est difficilement mesurable.

L'épidémie de rage vulpine a touché l'est de la Belgique en 1966, pour ensuite se propager vers l'ouest et le sud du pays et atteindre le sillon fluvial Sambre-et-Meuse, qui semblait opposer une barrière naturelle à l'extension de la maladie. Comme dans d'autres pays européens, la rage a interrompu sa progression géographique et s'est stabilisée.

La lutte contre la rage

Différentes méthodes de lutte préventive contre la rage sylvatique ont été proposées. Pour protéger l'homme, la lutte contre la maladie chez les animaux domestiques peut être menée sur deux fronts : protéger directement les animaux domestiques par la vaccination et tenter d'éliminer la rage dans l'espèce animale vectrice.

Pour combattre la rage chez l'espèce sauvage vectrice, on a le choix entre deux attitudes, qui peuvent dans certains cas s'avérer complémentaires : soit celle de la prévention sanitaire, qui consiste à réduire artificiellement la densité des populations, soit celle de la prévention médicale, qui vise à réduire le nombre d'animaux réceptifs à la maladie par la vaccination.

La limitation des populations de renards

L'objectif de cette méthode consiste à diminuer la possibilité de transmission de la maladie en éliminant artificiellement une fraction suffisante de la population vulpine. En Europe, l'expérience de plusieurs années de réduction des populations de renards et l'acquisition récente de certaines connaissances sur la biologie de cette espèce ont montré que, pour briser la chaîne de transmission de la rage, la fraction de la population à éliminer est très élevée. Pour être efficace, cette destruction des renards devait être également répartie dans l'espace et suffisamment soutenue dans le temps. Ce qui est rapidement apparu difficile sur les plans pratique, éthique et économique. A elle seule, cette méthode n'a que très rarement permis de freiner l'extension de la maladie. Les causes d'échecs sont multiples, mais il a notamment été observé que la diminution de la densité de population sur un territoire donné ne fait pas varier la fréquence des contacts (nécessaires) entre renards. En effet, un taux élevé de mortalité dans une population vulpine a pour effet de déstabiliser l'organisation spatiale de la société vulpine et d'accroître le taux de contacts sociaux, et donc infectieux.

Certaines techniques de réduction de population, comme le gazage des terriers, se sont également heurtées à des difficultés d'ordre éthique et écologique.

La vaccination antirabique du renard

Une autre stratégie consiste à diminuer l'efficacité de la transmission de la rage en vaccinant une certaine fraction de la population vulpine. Cette fraction de renards à vacciner dépend directement de la densité de population; pour une densité moyenne de 2 renards /km2, par exemple, la fraction à vacciner pour éliminer la maladie atteint 80 %.

Cette méthode, utilisée par la majorité des pays infectés d'Europe, a déjà permis d'éliminer la maladie sur une grande partie de leur territoire.

Vers l'élimination de la rage en Belgique ?

Depuis 1989, deux campagnes annuelles de vaccination antirabique du renard ont été effectuées: l'une au printemps, l'autre à l'automne. Lors de chaque opération, les appâts-vaccins ont été distribués par voie aérienne (avion ou hélicoptère), à raison d'une moyenne de 15 à 20 appâts par km2.

En 1996, la stratégie de vaccination antirabique des renards a été adaptée à la situation épidémiologique. Une opération de vaccination des renardeaux au terrier est notamment venue compléter les deux campagnes habituelles de distribution d'appâts vaccinaux par voie aérienne.

Grâce à l'adaptation de la stratégie de vaccination et à la bonne coopération transfrontalière, l'infection est en voie d'être maîtrisée. En effet, un seul renard enragé a été détecté en 1998. En 1999, un seul bovin a été reconnu enragé. Malgré une recherche épidémiologique assidue, aucun renard soumis au diagnostic ne s'est révélé enragé.

L'élimination de la rage par la vaccination des renards est-elle responsable de leur prolifération actuelle ?

L'augmentation des effectifs de renards est actuellement constatée dans la majorité des pays européens et semble indépendante de l'élimination de la rage dans les régions qui étaient infectées. En effet, cette explosion démographique apparaît de façon similaire dans des régions ou pays qui ont toujours été indemnes de la maladie (ex: Flandre, Hollande, Grande- Bretagne, ... ). De plus, en Belgique par exemple, les renards étaient moins répandus avant l'apparition de l'épidémie de rage (début des années '60) que lorsque cette dernière atteignait son pic maximal d'incidence (années '80). Des recherches menées en France ont également permis d'émettre l'hypothèse que la mortalité due à la rage n'est pas additive aux autres causes de mortalité et ne régule pas les effectifs de renards.

La disparition de la rage n'apparaît pas comme un facteur prépondérant qui expliquerait l'évolution démographique à long terme du renard. Cette évolution est très probablement liée directement ou indirectement aux activités humaines : modifications du paysage et des pratiques rurales.

Additional Hints (Decrypt)

Pnpur qr oryyr gnvyyr, rfgnzcvyyé qh ybtb « Tébpnpuvat » ovra ivfvoyr cbhe ar cnf cregheore yrf nhgbpugbarf.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)