Skip to content

Le Chateau de Villebouzin Traditional Cache

This cache has been archived.

Mr.Bapt: Boite qui ne sera pas remise en place dans l'immédiat, je laisse la place :)

More
Hidden : 2/16/2014
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:

Vous cherchez une boite de type "grosse micro".
Elle peut contenir de petits objets pour les enfants ou des petits TBs, GCs.
A la création de la cache elle contenait 3 petits personnages
La boite contient un crayon.

Attention, il y a beaucoup de moldus dans le coin ... soyez discrets :-)


Au XIIIe siècle, Busein « ancien nom de Bouzin » et Ballainvilliers forment une même paroisse détachée de Longjumeau.

Au temps des Grisson, Montlhéry et la Chambre royale se disputent la haute justice de Villebouzin, vassale de Vert-le-Grand depuis le XIe siècle.
Au château, Mme de Montespan s'adonne avec les Montgomery à des messes noires, afin de discréditer Mme de La Vallière auprès du roi. Au XVIIIe siècle, Jean Labbé hérite d'un important domaine comprenant Villebouzin et Lormoy ; sa fille en hérite et l'apporte à Bernard de Ballainvilliers, réunissant à nouveau provisoirement Villebouzin à Ballainvilliers.

Plus recemment :

Le 27 décembre 1999 :
Drôle d'endroit pour un exercice de tir. Le domaine de Villebouzin,
sis à Longpont-sur-Orge (Essonne), comprend un château XVIIe siècle, un parc classé de huit hectares, une clinique psychiatrique. Les hommes du GIGN déchargent leurs mitraillettes sur les vitres, dynamitent les murs avec conscience professionnelle. La clinique était en travaux, le propriétaire avait répondu, le 13 octobre, à la demande des gendarmes d'élite en manque d'entraînement: «Si ça peut rendre service"»

Messes noires. Le château de Villebouzin en a vu d'autres. Louis XI y a combattu Charles le Téméraire. Plus tard, la marquise de Montespan, favorite de Louis XIV, y a organisé des messes noires. Après des siècles de quiétude, l'histoire s'est récemment accélérée. Gérard Dumas, rapatrié d'Algérie, est maître des lieux depuis 1963. Il a installé une clinique psychiatrique de 70 lits. Quelques célébrités viennent y faire des cures de désintoxication. Il y a aussi des petites vieilles. Gérard Dumas habite dans le château, ses clients, dans le parc. Evidemment, la clinique (une SA) finance un peu le château (une SCI). Ce n'est pas bien grave, puisque les deux lui appartiennent. Mais cela porte un nom: abus de biens sociaux.

En décembre 1998, lorsque Gérard Dumas est placé en garde à vue, il pense répondre de ce seul chef d'accusation qu'il reconnaît. Mais les policiers lui jouent un tout autre scénario: il est soupçonné de dépouiller les vieilles dames. Une ancienne employée en colère l'a particulièrement chargé. Une femme de ménage a aussi évoqué des messes noires au château. «Elle s'est trompée de trois siècles», rétorque le châtelain. Une cliente, âgée de 85 ans, à qui il avait acheté sa maison en viager, l'accuse de l'avoir installée contre son gré dans le château. «Elle vivait dans un cloaque. On m'accuse d'avoir profité d'elle alors que c'est elle qui me coûte de l'argent.» Le chèque d'une grand-mère aurait été falsifié? «Elle était atteinte de la maladie d'Alzheimer, difficile d'imiter une telle signature"»

Après sept semaines de détention préventive, Gérard Dumas comprend qu'il faut céder la clinique: «Un patron en taule, c'est mauvais pour l'image.» D'autant que les impayés s'accumulent. Les professionnels de la psychiatrie sortent rapidement du bois. La guerre des cliniques ne se règle plus à coups de revolver, mais par chèques: le nombre de lits étant contingenté par les pouvoirs publics, ils se monnayent 200 000 F l'unité. La Générale de santé (filiale de Vivendi) et Medidep (société cotée en Bourse) lorgnent Villebouzin. Mais le Dr Marian tient la corde: il exploite déjà une trentaine de cliniques psychiatriques et signe avec Gérard Dumas un protocole qui laisse à ce dernier la propriété du château.

Fermeture. Puis tout s'enchaîne très vite. Le Dr Marian renonce au dernier moment à la promesse de vente, effaré par le montant des impayés. Quelques jours plus tard, le 6 mai, le directeur de l'agence régionale hospitalière (ARH, un organisme public chargé de gérer la carte sanitaire) d'Ile-de-France, Dominique Coudreau, ordonne la fermeture de la clinique au motif que «le suivi médical est insuffisamment assuré». Les 60 malades sont aussitôt dispersés par ambulance. La clinique ne vaut plus rien. «Nous ne prenons pas ce genre de décision à la légère», fait savoir Dominique Coudreau. En tout cas, sa décision arrange bigrement les candidats à la reprise.

Le tribunal de commerce d'Evry prend les affaires en main, cherche un repreneur et insiste lourdement pour que le château fasse partie du lot. Comme s'il cherchait délibérément à faire baisser le prix de vente, le tribunal ordonne la liquidation judiciaire de la clinique le jour même où prend fin la fermeture provisoire d'un mois. Plombé par la psychiatrie, «le château de la Montespan est vendu pour le prix d'un pavillon», s'indigne Me Pascal Dewynter, l'avocat de Gérard Dumas. De fait, le Dr Marian fait une première offre à 22 millions de francs, alors que l'ensemble du domaine avait été évalué 34 millions un an plus tôt. Une nouvelle expertise commandée pour les besoins de la cause chiffre le seul château (20 pièces) à 2,7 millions.

«Manoeuvre». Dans l'urgence du mois d'août, le tribunal de commerce néglige de procéder à un large appel d'offres. Medidep était pourtant prêt à allonger jusqu'à 30 millions de francs, mais n'en a pas eu le temps. En pleine audience, le Dr Marian doit tout de même relever la sienne à 26,5 millions, afin d'être un poil au-dessus de la concurrence, fût-elle restreinte. L'un des candidats éconduits, le Dr Videgrain, fait part de son malaise: «Je ne voudrais pas faire de procès d'intention, mais j'ai le sentiment d'une manoeuvre», souligne son avocat, Me Brillatz. Le parquet d'Evry, dûment informé de cette procédure rocambolesque, n'a pas jugé utile de se rendre à l'audience. C'était un 2 août.

«Je me suis aligné sur la meilleure offre, admet le Dr Marian. Mais j'ai surtout été désigné parce que je pouvais payer tout de suite.» Gérard Dumas crie à la spoliation: à ce prix, il perd son château mais aussi la faculté de rembourser son abus de bien social. En octobre, son opposition à l'ordonnance du tribunal de commerce a été rejetée oralement, sans jugement écrit il ne sera rédigé que deux semaines plus tard. Ce que Gérard Dumas a fait constater par huissier.

Le nouveau propriétaire proteste de sa bonne foi. La preuve: le Dr Marian n'a «pas la sensation d'avoir fait une très bonne affaire». Il s'est lancé dans d'importants travaux en démolissant avec le renfort du GIGN les principaux bâtiments de la clinique. Il espère rouvrir en janvier, comme si le feu vert de l'ARH n'était qu'une formalité. Quant au château XVIIe siècle, il devrait devenir un centre de conférence sur la psychiatrie.

 

Sources :

http://fr.topic-topos.com/chateau-de-villebouzin-longpont-sur-orge

http://www.liberation.fr/societe/1999/12/27/le-chatelain-hante-par-sa-clinique-mis-en-examen-pour-abus-de-biens-sociaux-gerard-dumas-est-accule-_292632

Flag Counter

Geocache Companion

Additional Hints (Decrypt)

Har fbzoer uvfgbver qr côyrf dhv f'nggverag ...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)