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Les loges aux folles Traditional Cache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour fran6ois,

Cache archivée définitivement pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 3/17/2014
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Dans ces bâtiments datant de la révolution, un spectacle étrange et dérangeant était un lieu de promenade couru pour les familles au début du 19e siècle. 


L'histoire de ce lieu commence à l'époque romaine. Zone de culture (légumes, vigne) puis de carrière au 13e siècle, ces terrains sont  achetés en 1636 par le commissaire général des poudres de Louis XIII pour y implanter le "Petit Arsenal" ou "Salpêtrière. On y fabrique le salpêtre pour la poudre à canon durant quelques années.
En 1656, Louis XIV signe un édit mettant en place l'institution appelée "Hôpital Général pour le Renfermement des Pauvres de Paris" et en 1684, il fit ajouter à la Salpêtrière tout un quartier indépendant de l'hospice, avec une "maison de force" pour les femmes prostituées et un bâtiment pour les filles détenues à la demande de leur mari ou de leurs parents.

Jusqu'au 18e siècle, la Salpétrière est un asile et une prison ou les folles sont enchaînées jusqu'à la fin de leur vie. Entre 1756 et 1770 Paris s'étend et englobe la Salpêtrière dans l'enceinte des Fermiers Généraux. Le lieu se dote alors d'infirmerie générale et on commence à y soigner vers 1783.

Pinel, médecin en chef de la Salpêtrière, délivrant les aliénés de leurs chaînesC'est à cette époque que l'architecte Charles François Viel rénove les bâtiments des incurables (l'ancienne force). A quelques mètres de là se trouvaient 10 rangées de bâtiments contenant des loges;  des cellules de 2x1,5m ou dormaient les détenues enchaînées. A coté de la porte, de petits sièges en bois leur permettant de prendre l'air. A l'époque, on pense que l'air pur va améliorer leur santé. Vous visitez le dernier vestige de ces "loges aux folles".

A la révolution, en 1789, l'assemblée constituante va confier la gestion de la Salpêtrière à la municipalité. Mauvaise idée car l'asile deviendra un lieu de débauche pour les sans-culotte de la capitale. Mais en 1795, le médecin-chef Philippe Pinel, fera cesser cela en libérant les aliénés de leurs chaines. C'est à partir de ce moment - sur son impulsion - qu'on commencera à essayer de soigner les folles.
Au 19e siècle, la Salpêtrière se médicalise et accède au rang d'hôpital. La situation des folles s'améliore progressivement, bien que vers 1810, une distraction le dimanche en famille soit la visite des folles derrières leurs grilles.

Au 20e siècle, l'hôpital cesse d'être un asile d'aliénés et un hospice et aborde toutes les disciplines pour devenir le groupe hospitalier le plus grand d'Europe (33 ha, 7800 personnes) que l'on connait aujourd'hui.

English
In these buildings dating back to the revolution , a strange and disturbing sight was an appreciated promenade for families in the early 19th century.
The history of this place begins in Roman times . Growing area (vegetables , vine ) and stone career in the 13th century , these lands were purchased in 1636 by the "General commissioner of powders" of Louis XIII to implant the "Little Arsenal " called "Salpêtrière". It produces saltpetre for cannon gunpowder during a few years .
In 1656 , Louis XIV signed a decree establishing the institution called "General Hospital Confinement of the Poor of Paris" and, in 1684 , he added to the Salpêtrière an independent area of the hospital with a " home of strength" ("maison de force") for prostitutes and a building for girls held at the request of their husbands or their parents.

Until the 18th century , the Salpetriere is a asylum and a prison where mad women are chained to the end of their lives. Between 1756 and 1770 Paris extends and encompasses the Salpêtrière in the "enceinte des Fermiers Géneraux". The place then acquires General Infirmary and begins to treat around 1783.
It's at this time that the architect Charles François Viel renovates the buildings of incurables (former home of strength ) . A few meters away, there were 10 rows of buildings with small 2x1.5m cells where inmates are chained even when they sleep. Beside the door, small wooden seats allowing them to take the air. At the time, it is thought that the fresh air will improve their health. You see here the last vestige of the "lodges of mad women"

At Revolution in 1789 , the Constituent Assembly will entrust the management of the Salpêtrière in the municipality. Bad idea because the place become then a place of debauchery for the "sans-culotte" of the capital. But in 1795, the Surgeon General Philippe Pinel will stop this, releasing alienated from their chains. It is from this moment - on his pulse - that we began to try to cure the mad .

In the 19th century , the Salpêtrière was medicalized and accesses the hospital rank. The situation is gradually improving for mad women. Although, in 1810, a distraction for families on Sunday is to visit the crazy behind their gates .
In the 20th century , the hospital ceases to be an insane asylum and a hospice. It then covers all medical disciplines to become the Europe's largest hospital group (33 ha 7800 people) that we know today .

Additional Hints (Decrypt)

Ynatntr vagryyrpghry nhgbzngvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)