Le système aquifère Albien-Néocomien situé en France, dans le bassin parisien, est composé de deux réservoirs: l'Albien et le Néocomien, qui sont hydrauliquement liés. Selon les indications fournies par l'Agence de l'Eau Seine-Normandie, le système couvre 84 000 km2 et le total de ses réserves estimées sont environ 655 000 000 000 m³. L'aquifère Albien a des caractéristiques très originales: protection totale contre la pollution de surface, d'importantes réserves en eau, et une recharge naturelle très faible comparé à son volume total. L'aquifère Néocomien n'est pas encore bien connue, mais semble présenter des caractéristiques similaires. L'aquifère Albien a été développé depuis le milieu du XIXe siècle. Le résultat a été une diminution de la nappe d'eau de 80 mètres. Les pouvoirs publics ont réagi et en 1935 adopté un règlement instituant un régime de licences sur tous les forages de plus de 80 mètres de profondeur dans le bassin parisien. L'aquifère Néocomien a été développé que récemment (en 1982). Les nappes de l’Albien et du Néocomien sont présentes dans l’ensemble du basin parisien à une profondeur moyenne de l’ordre de 600 m pour l’Albien et de 750 m pour le Néocomien. Ces nappes représentent pour l’ensemble du bassin parisien une réserve en eau importante à l’abri des pollutions superficielles. On y trouve en quantité abondante une eau douce de bonne qualité. L’eau de l’aquifère de l’Albien est une eau douce d’une nappe captive isolée des échanges avec la surface, et de ce fait, anaérobie. L’eau est douce, pauvre en sulfates (une dizaine de mg/L) et sans apport en nutriments pour les bactéries (pas de matière organique, faible présence de CO2).
Aujourd'hui, le système Albien-Néocomien est considéré comme une importante ressource stratégique (Agence de l'Eau Seine-Normandie), exploité principalement pour boire. En 2003, le «Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Seine-Normandie» a été modifiée afin de maintenir la fonction d'urgence du système (arrêté préfectoral n ° 2003-248 du 24 Février 2003). Les indications concernant le volume annuel total de l'eau qui peuvent être extraites du système en cas d'urgence sont soigneusement fournies.
Les eaux souterraines ne sont jamais strictement non-renouvelables. Mais dans certains cas, le délai nécessaire à la reconstitution (100 ou 1000 d'années) est très longue par rapport à l'échéancier normal de l'activité humaine.
A l'origine les puits à l’Albien creusés dans Paris étaient artésiens lors de leur forage. Dans les puits artésiens, l’eau jaillit et s’élève à une hauteur plus ou moins considérable, en vertu du principe des vases communicants. Après que les travaux de forage du puits de Grenelle à Paris ont abouti, le 26 février 1846, l’eau jaillissait alors à une hauteur de 33 mètres au-dessus du sol avec un débit de 160 m3 par heure.
Qu'est-ce que « l'Albien »?
L'Albien est le dernier étage stratigraphique du Crétacé inférieur. Il succède à l'Aptien et précède le Cénomanien, premier étage du Crétacé supérieur.
Ce graphique est publié avec l'autorisation écrit du président de ICS, Professor Stanley Finney, Dept. Geological Sciences, California State University at Long Beach.
Les critères pour les eaux minérales
Une eau minérale naturelle ne peut être que d'origine souterraine, et s'être constituée à l'abri de tout risque de pollution. Microbiologiquement saine dès l'origine, elle n'est perturbée par aucune contamination d'origine humaine. La principale caractéristique de l'eau minérale naturelle réside dans sa pureté originelle qui est une exigence de la réglementation. Les eaux minérales naturelles ont une composition physico-chimique stable qui peut leur permettre de se voir reconnaître des propriétés favorables à la santé humaine.
En résumé, l'eau minérale naturelle est définie par trois critères majeurs : absence de tout traitement ou d'addition de produits chimiques, sa pureté originelle à la source et donc l'absence de tout polluant d'origine humaine et enfin une composition minérale définie, parfaitement stable et garantie.
Le potentiel hydrogène
Le potentiel hydrogène (ou pH) mesure l'activité chimique des ions hydrogène (H+). Notamment, en solution aqueuse, ces ions sont présents sous la forme de l'ion oxonium (également, et improprement, appelé ion hydronium).
Plus couramment, le pH mesure l’acidité ou la basicité d’une solution:
- une solution de pH = 7 est dite neutre ;
- une solution de pH < 7 est dite acide; plus son pH s'éloigne de 7 (diminue) et plus elle est acide ;
- une solution de pH > 7 est dite basique; plus son pH s'éloigne de 7 (augmente) et plus elle est basique.
Rappel concernant les « Earthcaches »: Il n'y a pas de conteneur à rechercher ni de logbook à renseigner. Il suffit de se rendre sur les lieux et d'exécuter les requêtes du geocacheur (par exemple l'envoi d'un mail pour validation).
Votre mission:
Pour valider votre visite vous devez répondre aux questions suivantes, s'il vous plaît :
- Quel est l'âge de l'aquifère Albien?
- D'après vous, est l'eau Albien plus saine que l'eau du robinet? Pourquoi?
- Quelle est la température de l'eau?
- Concernant la composition de l'eau - quelle type d'eau est-il?
- Concernant le pH de l'eau - quelle type de solution est-il?
- Combien de robinets sont-ils ici?
Remarque:
Pour répondre à Q3-Q6 vous devriez visiter l'emplacement du cache.
Q3: vous pouvez mesurer par vous-même ou trouver la réponse dans les environs de cache.
Q4-Q6: vous pouvez trouver la réponse dans les environs de cache (liste des composants de l'eau).
Q6: les photos de l'internet sont pas à jour et pas correct!
N'hésitez pas à ajouter des images ne contenant pas de spoilers!
S'il vous plaît envoyer vos réponses via mon profil de GC. Il n'y a pas besoin d'attendre ma réponse, vous pouvez vous connecter immédiatement. Si la réponse est incorrecte, je vous contacterai. S'il vous plaît rappelez-vous que les journaux sans réponses seront supprimés!
BON GEOCACHING
Références:
Foster S., Loucks D. P. (2006), Non-renewable groundwater resources: A guidebook on socially-sustainable management for water policy makers, UNESCO.
Hervé J.Y., Ignatiadis I. (2007), Nappes de l’Albien et du Néocomien. Définition des conditions d’accès à la ressource géothermique en Île-de-France. Rapport final. BRGM/RP-55990-FR, novembre 2007.
van der Aa N.G.F.M. (2003), Classification of mineral water types and comparison with drinking water standards, “Environmental Geology”, No 44:554–563.
Cohen K.M., Finney S.M., Gibbard P.L., Fan J.-X. (2013), The ICS International Chronostratigraphic Chart, “Episodes”, 36(3): 199-204.
A. ALPHAND (1867), Les promenades de Paris, Bois de Boulogne et de Vincennes, Champs-Elysées - Parcs - Squares - Boulevards - Places plantées, Etude sur l'art des jardins et arboretum, edité par J. Rothschild. París, 1867.
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Et voici un petit prix pour tous ceux qui ont trouvé la cache et effectué toutes les tâches:
Le code HTML:
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The Albian-Neocomian aquifer system located in France, in the Parisian basin, is composed of two reservoirs, the Albian and the Neocomian, which are hydraulically linked. According to the indications provided by Agence de l'Eau Seine-Normandie, the system covers 84,000 km2 and its total estimated reserves are around 655 billion cubic meters. The Albian aquifer has very original characteristics: total protection against surface pollution, high reserves in water, and a very low natural recharge compared to its total volume. The Neocomian aquifer is still not well known, but seems to present similar characteristics. The Albian aquifer has been developed since the middle of the nineteenth century. The result was a drop in the water table of 80 meters. Public authorities reacted and in 1935 adopted a regulation imposing a licensing regime on all drillings of more than 80 meters depth in the Parisian basin. The Neocomian aquifer was developed only recently (in 1982). The layers of the Albian and Neocomian are present throughout the basin Paris at an average depth of about 600 m to 750 m and Albian for the Neocomian. These layers represent for the entire Paris Basin reserve water important to protect surface pollution. There are abundant in a good quality fresh water. The aquifer water Albian is a freshwater isolated from a confined aquifer interaction with the surface, and thereby, anaerobic. The water is soft, low in sulfates (ten mg / L) and without intake nutrients for bacteria (no organic matter, low presence of CO2 ).
Today the Albian-Neocomian system is considered an important strategic resource (Agence de l'Eau Seine-Normandie, www.eau-seine-normandie.fr/index.php), exploited mainly for drinking water purposes. In 2003, the ‘Schéma Directeur d'Aménagement et de gestion des eaux du bassin Seine-Normandie’ was amended in order to maintain the emergency function of the system (arrêté préfectoral n°2003-248, 24 February 2003). Indications concerning the total annual volume of water that can be extracted from the system in case of emergency are carefully provided.
Groundwater resources are never strictly non-renewable. But in certain cases the period needed for replenishment (100s or 1000s of years) is very long in relation to the normal time-frame of human activity.
Originally, the water wells in Paris were artesian. In such wells water rises to a point where hydrostatic equilibrum has been reached. During drilling the well of Grenelle in Paris (February 26, 1846), water flowed at a height of 33 meters above the ground with a flow rate of 160 m3 per hour.
What is ‘the Albian’?
The Albian is both an age of the geologic timescale and a stage in the stratigraphic column. It is the youngest or uppermost subdivision of the Early/Lower Cretaceous epoch/series. The Albian is preceded by the Aptian and followed by the Cenomanian.
This chart is published with a written consent of the ICS Chair, Professor Stanley Finney, Dept. Geological Sciences, California State University at Long Beach.
Criteria for mineral waters
Natural mineral water can only be from groundwater, and have made free from any risk of pollution. Microbiologically safe, not affected by any contamination of human origin. The main feature of the natural mineral water is in its original purity. Natural mineral waters have a stable physico-chemical composition that can enable them to be recognized as favorable to human health properties.
The natural mineral water is determined by three major criteria: absence of any chemicals, its original purity at source and therefore the absence of any pollutant of human origin and finally mineral composition defined, perfectly stable and guaranteed.
The potential of hydrogen
The pH is a measure of the acidity or basicity of an aqueous solution. Solutions with a pH less than 7 are said to be acidic and solutions with a pH greater than 7 are basic or alkaline. Pure water has a pH very close to 7.
Tasks:
To log this EarthCache you should answer to the following questions:
- What is the age of the Albian aquifer?
- In your opinion, is the Albian water healthier than the tap water? Why?
- What is the temperature of water?
- Regarding the water composition - what type of water is it?
- Regarding the water pH - what kind of solution is it?
- How many taps are there?
Note:
To answer Q3-Q6 you should visit the cache location.
Q3: you may measure by yourself or find the answer in the cache vicinity.
Q4-Q6: you can find the answer in the cache vicinity (a list with water components).
Q6: photos in the internet don't contain actual and correct state of the art.
Feel free to add pictures not containing spoilers!
Please send your answers using my GC profile. There's no need to wait for my reply, you can log immediately. If the answer is incorrect, I will contact you. Please remember that the logs without answers will be deleted!
BON GEOCACHING
References:
Foster S., Loucks D. P. (2006), Non-renewable groundwater resources: A guidebook on socially-sustainable management for water policy makers, UNESCO.
Hervé J.Y., Ignatiadis I. (2007), Nappes de l’Albien et du Néocomien. Définition des conditions d’accès à la ressource géothermique en Île-de-France. Rapport final. BRGM/RP-55990-FR, novembre 2007.
van der Aa N.G.F.M. (2003), Classification of mineral water types and comparison with drinking water standards, “Environmental Geology”, No 44:554–563.
Cohen K.M., Finney S.M., Gibbard P.L., Fan J.-X. (2013), The ICS International Chronostratigraphic Chart, “Episodes”, 36(3): 199-204.
A. ALPHAND (1867), Les promenades de Paris, Bois de Boulogne et de Vincennes, Champs-Elysées - Parcs - Squares - Boulevards - Places plantées, Etude sur l'art des jardins et arboretum, edité par J. Rothschild. París, 1867.
And here's a small prize for all who have found the cache and completed all the tasks:
HTML code:
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