Tel était le titre d’un article paru dans Le Progrès de Magog, le mercredi 23 mai 1962. Aussi étrange que ce titre est le contexte qui entoure cette histoire.

En effet, quelques mois seulement après avoir été élu maire de Magog le 5 février 1962, M. Ernest Simard recevait un loup-marin en cadeau du docteur Eudore Labrie, maire de Cap-aux-Meules, Îles-de-la-Madeleine.

Le maire, à la suite d’une visite au Jardin zoologique de Montréal, rêvait d’avoir une attraction touristique semblable pour sa ville. Il choisit comme habitat pour ce nouveau « citoyen », le bassin d’eau du parc des Braves. Un mois plus tard, le loup-marin manifestant des signes d’ennui, deux autres de son espèce étaient recrutés et vinrent lui tenir compagnie. Cette nouvelle attraction plaisait aux Magogois qui les visitaient fréquemment. On les considérait déjà comme une réelle attraction touristique, dont Magog avait grand besoin à l’époque.

Mais le plaisir fut de courte durée. Vers la fin du mois de mai de la même année, un ou des malfaiteurs tuaient à coup de pierre l’un des trois phoques. Au moment de l’incident, un autre avait été dépêché sur Montréal pour traiter une blessure. Cette malheureuse affaire mit un terme à cette aventure et au rêve du premier magistrat.