La Chapelle de la Villée
Jean Tribalet et sa femme, Jeanne Giron, demeurant à La Ville-Rivé, fondent le 15 août 1638 une messe hebdomadaire « pour estre dicte en la chapelle que l'on veut bastir en l'honneur de Dieu et de la très sainte Vierge, au village de la Villée ». L'édifice, appelé Notre-Dame-de-la-Villée, est bâti par les Henry, sieurs de La Heuzelais, dont les armes sont gravées sur deux linteaux Sud de la chapelle. En 1790, vingt messes ont lieu dans l'année, et 40 livres de rente sont réunies. En 1803, les paroissiens souhaitent conserver leur chapelle, mais sa restauration n'est pas immédiate. Elle fait l'objet de nombreux pèlerinages, et une fontaine coule près du mur nord.
Elle est appelée chapelle frairienne, la frairie était le groupement des habitants du voisinage, cimenté par plus d'union, de fraternité ; c'était une subdivision de la paroisse avec son centre constitué par le village le plus important ou le plus ancien.
La frairie possédait souvent son saint protecteur, presque toujours sa chapelle dite « frairienne », souvent ses réunions, et de temps en temps ses assemblées dont les pardons étaient encore l'image de la survivance, au milieu du xxe siècle.
C'est dans cette chapelle que, le 14 sept 1941, le Recteur Potier déposa la liste de Quédillacais prisonniers des Allemands, sous la statue de la Vierge, en les confiant à la maternelle protection de cette dernière. Tous rentrèrent sains et saufs!
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