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03 Fiertés aquatiques razacoises Traditional Cache

This cache has been archived.

Kuzhadwelet: Bonjour,

Merci de me contacter si cette cache peut être réactivée. En attendant, elle est archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Kuzhadwelet - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

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Hidden : 4/28/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Boucle de Razac sur l’Isle

25 traditionnelles, 1 puzzle et 2 bonus

17,5 km, dénivelé 130 m

Convient aux randonneurs à pieds ou en VTT.

Vous allez découvrir une partie de Razac sur l’Isle.

 

Le parcours a été pensé sous forme de trèfle afin de pouvoir découvrir la boucle en plusieurs fois.

Pensez à prendre un stylo car les caches ne possèdent pas forcément de crayon et une pince à épiler.

Bonus fil rouge : soyez attentif aux dates croisées sur les autres caches.

Bonus normal : vous trouverez les coordonnées réparties le long du circuit.

Surtout respectez la réglementation notament en forêt pas de cigarette.

Bon géocaching.

trace boucle razac sur l isle.jpg

 

Le lavoir

Ce lavoir, qui vient d’être réhabilité par la commune, a une forme originale : rectangulaire, l’un des petits côtés est en arc de cercle. Peu profond (15 à 21 cm) il est presque entièrement construit en béton : seule la partie inférieure de l’arrondi est constituée par 10 grosses pierres taillées de 35 cm de haut, la partie supérieure étant également en béton. Les bords du bassin (8 cm au-dessus du sol) comprennent un rebord étroit puis s’allongent en arrondi pour former pierre à laver. Le sol est incliné des grands côtés vers le centre et également depuis les deux autres extrémités, la partie la plus profonde se trouvant à environ 1 mètre du sommet de l’arrondi. A l’opposé on distingue plusieurs trous ronds dans le sol : ce sont des orifices de sources qui alimentaient le bassin. Actuellement elles ont été bouchées par des gravats lors des travaux. Le lavoir est principalement alimenté par l’eau de la fontaine située à quelques mètres grâce à un tuyau au fond du bassin. Le déversoir est constitué par un tuyau au ras du sol dans l’arrondi. Une plaque, aujourd’hui disparue, permettait de le fermer à volonté ; on voit encore les rainures où elle était logée.Le lavoir est couvert d’une toiture en zinc à deux pans supportés par six piliers en fer, trois de chaque côté du bassin.

On ne sait pas exactement quand fut construit ce lavoir : le cadastre napoléonien (1809) porte à son emplacement une mare assez importante. Il semble que des travaux de réhabilitation furent entrepris au début du XXe siècle, avec un projet de couverture du lavoir. Un cahier des charges fut établi, un devis demandé (environ 1000 F) et l’adjudication des travaux à l’entreprise de Henri Lacoste. Mais, lors de sa réunion suivant la réception des travaux, le conseil municipal signala que le lavoir n’avait pas été couvert contrairement à ce qui avait été demandé et demanda à ce que cet oubli soit réparé. Et pour financer ces travaux supplémentaires (400 francs), le Conseil décida d’utiliser une partie du legs Decoux-Lapeyrière et divers fonds restant disponibles.

Ce lavoir a été utilisé jusque dans les années 1970

 

La Fontaine :

Cette « fontaine » est en réalité un puits bâti. De plan circulaire, il est fermé par une porte métallique qui n’existait pas à l’origine. D’environ 2 m de hauteur totale pour une circonférence extérieure de 4,80 m, elle est entièrement construite en pierres de calcaire blanc. Juste au-dessus de l’ouverture, une première décoration, comme une sorte de randière, ceint l’édifice : un simple bandeau surmontant une rangée de petits cylindres de pierre. 26 cm plus haut, une corniche présente, de haut en bas : une scotie droite, des cannelures plates, et trois petits bandeaux séparés par un quart-de-rond droit.Le toit est constitué d’un dôme arrondi. Les murs font 25 cm d’épaisseur. A l’intérieur, le puits est profond d’environ 3,60 m du fond au plafond plat, dont 2 m d’eau. L’eau sort de la fontaine par un orifice semi-circulaire creusé dans la pierre et se déverse dans un petit bassin semi-circulaire surmonté d’une bordure en fer profond d’environ 40 cm qui se déverse ensuite dans une canalisation souterraine qui amène l’eau au lavoir tout proche.

En 1898, 24 habitants du village des Martys demandèrent la création d’un puits et organisèrent à cet effet une souscription qui rapporta la somme de 105,50 francs. Dans sa séance du 20 février 1898, le conseil municipal accepta la souscription et décida le creusement du puits demandé. Le 22 mai 1898, le conseil décida que le puits serait « établi dans la propriété de M. Saunier et dans une emprise de 9 m2. Si M. Saunier ne donne pas son terrain ou ne traite pas à l’amiable, le Conseil demande que ce puits soit déclaré d’utilité publique. » Le 28 août, le Conseil vota le creusement du puits « dans le chemin du côté droit en allant à Chauffre en face de la propriété de M. Vaysse, chemin n°6. » Toutefois, la somme récoltée par la souscription ne suffisant pas, il demanda à l’Etat (séance du 20 septembre 1898) un secours équivalent, la commune assurant pour sa part l’achat de la pompe.

Quelques années plus tard, en 1908, les habitants du bourg manquant d’eau potable, le maire proposa à son Conseil des faire faire une analyse de l’eau de la fontaine et des études géologiques pour voir si l’eau de cette fontaine ne pourrait pas être amenée au bourg « au moyen de la force fournie par la Société d’énergie électrique du sud-Ouest. » L’eau se révéla potable et le débit de la fontaine suffisant pour envisager l’amenée de l’eau dans le bourg. Le devis des travaux s’éleva à la somme de 27000 francs. Les eaux devaient être « envoyées dans le bourg au moyen d’un aéromoteur »(délibération du 27 juin 1909). La commune ne pouvait à elle seule assurer une telle dépense, d’autant qu’elle venait d’emprunter la somme de 20000 francs pour construire une école de filles. Elle demanda donc l’aide de l’Etat (un total de subvention de 20000 F). La commune pour sa part prendrait en charge les 7000 F restant. Le maire mobilisa tous les élus de la Dordogne pour soutenir le projet (délibération du 6 novembre 1910). Dans la séance du 18 février 1912, le maire apprenait à son conseil que l’Etat avait apporté une subvention de 18900 F sur les fonds du Pari mutuel. Le Conseil décida donc d’acheter les terrains nécessaires, à côté de la fontaine. Et l’aéromoteur fut mis en place comme en témoigne la carte postale. L’éolienne fut remplacée vers 1940 par une pompe électrique.  Il en reste encore des traces sur le sol des garages de la voisine.

Le lavoir et la fontaine rénovés ont été inaugurés le 6 juillet 2012 et sont répertoriés dans l’inventaire rural bâti du petit patrimoine de la Dordogne.

Source : CAUE 2012, Razac en bref 2012.

 

 

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Additional Hints (Decrypt)

Vashfvba à 4 zègerf à y'rfg zégnyyvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)