Le parcours fait 15 kms et se fera de préférence à vélo. Même si il reste faisable à pied, il faudra veiller aux enfants sur certaines petites routes, peu fréquentées mais peu larges et sans trottoir.
Trois portions de chemin ne vous permettront pas de faire l'ensemble du parcours en voiture, du moins pas en "drive in".
L'Archéopole.
Nous avons découvert ce lieu lors d'une journée du patrimoine, grâce aux longues files d'attente qui nous ont fait renoncer aux sites que tout le monde veut voir. Nous avions alors cherché plus proche et moins sollicité et avons découvert ce lieu que nous n'imaginions pas dans notre village que nous habitions pourtant depuis près de 2 ans.
Voici quelques lignes extraites d'un article de la voix du Nord.
Ils étaient quatre garçons et une fille, à peine 30 ans, historiens, archéologues ou scénographe, à tenter de vivre de leur passion, l'archéologie.
Sous le gouvernement Raffarin, ces jeunes gens de la France d'en bas profitent du changement de la loi qui ouvre à la concurrence les opérations de fouilles préventives. Début 2005, Annabelle, Luc, Raphaël, Guillaume et Laurent fondent la société coopérative Archéopole.
Aujourd'hui, le club des cinq dirige trente personnes, et plus de soixante-dix quand les chantiers de fouilles se multiplient. Archéopole a fait entre trois et quatre millions de chiffre d'affaires en 2008 et le nouveau siège social, à Linselles, a coûté deux millions. « La structure coopérative permet de gérer le scientifique et l'économique avec un garde-fou », explique Luc Bernard.
Dans le CV d'Archéopole, figurent les hospices Comtesse et Gantois, l'abbaye cistercienne de Marquette-lez-Lille. Des lieux qui ont favorisé la renommée de l'équipe présente sur l'ensemble de la région, en Haute-Normandie et en Champagne-Ardennes. Les revenus d'Archéopole proviennent des aménageurs, obligés par la loi à payer les fouilles préventives si l'État l'exige dans son rapport de diagnostic. Le mobilier archéologique trouvé sera lavé, analysé et fera l'objet de recherches pour des publications.
Mais ces archéologues ne vivent pas en vase clos. Armé d'un service de médiation culturelle, ils partagent, expliquent leurs découvertes dans le cadre d'expositions ou d'interventions scolaires. Pour prouver que s'ils ralentissent parfois la construction d'une route, d'un logement ou de bureaux, ils mettent au jour la vie quotidienne de nos territoires recouverts d'épaisses couches de terre.
G. DE SAINT GILLES
La Voix du Nord