Hommage à Jean…
… à Jean Tenenbaum, plus connu sous son pseudo d’artiste, Jean Ferrat. Le 16 mars, la place de la Résistance à Antraigues -sur-Volane est noire de monde. Plus de 5000 personnes ont tenu à être là. Ce n’est malheureusement pas pour un concert, mais la foule qui réunit anonymes et célébrités est venue dire adieu à ce grand de la poésie et de la chanson, auteur compositeur et interprète de tant de belles œuvres qui ont rythmé la vie des Français comme des Etrangers qui partageaient ses valeurs d’humanisme, de fraternité, de liberté et d’amour de la paix. Ce jour-là, ses deux amies de toujours Isabelle AUBREY et Francesca SOLLEVILLE, lui rendirent un hommage en chansons devant un public ému jusqu’aux larmes. Ce même public, entraîné par Isabelle, chanta la chanson qui offrit à Jean son véritable statut de Très Grand de la chanson française, « Que La Montagne Est Belle », hommage à cette Ardèche qu’il avait tant aimée, dès le premier contact. Jean, né le 26 décembre 1930 est décédé le 13 mars 2010. Très bien intégré dans ce village, il en fut Adjoint au Maire durant deux mandats. Cet homme d’une simplicité reconnue n’y avait que des amis, avec qui il partageait les parties de pétanques ou les rencontres autour d’un bon verre.
Je vous propose de voyager parmi quelques œuvres de Jean FERRAT, dans lesquelles vous trouverez des indices vous permettant de reconstituer les coordonnées de la cache.
Cet endroit se situe aux coordonnées N 44° A B, C D E et E 4° F G, H I J
Visitons maintenant les paroles de ses chansons :
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En 1963 il écrit une chanson dédiée à un autre grand chanteur-poète français, dans le plus pur style de ce dernier. On y découvre le prix que n’auraient même pas donné les marchands pour les chansonnettes de cet artiste à ses débuts. Aujourd’hui, 23 ans après sa mort, elles font plus que jamais référence de très grande qualité. Ce prix sera à placer en position F
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En 1964, Jean FERRAT compose une chanson chère aux Ardéchois. Installé depuis 11 ans à Antraigues, il chante la simplicité des gens du coin et la beauté des paysages avoisinants. Il raconte comment les habitants de ce petit village le quittent pour la grande ville. C’est l’expression du mode de cet exil qui vous donnera le chiffre, à placer en position G
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Ici, Jean FERRAT nous raconte comment va la vie au fil des jours. Le mariage, les enfants, les tâches quotidiennes, le temps qui passe et file entre les doigts. Dans cette chanson de 1965, il nous parle des premières années de mariage, des enfants qui viennent vite égayer la vie et occuper les journées. Ils viennent rapidement et à plusieurs. Il suppose plusieurs cas différents. Le premier de ces chiffres est tout indiqué pour venir en position B dans notre formule.
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En cette même année 1965, Jean FERRAT écrit une magnifique chanson sur le Grand Amour, celui qui vous lie envers et contre tout à celle sans qui vous ne pouvez pas vivre. C’est l’Amour toujours recommencé. Chaque fois c’est un nouveau départ, une nouvelle « première fois ». Dans cette chanson il compare sa Dulcinée à une souveraine, absente et qu’on voit passer furtivement entre des haies. Le nombre de ces haies vous donnera le chiffre à placer en position I
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En 1969 il sort cette chanson, véritable déclaration d’amour au pays qui l’a vu naître. Il nous parle des différentes régions, des différentes époques, des grands hommes qui firent l’Histoire, des poètes et des travailleurs. Il y raconte comment Victor Hugo fustigeait le travail des enfants dans les mines. L’âge – aujourd’hui ahurissant – de ces enfants qui descendaient au fond de la mine vous donnera le chiffre qui remplacera la lettre D
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1980 : Jean prend du recul vis-à-vis du Parti Communiste dont il a toujours été sympathisant. La position du parti et de son Secrétaire Général de l’époque ne lui plait pas du tout. Que l’on traite de positifs les résultats obtenus par l’Union Soviétique, encore moins. Il dénonce les arrestations arbitraires, les millions de morts qui forment le passif, les cadavres passés en pertes et profits, des massacres appelés des erreurs. Non, ce n’était pas cela son idéal. A propos d’erreur, il dit que c’est facile comme… C’est le résultat de la curieuse opération décrite qui est a conserver pour mettre en lieu et place de la lettre A
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Jean FERRAT était sans nul doute un admirateur des peintres et de leurs chefs d’œuvre. Pour preuve les chansons qui ont noms « Chagall » ou « Picasso Colombe ». Cette autre chanson écrite en 1990 ne porte pas le nom d’un peintre, mais celui d’une de ses œuvres. Ce peintre du pointillisme, trop porté sur l’absinthe, se suicida à l’âge de 37 ans. FERRAT dit de lui que son art nouveau lui valut une absence totale de reconnaissance. Lui dont les œuvres se vendent maintenant à des prix d’or. « Te voilà star au Top 50 » écrit-il dans sa chanson. Mais à quel rang était-il au Top 50 à ses débuts, d’après Jean ? La réponse vous donnera le chiffre à placer en C
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Pour ce dernier chiffre à trouver, il n’est pas dans les paroles d’une chanson. Jean FERRAT aimait beaucoup jouer à la pétanque. Régulièrement il lançait la boule sur la place de la Résistance, là-même où un vibrant hommage lui fut rendu le 16 mars 2010. Dans les parties acharnées où il était parait-il très bon, sévissait un brave homme du pays, aujourd’hui décédé, que Jean a tendrement moqué dans une célèbre chanson. Ils vous suffira de compter le nombre de lettres de son prénom et de mettre le résultat obtenu en position J.
Ce petit voyage à travers les œuvres de Jean FERRAT est terminé. J’espère qu’il vous aura procuré du plaisir en (re)lisant ses poèmes ou ceux des autres qu’il chantait. Moi, cela m’a passionné de faire les recherches pour cette énigme. Et si vous avez autant de respect que moi pour ce grand artiste, s’il vous manque autant qu’à moi, vous pouvez aller le saluer, il repose auprès de sa première femme et de son frère, à l’entrée du cimetière d’Antraigues.
REPOSE EN PAIX AU PIED DE TA BELLE MONTAGNE, JEAN FERRAT
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