Les communes de Vendée est une série de cache particulière construite par la collaboration entre les géocacheurs. Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série
- Il y a 282 communes en Vendée, amusez vous!!
- Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles (je tiens à disposition le code html si nécessaire à l'adresse communes.vendee@gmail.com) et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, réserver votre commune, mettre à jour votre contribution sur cette carte et faire entrer votre cache dans la liste des signets, en envoyant un mail à cette adresse dédiée à la série : communes.vendee@gmail.com
MARTINET
![](https://imgproxy.geocaching.com/34b6dd9141a314cd1b1a016c8385f98a6825efba?url=https%3A%2F%2Flh3.googleusercontent.com%2F-HgSOj83JZF8%2FU4UFp4CCM6I%2FAAAAAAAAE5k%2FtkC9s5sSZ98%2Fw1596-h325-no%2Fmartinet.jpg)
Un habitat préhistorique a sûrement existé sur notre territoire. Des découvertes nombreuses de haches néolithiques ont été faites sur le secteur des Aigrefeuilles et de la Maison Neuve, dans la zone sud de la commune qu’occupe aussi une vaste zone restée boisée, le Bois-Neuf.
L’histoire de la commune est celle des humbles. On ne note pas de grands événements. Avant la Révolution, les petites seigneuries ont simplement vécu du labeur incessant des hommes de la terre. En 1788, on se plaint de ne pas pouvoir franchir le Jaunay au gué de Garreau, trop souvent rendu impraticable par les inondations et on réclame pont et route. En 1789, le bourg compte toutefois de nombreux artisans ruraux liés aux métiers agricoles.
Durant la Révolution et les Guerres de Vendée, Martinet ne demeure pas en reste. En 1793, ses hommes accompagnent ceux de Jean-Baptiste Joly qui part de la Chapelle-Hermier et en regroupe des centaines d’autres des communes environnantes. Ils participent aux deux attaques manquées du pôle républicain des Sables d’Olonne. Puis ils l’accompagnent plus ou moins régulièrement dans ses diverses campagnes militaires sur le territoire de la Vendée, sous la conduite de leur premier maire et capitaine de paroisse Jacques Martin. Celui-ci est d’ailleurs pris au village du Petit-Bois, alors qu’il est venu acheter du tabac. Il sera interrogé et fusillé le 28 février 1794 à la Mothe-Achard.
Sous l’Empire, Martinet est le lieu où se cache un groupe de réfractaires à la conscription de Napoléon, venu des communes voisines. Un combat entre eux et les gendarmes a lieu près de la Florencière le 4 mars 1814, qui fait trois morts parmi les déserteurs et deux parmi les gendarmes.
Au cours du XIXème, l’agriculture s’améliore. De vastes surfaces de landes sont mises en exploitation et laissent apparaître plusieurs fermes nouvelles.
La commune s’organise et progresse peu à peu. La population atteint plus de sept cents habitants en 1911, plus de vingt cinq d’entre eux laissant cependant la vie dans les combats de 14-18. Décennie après décennie, le nombre d’habitants diminue jusque dans les années 80. Depuis 15 ans, le progression démographique a repris son essor : Martinet compte aujourd’hui plus de 1000 habitants.