Histoire
La première mention écrite est datée de 984 (charte de Burchard - AD Rhône) qui énumère les possessions du chapitre St-Jean de Lyon qui avait le titre collectif de Comtes de Lyon. Le village avait pour nom « Sanctus Andeolus » sur les actes en latin. Sous la Révolution, les noms à connotation religieuse ont tous été changés et le nom devint alors « Andéol Libre ».
De 984 à la Révolution, Saint-Andéol était une seigneurie. Le territoire actuel était à l'époque divisé en trois fiefs indépendants : « La Lévretière », « la Roche » et « St-Andéol » proprement dit.
Renaud de Forez (archevêque de Lyon) fait fortifier le bourg au xiiie siècle.
C'était un village prospère au Moyen Âge, les vignerons, les commerçants et artisans étaient nombreux.
Dès le xviie siècle apparaît une importante activité artisanale liée au textile.
Le déclin s'amorce après la Révolution et s'amplifie à la fin du xixe siècle avec la grande crise du vignoble pour atteindre son niveau le plus bas au milieu du xxe siècle. Pendant cette période, les emplois industriels de Givors ont permis le maintien d'un minimum de vie et la perte de population a été compensée par une forte immigration italienne, espagnole, portugaise et enfin citadine.
Mais depuis l'achat de la propriété Souchon Neuvesel (Groupe Danone) pour y installer la nouvelle mairie, la mise à disposition de locaux pour des sociétés de service a dynamisé l'activité économique du village.