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[EDM] Les glaisières - Puit d'extraction Traditional Cache

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danieldc77: C'est vraiment dommage que la belle boite ait disparue...

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Hidden : 8/31/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:

La glaise est utilisée pour la fabrication de matériaux réfractaires et céramiques. Un arrêté de 1852 interdit de réparer et de construire des toits de chaume, ce qui augmente la demande. Les premières exploitations de la régions se situaient dans les vallées de la Voulzie et du Durteint, puis ont gagnés les plateaux, au fur et à mesure de l'épuisement des gisements. 


Il existait de grandes exploitations dans la région de Provins : Sté réfractaire de Provins, Sté Lombard, Sté de St Gobain, Ent. Etienne Henry. Il en existaient une vingtaine supplémentaire avant la dernière guerre mondiale.

Les puits d'argile de la commune sont exploités jusqu'aux années 1980 ; ils n'ont pas suivi l'évolution de la mécanisation, les carrières étant exploitées à ciel ouvert depuis les années 1970. Il s'agit d'un gisement en pot, appareillé sommairement avec des planches et des fascines (fagots de branchages utilisé pour combler des fossés). Une fois la couche atteinte, les ouvriers creusaient une sorte de chambre soutenue par quelques étais. L'argile était ensuite remontée dans un grand seau, appelé cufa, à l'aide d'un treuil à main parfois actionné par un cheval. Vous pouvez voir encore la maison du directeur rue du Mont dans le village de Savins. Pendant que certains s'enrichissaient, d'autres risquaient leur vie.

Voici un témoignage troublant, trouvé sur internet, qui parle de l'accident survenu à son père dans une des mines de la région en 1976. 

"[...]Il y eu l’enterrement. L’accident avait fait trois morts : mon père, ingénieur chef d’exploitation, un chef de chantier, tous les deux salariés de Denain-Anzin Minéraux, exploitant des mines de glaise de la région de Provins, et aussi un jeune pompier volontaire qui descendit avec le mauvais matériel.
Mon père et le chef de chantier devaient inspecter une mine fermée, un contrôle de routine. Cette mine de Chalautre était la seule de la région a avoir un puits de mine par lequel on devait descendre, comme dans les mines de charbon du nord par exemple. La cage — l’ascenseur — ne s’arrête qu’au jour et au fond. On ne peut pas l’arrêter avant ni la faire remonter sans être descendu tout à fait au fond. La chaleur exceptionnelle de cette année-là eut pour conséquence imprévu un développement de champignons sur les boisages des galeries et la production par eux de dioxyde de carbone. Un orage, quelques jours avant, avait fait disjoncter la machine qui assurait le renouvellement d’air au fond. Mon père fit une erreur : il n’alla pas vérifier que l’aération fonctionnait normalement. Il aurait alors vu la panne et, il aurait alors pu réenclencher le mécanisme. Il ne le fit pas.

Ils rentrèrent à deux dans la cage et commencèrent à descendre. Mon père sut ce qui l’attendait. Ingénieur des mines de Douai, il se souvenait parfaitement des dangers des gaz. De plus il avait échappé à la mort par asphyxie, du fait d’une fêlure dans la cheminée du chauffage centrale quelques années avant. Il s’est alors vu mourir asphyxié.[...]

Au fond, la cage s’ouvrit et le chef de chantier tomba, déjà mort. Mon père eut la force de renvoyer la cage vers le haut mais pas celle de rester debout. Il tomba et fut broyé entre la cage et boisage du puits.

Tout cela je ne le sus vraiment que vingt ans plus tard, lorsque je fus désigné comme représentant de la famille aux cérémonies du vingtième anniversaire de l’accident, cérémonie qui coïncidait avec l’inauguration de la nouvelle caserne de pompier, qui porte le nom du jeune volontaire, troisième victime de l’accident. Nous passâmes au moins une nuit à Provins chez des amis de mes parents, lui était encore ingénieur à Denain-Anzin. C’est lui qui me décrivit les circonstances de l’accident.

Je n’ai pas lu la relation de l’accident qui figure à la fin du livre mémorial sur les mines d’argile de Provins, que ma mère m’a offert. Je ne sais pas comment les pompiers furent prévenus ni par qui. Ce que je sais c’est que l’un d’eux voulut descendre avec des bouteilles d’oxygène classiques et qu’elles ne lui permirent pas d’atteindre le fond vivant. Il mourut à côté du chef de chantier. Ce n’est que lorsque les services de sécurité des mines vinrent avec leurs bouteilles spéciales qu’ils purent descendre puis remonter les deux corps.

Ce fut un traumatisme pour la ville, les officiels se crurent obligés de s’en mêler.[...]"

Vous pouvez encore trouver des infos sur le travail dans les glaisièresici.

Bon Géocaching !!!

Heberger image

Additional Hints (Decrypt)

NGGRAGVBA N IBHF! Abhf ibhf qrznaqbaf q'êger cehqragf.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)