Aux portes de l’Étang de Berre et du Golfe de Fos, le site de Port de Bouc a, tout au long des siècles, retenu l’attention des esprits avisés,attirés et séduits par une situation géographique remarquable..
Très vite le petit port de Bouc, doté d’un véritable fort militaire, abrite les navires surpris par la tempête, Ilsert d’entrepôt régional et de port de transbordement.
Au XIXème siècle, la construction de la jetée et la mise en service du canal d’Arles à Bouc contribuent au démarrage économique de Port de Bouc, déclarée commune indépendante en 1866. Les vocations maritime et industrielle de la ville se manifestent rapidement : une sécherie de morues, Les Chantiers et Ateliers de Provence spécialisés dans la construction navale, la Société St Gobain et lesÉtablissements Kuhlmann bouleversent le site et provoquent l’arrivée de nouvelles populations issues du Bassin Méditerranéen.
La ville connaît un essor considérable, mais la fermeture des Chantiers Navals, véritable orgueil de la cité auquel la population était profondément attachée, provoque en 1966 une immense fracture sociale.
L’implantation d’un gigantesque complexe industriel à Fos sur Mer, dans les années 70, n’apporte pas la relance économique espérée.
Après une période de désillusion, Port de Bouc se tourne à nouveau vers la mer, son principal atout. C’est le début d’une nouvelle destinée.
Cela reste une série partagée entre l’urbain et l’eau…balayée par les vents et les travaux d’amménagement….. et un environnement parfois encombrés de déchets…ma première série… merci pour votre bienveillance.
Prévoir une pince à épiler et pensez à noter les indices -Soyez rudents pour la partie au bord du canal (enfants et chiens à bien tenir).
Vous démarrez cette série avec une vue partagée entre la mer et les industries en toile de fond