La seigneurie d'Aigne dépendit un certain temps de la puissante famille des Lusignan dont l'un d'eux, Guy, devint roi de Chypre et de Jérusalem. Après un long passage aux mains des Vivonne, François de Barbezières, Comte de Chémerault en devint propriétaire à la fin du XVIe siècle. C'est ce puissant seigneur, ami du roi Henri III, puis sa sœur Françoise de Constance qui, entre 1600 et 1610, firent restaurer les constructions en partie détruites par les guerres de religion en 1569. Une dernière restauration qui eut lieu vers la fin du siècle dernier nous a laissé ce bijou de notre histoire locale que nous connaissons aujourd'hui. D'après certains auteurs, le roman de Jules Sandeau,, intitulé "Mademoiselle de la Seiglière" semble faire du château d'Aigne, la demeure de son héroïne.